Entre l’enclume des femmes et le marteau-pilon de Touba (Par Babacar Justin Ndiaye)


Entre l’enclume des femmes et le marteau-pilon de Touba (Par Babacar Justin Ndiaye)
La liste non paritaire de Touba n’est pas un défi spontané à la loi. Bien au contraire. Elle est la résultante de la posture historiquement équivoque du personnel politique, très républicain dans le discours, mais clairement calculateur dans les faits et gestes. Avant et après l’indépendance, les ambitions politiques et les foyers religieux ont scellé un partenariat semblable à l’inévitable accouplement entre une fusée et une rampe de lancement. Au point que certaines crises nationales ont connu des dénouements sur la base d’un rapport de forces que des confréries ont rendu décisif. Cas du choc Dia-Senghor de décembre 1962. Même la victoire du « OUI » au référendum de 1958 – malgré la forêt des pancartes et le mot d’ordre du congrès de Cotonou de la même année – garde un lien avec la posture des marabouts. (Lire les mémoires du Gouverneur général Pierre Messmer). 

Au début des années 90, le Président Abdou Diouf fit montre d’une générosité politiquement suspecte en octroyant le gros de la forêt classée de Khelcom-Mbégué au Vénéré Sérigne Saliou Mbacké ;  nonobstant les cris d’orfraie des défenseurs et des ONG bailleurs de l’environnement. Car cette immense brousse – sauvegardée dès 1933 par une loi coloniale – représente l’ultime rempart contre l’avancée du désert en direction du dernier bastion vert que forme la Casamance. Très bien mise en valeur par la communauté mouride, Khelcom est, aujourd’hui, un appréciable grenier au centre du pays. Déclassée et démolie, la forêt de Khelcom est aussi un boulevard ouvert à la « sahélisation » galopante des régions de Sédhiou et de Ziguinchor.   

Autant de repères qui ont fait le lit de l’émergence puis de la fortification de l’influence confrérique dans la sphère politique. Et, par ricochet, dans la vie citoyenne. Donc, rien de totalement nouveau sous le ciel électoral ! La République s’est, jusque-là, accommodée de la collusion douillette entre le temporel et le spirituel. En 2011, Abdoulaye Wade a mis du sable dans les rouages de la collusion rodée, en portant la parité absolue sur les fonts baptismaux. Une loi – parfaitement séduisante et totalement aberrante – que les Sénégalaises (électrices majoritaires et perpétuellement mobilisées) portent fiévreusement au pinacle. Et défendent rageusement. Du coup, les jalons de la collision et de toutes les collisions (heurts directs) sont  posés. Ce qui était une des articulations du Plan de succession plus ou moins dynastique de Wade (avec la vice-présidence et le quart bloquant) est désormais un casse-tête propre à casser un pan de nos institutions.  

L’équation que pose de la liste non paritaire de Touba est coriace. Il va sans dire que la parité absolue de Maitre Wade n’est pas un approfondissement de la démocratie. Là où la Constitution consacre l’égalité des citoyens, il est spécieux, dangereux et anticonstitutionnel de promouvoir les compétences en fonction du sexe. Le jour où les femmes compétentes seront plus nombreuses que les hommes, faudra-t-il alors opérer une parité à l’envers ? En vérité, le Sénégal s’est installé dans la « sexocratie », c’est-à-dire une démocratie fondée sur le sexe. Avec les conséquences fâcheuses que voici : des députés (es) forcément investies et élues mais incapables de contrôler  l’action gouvernementale. Où est la performance démocratique ?

Mais cette parité absolue ou bêtise absolue est farouchement défendue par des Jeanne d’Arc et autres égéries très attachées au genre. Des cellules de féministes qui aiguillonnent et manœuvrent le redoutable électorat féminin. Au point de tétaniser les chefs de partis qui n’osent ni critiquer ni abroger cette parité potentiellement attentatoire au fonctionnement régulier des institutions de la République. Aucun politicien, y compris le chef de l’Etat Macky Sall, n’est prêt pour le suicide électoral qu’implique un bras de fer avec les femmes. Pourtant, tout ce qu’une majorité parlementaire fait, une autre peut le défaire. Manifestement les députés de la majorité et leur Président Moustapha Diakhaté sont plus audacieux dans les déclarations fracassantes sur la dépénalisation du délit de presse que dans un débat ouvert et/ou vif autour de la liste non paritaire de Touba. Personne ne veut s’approcher de l’enclume des femmes et du marteau-pilon de Touba.

