Exclusif Dakaractu - Mali : Plusieurs Préfets de la région de Kidal ont été égorgés (Par Babacar Justin Ndiaye)


Exclusif Dakaractu - Mali : Plusieurs Préfets de la région de Kidal ont été égorgés (Par Babacar Justin Ndiaye)
La visite  chaotique du Premier Moussa Mara à Kidal (les 17 et 18 mai derniers) vient de connaitre un tragique épilogue. Selon des informations recueillies auprès de très fiables sources diplomatiques à Bamako , puis confirmées par certaines antennes de services de renseignements situées aussi bien dans le Sud algérien qu’au sein des contingents africains de la MUINUSMA, tous les Préfets et Sous-Préfets de la région de l’Azawad ont été égorgés par les éléments du Mouvement National de Libération de Azawad (MNLA) épaulés par les débris des organisations islamistes d’Ansar Dine et du Mujao, encore en vadrouille dans le Nord-Mali. Il s’agit précisément des administrateurs territoriaux en charge des préfectures de Tessalit, d’Aguelhok et d’Anéfis. Et de leurs adjoints. Ces défunts piliers de commandement territorial ont été capturés dans les locaux du Gouvernorat de Kidal entièrement contrôlés par le MNLA, à l’issue de violents combats entre rebelles touareg et soldats maliens. Sous les regards conjoints des casques bleus de l’ONU et des militaires français de SERVAL plus enclins à compter les coups qu’à s’interposer.   

Cette rupture du cessez-le-feu et son corollaire (la mort de l’Accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin 2013) ont installé le Mali dans une nouvelle guerre voire une guerre dans la guerre non encore achevée. D’ores et déjà le nationalisme enflammé est en marche à Bamako où des manifestations anti-françaises et anti-MINUSMA se succèdent.

En dernière minute, nous venons d’apprendre que le Président Ibrahim Boubacar Keita alias IBK s’adressera incessamment à la nation. Dans la foulée du gravissime message présidentiel, l’Assemblée nationale sera convoquée en séance extraordinaire. En clair, le destin du Mali territorialement uni vacille à Kidal. Un syndrome voisin sur lequel le gouvernement de Dakar doit poser un regard attentif et appuyé, à l’heure où le débat sur un statut spécial par-ci et par-là, fait subitement florès.

Lundi 19 Mai 2014



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3.Posté par moussa le 19/05/2014 15:45
Babacar Justin Ndiaye confond les faits et les commentaires. on retrouve les deux à la fois dans son texte. Une démarche qui est tout, sauf journalistiques!

2.Posté par Zeng le 19/05/2014 15:26
Monsieur Ndiaye! Il faut comparer ce qui est comparable!
Ne nous comparer au mali qui fait 5 fois le Sénégal, pour ne pas dire plus. Avec, un peuple composé de plusieurs ethnies et races.
Tout le monde le sait, en commençant par les Maliens eux-mêmes que les Touaregs sont un peuple à part.
Ce n'est pas comparable à notre chère Casamance qui n'est ni Joola, ni Mandingue, ni Balante, Ni ....
Ce n'est pas comparable à Touba, qui est plus une ville religieuse, presque une contrée où les colons voulaient plus exiler le Guide et l'éloigner de la population...
Pour revenir à nos chers voisins. Tout ce qui s'y passe est à imputer aux colons. Les Français savaient mieux que quiconque en traçant ces frontières, ils créaient des pays ingouvernables. Le Mali du Nord, c'est si on avait mis la Mauritanie dans le Sénégal. Les événements de 1989 ont démontré ce serait impossible. Il faudra un Président visionnaire au Mali, un Président bâtisseur d'une Nation Malienne ou d'une Confédération du Mali. Bonne Chance.

Heureusement, au Sénégal, nous avons commencer avec un Président comme Senghor, pour bâtir une Nation Sénégalaise...

1.Posté par TITE LIVE le 19/05/2014 15:17
Article PERTINENT et , chose rare , BIEN REDIGE ! Bravo DAKAR'ACTU !

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