FERMETURE DE BARS CLANDOS ET DE SALLES DE JEUX : JAMRA et MBAÑ GACCE saluent l’œuvre de salubrité publique du Préfet de Pikine

L’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, MBAÑ GACCE saluent l’œuvre de salubrité publique du préfet de Pikine, Pape Demba Diallo. Qui, en l’espace d’un mois, a procédé à la fermeture de plus d’une vingtaine de bars clandos et de salles de jeux.


La lutte contre l'insalubrité fait partie des priorités de l'actuel Préfet de Pikine, en l'occurrence, Mr. Pape Demba Diallo. Ce dernier, depuis sa prise de fonction, est en train de poser des actes concrets dans ce sens. Ce qui lui a valu, aujourd’hui, des félicitations. 
A l’instar de la population, les organisations de la société civile ‘‘Jamra’’ et ‘‘Mbañ gacce’’ saluent l’œuvre de salubrité publique du Préfet de Pikine. « L’Organisation islamique JAMRA et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles et religieuses, MBAÑ GACCE, saluent l’initiative courageuse et hautement patriotique du Préfet de Pikine, Pape Demba Diallo, qui aura, en l’espace d’un mois, à travers deux opérations de grande envergure menées de main de maître, permis de démanteler (ou de verbaliser) une vingtaine de bars clandestins et un nombre impressionnant de salles de jeux dans les communes de Pikine-Est, Pikine-Ouest, Pikine-Nord, Diamaguène/Sicap Mbao, Djidah/Thiaroye-Kao et Yeumbeul-Sud », lit-on dans un document de presse reçu par Libération. 
Qui ajoute : « Souvent en porte-à-faux avec la loi, ces tenanciers opéraient pour la plupart à proximité d’établissements scolaires, contribuant ainsi à accentuer le fléau de la débauche et de la déperdition scolaire. » 
Ainsi, JAMRA et MBAÑ GACCE invitent les populations, particulièrement celles de la banlieue, « à travailler en étroite collaboration avec les exécutifs locaux, pour dénoncer ces vendeurs de rêves et de «l’herbe qui tue», qui se remplissent les poches sans scrupule, au détriment de l’avenir de nos enfants, de la santé et de la sécurité publiques. » 
D’après ces organisations, beaucoup d’enfants mineurs auront ainsi succombé aux charmes des jeux de hasard, par ouï-dire ou sous la néfaste influence de la publicité mensongère. 
Pis, ces organisations informent, pour s’en alarmer qu’ « on ne compte plus les drames familiaux consécutifs à des écarts de conduite, dont les jeux de hasard seraient l’épicentre. Combien d’enfants mineurs - alors qu’ils étaient porteur du paiement de leur scolarité mensuelle ou de celui de la facture d’eau ou d’électricité - sont aujourd’hui en rupture de ban avec la cellule familiale, pour avoir été tentés par le démon des salles de jeux de hasard, qui poussent comme des champignons dans les quartiers populaire. » 
Selon Jamra et MBAÑ GACCE, dans un pays sous développé comme le Sénégal, on devrait promouvoir dans le mental des jeunes les valeurs du travail, le goût de l’effort plutôt que la culture du moindre effort et du gain facile. Qui sapent les plus hardis plans de développement économique, susceptibles de propulser notre cher Sénégal sur les rampes de l’émergence.
Vendredi 6 Mai 2016




Dans la même rubrique :