Et Biram Faye chopa le virus d’idyphobie.

Je suis interloqué, le cœur meurtri et ne puis digérer, ce week end, la sortie malvenue et inopportune de quelques politiciens appéristes nés de la dernière pluie et par conséquent en quête de repères. Ce qui me fait encore plus mal, c’est que mon ami, jeune leader et non moins Directeur de l’ANEJ, Biram Faye, était un des auteurs. Ayant en bandoulière le dénominateur commun de l’ingratitude et de la médiocrité, des parvenus pouvoiristes se sont encore distingués et de triste manière. Malheureusement ils ignorent lourdement que les Rewmistes ne sont pas des enfants de chœurs et sont prêts à toutes les éventualités.


Et Biram Faye chopa le virus d’idyphobie.
Au lieu de clarifier le peuple meurtri du Sénégal sur l’état d’exécution de leurs engagements dans le cadre des différentes missions qui leur sont confiées, nos pauvres appéristes ont opté mobiliser leurs énergies pour neutraliser une personne qui n’a pas attendu la venue de Macky Sall au pouvoir pour manifester au sénégalais son intention de les soulager. Certainement leur réveil ne sera que brutal parce que rien de fera obstacle devant le président Idrissa face à sa volonté de servir le pays.
Les jeunes du Sénégal attendaient Biram Faye ailleurs que devant la mer, essayant de l’arrêter vainement avec ses bras. Sa nouvelle posture de mercenaire politique ne me surprend pas de l’homme puisque modulée par une loyauté à outrance qui a fini par déboucher sur un vice de comportement.
La jeunesse de Thiès l’aurait accueilli avec un large sourire si sa mission commanditée s’exerçait dans le strict cadre d’une proposition de projet de son agence qui depuis que Monsieur Faye est à la tête n’existe que de nom. La seule idée agitée depuis sa nomination comme directeur de l’ANEJ reste la proposition aux jeunes de Fatick (son fief), à la construction de boulangeries. Un projet timidement accueilli par ses pairs qui voyaient en lui plus d’esprit d’initiative. S’il a une logorrhée verbale au point de ne pouvoir pas avaler sa salive, ne pouvez-t-il pas parler de son Fatick natal qui rime bien avec le mot fatigué ? « Charité bien ordonnée, commence par soi ».
J’estime que Monsieur Faye, vu son manque d’expérience bien qu’étant présenté pompeusement comme « expert en management » devait mobiliser le peu d’énergies qu’il a, aux fins de servir la jeunesse sénégalaise au lieu de verser dans cette démarche révolue de politiciens classiques comme Thierno Alassane Sall ou Mor Ngom. On aurait applaudi s’il avait épousé cette nouvelle façon de faire de la politique-développement. Décevoir cette attente, c’est marcher droit vers le suicide si l’on sait qu’en face de lui, il trouvera une jeunesse consciente, exigeante et debout.
Le slogan « la patrie avant le parti » divorce grandement avec cette volonté hésitante de restructurer l’APR en lieu et place d’une mise en orbite d’un Sénégal économiquement fort.
Seulement, je peux comprendre et à la limite tolérer les agissements d’une certaine fougue de parvenus obnubilés par des positions de pouvoir. Si dans sa descendance, on peine à compter un chef de village ou un délégué de quartier et qu’on s’est vu, de manière impromptue, propulser à des postes de responsabilités, on peut nécessairement vitupérer sans respirer pour garder son gâteau.
Toutefois, plus de modestie et d’humilité devraient animer mon ami Biram que je connais le mieux. A l’heure du bilan, la jeunesse le jugera sur ses actes en tant que Directeur de l’ANEJ et non pas par rapport à ses soi-disant sorties.
Le Président Idrissa Seck n’est pas un « poids plume » en politique et ne recevra point de leçons dans ce domaine de qui que ce soit. Mieux, que tous les « apprentis, coxers ou sirou man » qui seraient tentés par la sortie de ces « éléments précurseurs », sachent que « dans un combat de titans, les nais n’ont pas leurs places ».
A Biram je dis alors : halte à la politique en dilettante et concentre-toi sur l’ANEJ, cet outil qui jusque-là tarde à faire le bonheur de la jeunesse sénégalaise.
In fine, les membres de l’APR ont beau s’agité, ils ne pourront nullement empêcher le peuple à renouveler son idylle à Idy.
Lundi 4 Février 2013
Oumar Fall, jeune Rewmiste de Méouane.



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

2.Posté par Diouf le 04/02/2013 10:11
Très pertinent article de Oumar. Moi, je suis de Fatick et je ne suis pas politique mais notre Fatick est fatigué. Biram doit balayer devant sa porte au lieu de faire ces fumisterie. Courage Monsieur Fall

1.Posté par ibras le 04/02/2013 09:56
BIRAM a parfaitement raison ces gens veulent pertuber la bonne marche de l'état. Idy est l'un des plus grands voleurs du siecle et se permet de donner des leçons.On ne va pas oublier de sitôt les millairds que cet homme a volés sur les chantiers de thies et les fonds politiques de wade qu'il a reconnu soutirés.ces jeunes de REWMI pensent que les sénégalais sont dépourvus de mémoire voire amnésiques ! C'est mal connaitre les sénégalais. c'est trop récent pour qu'on oublie ce que ce "pigmét" de idrissa a fait au sénégalais.il n'est pas le 4 éme et il ne sera pas le 5 éme président . Les memes causes vont créer les mémes effets. Alors comme dit mor ngom : " vous devez vs taire ou foutre le camps"

1 2


Dans la même rubrique :

AIDA CHERIE - 22/05/2015