Europa League : les clubs français pas gâtés par le tirage

Le tirage au sort de la phase de groupe de l'Europa League, la petite coupe d'Europe, a été effectué vendredi. Mis à part l'OM qui était tête de série, les trois autres clubs français, Monaco, Bordeaux et Saint-Etienne n'ont pas été gâtés par le tirage.


Europa League : les clubs français pas gâtés par le tirage
Le choc entre les Girondins et les Reds de Liverpool constituera le temps fort de la poule B. Mais les troupes de Willy Sagnolqualifiées sans gloire pour cette C3 après une défaite au Kazakhstan sur la pelouse du Kairat Almaty jeudi en barrage retour (2-1), devront montrer un autre visage sous peine de connaître une grosse désillusion. D'autant que le reste du programme ne sera pas aisé avec les Russes du Rubin Kazan et les Suisses du FC Sion. C'est sans doute contre ces deux derniers adversaire que Bordeaux jouera sa qualification, Liverpool disposant encore d'un très bon effectif, sans son emblématique capitaine Steven Gerrard, mais avec deux recrues de haut niveau en attaque : le Belge Christian Benteke et le Brésilien Roberto Firmino.

Monaco rencontrera Tottenham

Avec Tottenham dans le groupe J, Monaco croisera aussi la route d'un représentant de la richissime Premier League anglaise. Pour ne pas boire la tasse contre l'équipe du capitaine de l'équipe de France Hugo Lloris, l'ASM devra avoir réglé ses problèmes défensifs, qui lui ont coûté cher en barrage de la Ligue des champions contre Valence,  et museler la dernière petite merveille du football anglais Harry Kane. Anderlecht et les Azéris de Karabakh complètent le groupe.

«Notre ambition sera de sortir du groupe, ce ne sera pas facile», a déclaré le vice-président de Monaco Vadim Vasilyev. «Je l'ai déjà dit, on va jouer à fond l'Europa League, même si ce n'est pas donné, mais c'est une belle compétition, nous sommes très fiers d'être européens une deuxième saison consécutive».«On a l'effectif pour jouer toutes les compétitions», a-t-il ajouté alors que l'ASM a connu une nouvelle saignée au mercato (Berbatov, Kondogbia, Ferreira Carrasco, Kurzawa...), abandonnant définitivement sa politique de stars pour miser sur des jeunes à fort potentiel. 

Saint-Etienne face à la Lazio Rome

L'aventure de Saint-Etienne en C3 risque, comme la saison passée, d'être compliquée dans la poule G, avec la Lazio de Rome et Dniepropetrovsk. Les Ukrainiens avaient d'ailleurs dominé les Verts la saison passée (1-0) après un nul à Geoffroy-Guichard (0-0). Les Norvégiens de Rosenborg, habitués à jouer l'Europe malgré une absence de 4 ans, ne seront pas non plus de tout repos.
L'un des deux co-présidents de Saint-Etienne, Bernard Caïazzo, a d'ailleurs estimé que ce serait «un exploit de sortir du groupe» tiré au sort vendredi en Europa League, avec Dniepropetrovsk, Lazio Rome et Rosenborg. «C'est un tirage très difficile, ce serait un exploit de sortir du groupe. L'année dernière on avait eu l'Inter Milan, là c'est la Lazio; «Dniepro», tout le monde pensait que c'étaient des peintres mais ils ont été en finale de l'Europa League la saison passée, c'est donc très costaud», a expliqué le co-dirigeant des Verts. 

«Mais on cherche à jouer l'Europa League pour affronter de grosses équipes, et offrir à notre public de belles affiches. Et en foot il y a beaucoup d'incertitudes, alors on jouera à fond, et puis ça donnera beaucoup d'expérience à nos joueurs», a-t-il conclu.

Beau fixe pour l'OM

Pour l'OM en revanche, tout va bien. Après les soubresauts du départ de Marcelo Bielsa, depuis remplacé par Michel, les Marseillais peuvent espérer une belle campagne européenne au vu de leurs adversaires dans le groupe F (Braga, Liberec, Groningen). Le club de la cité phocéenne était le seul représentant français tête de série.

«On est motivés pour faire un beau parcours dans cette compétition, on espère vraiment la jouer à fond», a commenté le patron de l'OM, Vincent Labrune. «La volonté était d'éviter un déplacement lointain en Europe de l'Est, sur ce plan là on est très satisfait, sur le plan sportif, il y a des groupes certainement plus difficiles que le nôtre, il est sans doute plus abordable, mais on va prendre ces matches très au sérieux», a-t-il souligné.

Le Parisien
Vendredi 28 Août 2015




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