Exclusif! La réponse d'Abdoulaye Wade à la lettre assassine du Congrès américain


Exclusif! La réponse d'Abdoulaye Wade à la lettre assassine du Congrès américain
DAKARACTU.COM  Abdoulaye Wade s'est senti blessé par le ton et le contenu de la correspondance que les congressmen américains Donald Payne et Chris Smith et les sénateurs Christopher A Coons et Johny Isakson lui ont adressée pour l'inviter à renoncer à être candidat à la présidentielle de février 2012, par égard pour la Constitution sénégalaise. Le chef de l'Etat n'a pas apprécié cette missive qui contredit tout ce qu'il a toujours défendu à propos de la recevabilité de sa candidature. D'autant qu'elle a parmi ses coauteurs une personnalité qu'il pratique depuis plusieurs années et qu'il a longuement reçue au cours de son dernier séjour aux Etats-Unis. Donald Payne est un fin connaisseur de l'Afrique où il a suivi des dossiers de pays comme la Somalie, le Soudan et Madagascar. Membre éminent du Black Caucus, de la commission des affaires étrangères du Congrès et du parti au pouvoir, Payne est une connexion stratégique pour les chefs d'Etat africains.   
C'est pour toutes ces raisons qu'Abdoulaye Wade a pris la décision de répondre à Payne et de prendre prétexte de cette réponse pour s'adresser à l'administration américaine. Avant d'en être dissuadé par ses proches qui ont estimé qu'une telle démarche pourrait créer un incident diplomatique et braquer davantage les autorités américaines notoirement hostiles à la position de Wade. 
Ce dernier s'est laissé convaincre mais a choisi une autre formule pour répliquer. Abdoulaye Wade n'est pas homme à se laisser faire, ni à encaisser des coups sans les rendre.
Pour respecter l'ordre protocolaire, ce sont des sénateurs qui vont répondre à Donald Payne. Le président du Sénat, Pape Diop, a été chargé de former un groupe de rédaction chargé de répondre point par point au courrier litigieux. Le très politique Abdoulaye Wade comprend mieux que quiconque l'importance de faire entendre ses arguments dans une polémique où ils sont totalement occultés par ceux de ses adversaires. La réponse de "ses" sénateurs s'adresse moins à Donald Payne qu'au président américain, Barack Obama, et à sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton.    
Mercredi 21 Décembre 2011



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2.Posté par Galsen le 21/12/2011 08:18
Ce vieux senile est tetu quitte le pouvoir avant qu'il ne soit trop tard.

1.Posté par xamxam le 21/12/2011 08:17
Quel désastre intellectuel sera une telle correspondance si l'on sait que les sénateurs de notre pays ne sont pas très pointu, à commencer par son Président qui ne cesse de traduire mot à mot le wolof en français.
Mais bon on verra on constatera les dégâts comme toujours d'ailleurs.
Au fond, on dirait que le Président de la République perd du terrain car il est passé de l'envoi d'émissaires à une correspondance, ce qui n'a pas la même valeur discursive.

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