Fin de son mandat à la tête de l’IAAF Lamine Diack partira satisfait de son règne

Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, partira satisfait de ses  15 ans à la tête de l’instance dirigeante de l’athlétisme mondial. Bien qu’il n’ait pas pu laisser de très grosses sommes d’argent comme il l’aurait souhaité, dans les caisses de cette fédération, le Sénégalais qui quittera précisément en aout 2015, l’IAAF, laissera tout de même des fonds de roulement en plus des nombreuses réalisations qu’il a eues à faire pour le développement de la discipline et l’essor l’IAAF. Entre autres acquis, la création d’un programme de développement, la représentation de l’Afrique dans les instances, le retour de la Chine, à la fédération internationale et la répartition des pays membres du conseil.
 
 ‘’J’aurais bien aimé rendre plus riche l’IAAF comme la FIFA (Fédération internationale de football) par exemple’’, a indiqué le sportif sénégalais, relevant toutefois qu’il laissera la structure en bonne santé financière. Lamine Diack s’est en outre  réjoui de l’universalisation de l’athlétisme à travers le monde par la mise en place en 2005 du programme dénommé  ‘’kid’s athletics’’ et qui consiste à faire revenir l’athlétisme à l’école. Un programme qui cible les enfants de 7 à 12 ans et qui vise un meilleur renforcement de la pratique de cette discipline et son rayonnement à travers le monde.
 
Il a dans un autre registre, donnant les décisions majeures prises lors du conseil de l’IAAF, annoncé les candidatures des villes de Doha (Qatar), Eugène (Etats Unis d’Amérique) et Barcelone (Espagne) pour l’organisation des championnats du monde de 2019, non sans préciser que ceux de 2015 et 2017 se tiendront respectivement à Beijing (Chine) et Londres (Angleterre).Lamine Diack, a fait ces déclarations en marge de la  clôture de la réunion du Conseil de l’IAAF, tenue à Dakar, et sanctionnée par une conférence de presse.