Personne ne s’en est guère ému ni étonné en Afrique : il n’a pas été question du continent lors du premier débat télévisé entre Donald Trump et Hillary Clinton, candidats républicain et démocrate à la présidentielle du 8 novembre aux Etats-Unis. Ils ont parlé d’économie et évoqué l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), le Moyen-Orient, l’Iran, le Mexique, les deux Corées et le Japon…
D’Afrique, point. Pourtant, les deux candidats n’ont pas les mêmes perspectives sur le vaste continent, présenté comme la dernière frontière de la croissance économique mondiale. Hillary Clinton, qui pourrait hériter si elle l’emporte du vaste plan « Power Africa » lancé par Barack Obama pour accélérer l’électrification du continent, dispose déjà d’une ligne de conduite qui s’inscrit dans la continuité, incarnée par Johnnie Carson, son « Monsieur Afrique ». Ce diplomate africain et américain originaire de Chicago, 73 ans, a débuté sa carrière à l’ambassade des Etats-Unis à Lagos, au Nigeria, en 1969, avant d’être nommé ambassadeur en Ouganda, au Zimbabwe et au Kenya.
Johnnie Carson, un diplomate « dur »
Il s’était vu confier le poste de secrétaire d’Etat aux Affaires africaines en 2009, lorsque Hillary Clinton a dirigé la diplomatie américaine. Selon Jeune Afrique, Johnnie Carson pourrait être rappelé par la candidate, et mener une politique plus prononcée en faveur de la démocratie, et donc plus dure que celle de Barack Obama à l’égard des chefs d’Etat africains qui s’accrochent au pouvoir.
Lors du tout premier sommet Etats-Unis/Afrique organisé en août 2014 à Washington, Barack Obama avait évité tout entretien en tête-à-tête avec ses 47 homologues invités.
Il avait laissé le soin à son secrétaire d’Etat, John Kerry, de rencontrer trois chefs d’Etat pour les exhorter à respecter la limite des mandats présidentiels de leur Constitution respective : Blaise Compaoré du Burkina Faso, balayé par la rue trois mois plus tard, Pierre Nkurunziza du Burundi, qui s’est fait réélire en juillet 2015 sur fond de répression massive, et Joseph Kabila de la République démocratie du Congo (RDC), au centre d’une nouvelle crise politique à l’approche de la fin de son dernier mandat.
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D’Afrique, point. Pourtant, les deux candidats n’ont pas les mêmes perspectives sur le vaste continent, présenté comme la dernière frontière de la croissance économique mondiale. Hillary Clinton, qui pourrait hériter si elle l’emporte du vaste plan « Power Africa » lancé par Barack Obama pour accélérer l’électrification du continent, dispose déjà d’une ligne de conduite qui s’inscrit dans la continuité, incarnée par Johnnie Carson, son « Monsieur Afrique ». Ce diplomate africain et américain originaire de Chicago, 73 ans, a débuté sa carrière à l’ambassade des Etats-Unis à Lagos, au Nigeria, en 1969, avant d’être nommé ambassadeur en Ouganda, au Zimbabwe et au Kenya.
Johnnie Carson, un diplomate « dur »
Il s’était vu confier le poste de secrétaire d’Etat aux Affaires africaines en 2009, lorsque Hillary Clinton a dirigé la diplomatie américaine. Selon Jeune Afrique, Johnnie Carson pourrait être rappelé par la candidate, et mener une politique plus prononcée en faveur de la démocratie, et donc plus dure que celle de Barack Obama à l’égard des chefs d’Etat africains qui s’accrochent au pouvoir.
Lors du tout premier sommet Etats-Unis/Afrique organisé en août 2014 à Washington, Barack Obama avait évité tout entretien en tête-à-tête avec ses 47 homologues invités.
Il avait laissé le soin à son secrétaire d’Etat, John Kerry, de rencontrer trois chefs d’Etat pour les exhorter à respecter la limite des mandats présidentiels de leur Constitution respective : Blaise Compaoré du Burkina Faso, balayé par la rue trois mois plus tard, Pierre Nkurunziza du Burundi, qui s’est fait réélire en juillet 2015 sur fond de répression massive, et Joseph Kabila de la République démocratie du Congo (RDC), au centre d’une nouvelle crise politique à l’approche de la fin de son dernier mandat.
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