Présidant la cérémonie de remise de diplômes à une cinquantaine de récipiendaires formés par le biais de l’Institut africain de la finance islamique, le ministre du Commerce, Mr Alioune SARR, a rappelé que cela procédait d'une volonté politique du gouvernement du Sénégal. Et dans la foulée, il a pris l’engagement de faire un plaidoyer auprès du Président de la République et du Premier ministre «pour que la finance islamique soit davantage développée au Sénégal; afin qu’elle apporte une valeur ajoutée à l’économie du Sénégal.
Il a salué cette option qu’il considère comme étant «un levier de développement porteur de valeurs»; d'autant plus que la finance islamique «réduit les coûts du crédit et permet d’accéder à des financements novateurs». «Le principal problème que rencontrent les populations au Sénégal et l’Afrique de l’ouest, en général, c’est l’accès au crédit», a reconnu le ministre.
Ainsi, Mr Mouhamadou Lamine M'backé, le directeur de l’Institut Africain de Finance Islamique, a mis l’accent sur les fondamentaux de la finance islamique. Par le biais de la formation, cette structure préconise la mise en place d’un solide dispositif financier basé sur les principes de la charia.
Selon Mr. M'backé, l’Afrique demeure le continent qui a le plus besoin de finance islamique pour son développement. En tant que formateur, il a souligné que la formation en finance islamique n’est pas à vocation économique, «mais plutôt à vocation professionnelle».
Cette année, les organisateurs de cet événement ont eu l’honneur d’avoir à leur côté le directeur de la Banque islamique du Sénégal (BIS), Mr Babacar N'doye. Et, leurs récipiendaires proviennent essentiellement de la BIS qui a envoyé nombre de ses cadres «dans le but de les doter de compétences spécifiques», afin de pouvoir développer le secteur de la finance islamique «dans nos institutions bancaires».
Cette rencontre s’est tenue en présence de Mr Serigne M'boup qui a du reste posé la question de savoir quand est-ce que la finance islamique va se développer au Sénégal? Selon lui, la restauration du cadre juridique et réglementaire est d’une importance capitale dans le processus de mise en conformité. L’homme d’affaires estime que ce mode de finance peut largement contribuer au développement économique et social du pays, «le Sénégal étant composé de plus de 95% de musulmans...»
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