Donald Trump sur Twitter, ce sont 20,4 millions d'abonnés. Quelque 17 millions d'internautes le suivent sur Facebook, et près de 5 millions sur Instagram. Et pourtant, il se défend d'aimer ça, comme on a pu le voir sur Fox News mercredi 18 janvier.
« Je n’aime pas Twitter, j’ai d’autres choses à faire. Mais comme la presse est malhonnête, c’est la seule manière que j’ai trouvée de réagir », explique le nouveau président des Etats-Unis.
Pas besoin de prendre de la hauteur, Donald Trump va continuer à envoyer ses messages très courts. C’est du moins ce que promet son entourage. Sans doute un peu moins souvent quand même, puisqu’il aura, en théorie, moins de temps libre.
Ce qui est sûr, c’est qu’il maîtrise vraiment ce média, comme Barack Obama l’avait fait avec Facebook, ou Franklin Roosevelt en son temps avec la radio. Twitter, ce fut pour Donald Trump un instrument de promotion pendant la campagne.
Avec l’aide de ses sympathisants, qui propagent de jour comme de nuit ses messages, il égratigne au passage pas mal de monde : journalistes, femmes et hommes politiques, avocats et bien d’autres…
Le nouveau président commente un peu tout ce qui lui plaît ou lui déplaît : ce qu’il lit dans les journaux, ce qu’il voit à la télé, un restaurant, parce qu’il n’aime pas ce qu’on y mange, ou encore la Chine, pour sa politique économique et militaire.
Cela concerne aussi les choix de certaines grandes entreprises, desquelles il exige un patriotisme économique sans faille. Et de manière générale, il impose ainsi l’agenda médiatique du moment. Les journalistes, eux, n’ont d’autre choix que de suivre.
Avec des conséquences plus ou moins contrôlées. Exemple : après un tweet sur General Motors, annonce de créations d’emploi. Sur Boeing : renégociation d’un contrat. Sauf que les gazouillis en 140 signes les plus imprévisibles peuvent aussi faire plonger une action en bourse. Boeing ou Lockheed Martin s’en souviennent.
Les marchés financiers sont pétrifiés. Si bien qu’une application vient d’être créée. Elle permet d’être prévenu en temps réel en cas de nouveau tweet du président américain sur une valeur cotée à Wall Street.
Et puis, il y a l'aspect diplomatique. Depuis son élection, ça n’a pas arrêté : nucléaire, Moyen-Orient, conflit israélo-palestinien, Cuba, Chine… Des commentaires voire des menaces qui, de l’avis des spécialistes, pourraient remettre en cause les acquis de ces dernières années.
L’un des proches conseillers de Donald Trump reconnaît qu’il n’arrive pas à suivre, ça va trop vite. Peut-on tout traiter du Bureau ovale en 140 caractères, quitte à laisser place à l’interprétation ? Qu'à cela ne tienne, le nouveau président n'a manifestement pas l'intention de changer de méthode.
« Je n’aime pas Twitter, j’ai d’autres choses à faire. Mais comme la presse est malhonnête, c’est la seule manière que j’ai trouvée de réagir », explique le nouveau président des Etats-Unis.
Pas besoin de prendre de la hauteur, Donald Trump va continuer à envoyer ses messages très courts. C’est du moins ce que promet son entourage. Sans doute un peu moins souvent quand même, puisqu’il aura, en théorie, moins de temps libre.
Ce qui est sûr, c’est qu’il maîtrise vraiment ce média, comme Barack Obama l’avait fait avec Facebook, ou Franklin Roosevelt en son temps avec la radio. Twitter, ce fut pour Donald Trump un instrument de promotion pendant la campagne.
Avec l’aide de ses sympathisants, qui propagent de jour comme de nuit ses messages, il égratigne au passage pas mal de monde : journalistes, femmes et hommes politiques, avocats et bien d’autres…
Le nouveau président commente un peu tout ce qui lui plaît ou lui déplaît : ce qu’il lit dans les journaux, ce qu’il voit à la télé, un restaurant, parce qu’il n’aime pas ce qu’on y mange, ou encore la Chine, pour sa politique économique et militaire.
Cela concerne aussi les choix de certaines grandes entreprises, desquelles il exige un patriotisme économique sans faille. Et de manière générale, il impose ainsi l’agenda médiatique du moment. Les journalistes, eux, n’ont d’autre choix que de suivre.
Avec des conséquences plus ou moins contrôlées. Exemple : après un tweet sur General Motors, annonce de créations d’emploi. Sur Boeing : renégociation d’un contrat. Sauf que les gazouillis en 140 signes les plus imprévisibles peuvent aussi faire plonger une action en bourse. Boeing ou Lockheed Martin s’en souviennent.
Les marchés financiers sont pétrifiés. Si bien qu’une application vient d’être créée. Elle permet d’être prévenu en temps réel en cas de nouveau tweet du président américain sur une valeur cotée à Wall Street.
Et puis, il y a l'aspect diplomatique. Depuis son élection, ça n’a pas arrêté : nucléaire, Moyen-Orient, conflit israélo-palestinien, Cuba, Chine… Des commentaires voire des menaces qui, de l’avis des spécialistes, pourraient remettre en cause les acquis de ces dernières années.
L’un des proches conseillers de Donald Trump reconnaît qu’il n’arrive pas à suivre, ça va trop vite. Peut-on tout traiter du Bureau ovale en 140 caractères, quitte à laisser place à l’interprétation ? Qu'à cela ne tienne, le nouveau président n'a manifestement pas l'intention de changer de méthode.
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