Je suis très loin de partager les opinions politiques du secrétaire général de l’UJTL encore moins sa démarche et ses méthodes. En dépit de notre lien de parenté et de nos relations excellentes, j’ai combattu âprement le régime libéral en tant que chargé de communication de l’Alliance JEF JEL, pendant quatre années jusqu’à, l’avènement de l’alternance en 2012 et plénipotentiaire de ce parti à la conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal.
En toute discrétion, avec le désintéressement le plus absolu, j’ai contribué à ma manière à la lutte du peuple sénégalais contre l’injustice et pour un mieux être de mes compatriotes. Je n’ai fait que mon devoir. Le départ de Wade a été pour moi le moment de tirer ma révérence en me détachant des appareils partisans, pour jouir pleinement de ma citoyenneté en restant très loin des arcanes d’un pouvoir qui proclame urbi orbi la rupture et le progrès social.
En démocratie, les dirigeants au pouvoir doivent respecter les libertés, accepter les critiques et laisser les citoyens apprécier la pertinence des discours des uns et des autres. L’usage de la force doit être au service exclusif de peuple. Une telle posture nous dispenserait l’instrumentalisation de la DIC pour régler des comptes politiciens. Cette dernière constitue la pire manière de discréditer l’autorité des forces de l’ordre mises au pas par des politiciens zélés ou dépourvu de bon sens. Loin de jeter l’opprobre sur la police républicaine, évitons de mettre une pression sur les forces de sécurité.
Par conséquent, la convocation de notre sœur Mariéme KANE à la DIC me semble objectivement scandaleuse, qui plus est, un jour consacré à la fête des mères. Une fête bien spéciale pour notre doux neveu Papa Ass, qui fêtera, Inchallah, son deuxième anniversaire pendant cette ultime semaine de ce mois de mai. Triste sera cette fête dans tous les cas, si les protagonistes ne font pas preuve de grandeur.
Les propos de Bara Gaye, jugés inconvenants par ses adversaires, ont été, me semble t-il, prononcés en public et devant des responsables et militants du PDS. Pourtant, hormis le jeune responsable, aucun ténor de ce parti n’a été inquiété. Apparemment, l’autorité a préféré, comme cible, la famille plus vulnérable, au parti, sans doute, plus redoutable. Erreur grossière de jugement, même si je suis certain que les responsables de cet acte ignoble ne soient conscients des conséquences de cette bavure.
De grâce, la famille est sacrée. Epargnez les familles de ces querelles de bas étages et notre démocratie ne s’en portera que mieux. Voila en cette circonstance, le sens de mon propos, d’autant plus que dans nos familles nous avons le spectre représentatif de plusieurs partis politiques ou mouvements de la société civile.
Il est temps d’arrêter ce cirque tragique servi aux spectateurs sénégalais, depuis trop longtemps, par une classe politique incroyablement médiocre et par des acteurs de tous bords qui excellent dans la manipulation, considèrent le droit comme subterfuge et les boniments comme matière à communiquer.
Fraternellement
Mamadou KANE/Email
En toute discrétion, avec le désintéressement le plus absolu, j’ai contribué à ma manière à la lutte du peuple sénégalais contre l’injustice et pour un mieux être de mes compatriotes. Je n’ai fait que mon devoir. Le départ de Wade a été pour moi le moment de tirer ma révérence en me détachant des appareils partisans, pour jouir pleinement de ma citoyenneté en restant très loin des arcanes d’un pouvoir qui proclame urbi orbi la rupture et le progrès social.
En démocratie, les dirigeants au pouvoir doivent respecter les libertés, accepter les critiques et laisser les citoyens apprécier la pertinence des discours des uns et des autres. L’usage de la force doit être au service exclusif de peuple. Une telle posture nous dispenserait l’instrumentalisation de la DIC pour régler des comptes politiciens. Cette dernière constitue la pire manière de discréditer l’autorité des forces de l’ordre mises au pas par des politiciens zélés ou dépourvu de bon sens. Loin de jeter l’opprobre sur la police républicaine, évitons de mettre une pression sur les forces de sécurité.
Par conséquent, la convocation de notre sœur Mariéme KANE à la DIC me semble objectivement scandaleuse, qui plus est, un jour consacré à la fête des mères. Une fête bien spéciale pour notre doux neveu Papa Ass, qui fêtera, Inchallah, son deuxième anniversaire pendant cette ultime semaine de ce mois de mai. Triste sera cette fête dans tous les cas, si les protagonistes ne font pas preuve de grandeur.
Les propos de Bara Gaye, jugés inconvenants par ses adversaires, ont été, me semble t-il, prononcés en public et devant des responsables et militants du PDS. Pourtant, hormis le jeune responsable, aucun ténor de ce parti n’a été inquiété. Apparemment, l’autorité a préféré, comme cible, la famille plus vulnérable, au parti, sans doute, plus redoutable. Erreur grossière de jugement, même si je suis certain que les responsables de cet acte ignoble ne soient conscients des conséquences de cette bavure.
De grâce, la famille est sacrée. Epargnez les familles de ces querelles de bas étages et notre démocratie ne s’en portera que mieux. Voila en cette circonstance, le sens de mon propos, d’autant plus que dans nos familles nous avons le spectre représentatif de plusieurs partis politiques ou mouvements de la société civile.
Il est temps d’arrêter ce cirque tragique servi aux spectateurs sénégalais, depuis trop longtemps, par une classe politique incroyablement médiocre et par des acteurs de tous bords qui excellent dans la manipulation, considèrent le droit comme subterfuge et les boniments comme matière à communiquer.
Fraternellement
Mamadou KANE/Email
Autres articles
-
Madiambal Diagne : « Bah Diakhaté n’a pas dit le quart de ce que disait Ousmane Sonko de Macky… »
-
Réforme monétaire : Comment le régime de Diomaye compte t-il s’y prendre…?
-
Gassane : Un incendie décime 30 concessions, des semences et beaucoup d’engrais partis en fumée
-
Serigne Ousmane Bèye, Pr économie FASEG : "Les agrégats macroéconomiques sont bons, la dette est soutenable "
-
DIC: L’activiste Bah Diakhaté, arrêté