L’intérêt de la série Fast & Furious réside sans doute dans cette manière insolente et inconsciente d’inventer un univers de dessin animé au sein duquel se meuvent des personnages quasiment indestructibles. Les progrès en matière d’effets spéciaux numériques ne permettent-ils pas d’ailleurs de plonger les comédiens dans un univers irréel, créé par ordinateur ?
Mais la référence au cartoon se déduit aussi par la démesure des péripéties imaginées, les cascades mirobolantes, les poursuites inimaginables (ici des voitures roulant à vive allure sur une étendue gelée sont prises en chasse par un sous-marin filant sous la glace). Le cinéma y défie la vitesse et la pesanteur avec une certaine énergie.
Inventivité plastique rendue dérisoire
Dans ce huitième épisode pourtant, les trouvailles un peu excentriques des scènes d’action sont perpétuellement tempérées par des considérations pâteuses sur la famille comme valeur essentielle et condition sine qua non de l’existence, d’autant plus que le héros se découvre mélodramatiquement un fils. Cet éloge gâteux et assommant, constamment rappelé durant les deux heures vingt de la projection, rend ainsi dérisoire toute l’inventivité plastique et graphique de ce volet.
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