Le déficit de courage vis-à-vis des électrices devient plus patent au regard de la réalité qui prévaut à Touba. Les dernières initiatives en font foi. Dans cette affaire de liste non conforme à la parité, le ministre de l’Intérieur (cheville ouvrière des élections) est aussi concerné que le Président de la CENA en charge du contrôle. Toutefois, c’est la CENA qui est allée au charbon. Et de quelle manière ? Le Président Doudou Ndir a désigné Amsata Sall (ancien directeur de la Sureté nationale et petit-fils du Vénéré fondateur du mouridisme) pour cette délicate mission. Bref la CENA a bougé sans succès ; tandis que l’Etat a dormi comme une marmotte.

L’affaire est évidemment épineuse sous plusieurs de ses facettes. Les lois au nom desquelles les prisons regorgent de détenus, sont  faites pour être respectées. Valider une liste non paritaire, c’est simultanément consacrer une infirmité de la loi et décrédibiliser le scrutin. Invalider, c’est une défiance de portée imprévisible qui ne modifiera pas d’un iota la gouvernance de Touba. Une ville qui est et reste sous la tutelle du Vénéré Khalife. Enfin, convoquer le statut spécial, c’est se tromper dangereusement de réponse. Touba a toujours été une ville spéciale. Pourquoi officialiser ou donner une teinte institutionnelle à une évidence vécue, jusque-là, sans problème ? En croquant un piment au cours d’un repas, tout convive constate qu’il a affaire à un aliment de nature suffisamment piquante. Touba est indiscutablement une ville spéciale.

Attention au statut spécial qui est un danger baladeur ! Comment accorder gracieusement un statut spécial à une ville et le refuser à une région qui se bat depuis trente ans (la Casamance) pour un statut analogue ? Evitons l’effet de dominos dans un contexte sous-régional où l’idée d’un statut spécial pour Kidal, hypothèque l’unité du Mali voisin !

(Par Babacar Justin Ndiaye)
Mercredi 14 Mai 2014



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

1.Posté par bravo le 14/05/2014 02:11
thanks soo much

2.Posté par Babs le 14/05/2014 02:47
Le statut spécial de nos villes religieuses est consacré mais jamais écrit. Aujourd'hui wa de aurait mieux gère cette affaire car sachant communiquer et bien communiqué. Wade sait comment composer avec ces marabouts et particulièrement avec ceux de touba.
C'est vraiment dommage mais macky ne connaît pas la sociologie de çe pays.

3.Posté par Mdia le 14/05/2014 06:25
Comparer la casamance à Touba c'est manquer de probité intellectuelle. Touba a des documents officiels qui consacrent Serigne Touba comme propriétaire. Le statut spécial est accepté dans les faits par tous (citoyens, politiciens etc;;) Une loi existante doit être intégrée dans toute prévision de changement ou de planification. C'est ce qui montre la nulleté des cades apéristes et alliés.l'acte 3 était une bonne occasion pour examiner la question.
ils ont passé 2 ans à traquer son succès . il leur reste 3 ou 5 ans c'est selon. Mais le contexe a changé , il y a un nouveau maître du jeu et un franc tireur adroit.

4.Posté par pape le 14/05/2014 09:13
Le véritable et réel problème que pose cette polémique, c'est la relation des "pouvoirs" dans notre pays.
Depuis la colonisation et le découpage de l'Afrique, il n'est pas possible d'accoler des "Etas" aux nations africaines.
Le concept d'Etat-Nation est très rare en Afrique. Le Sénégal n'en est pas un, malgré les efforts de la fin de la colonisation et des premières années d'indépendance.
Senghor a tout fait...jusqu'à ce que le Khalife de Touba (Feu Abdoulahad le trouve en son palais pour lui dire "REw MI SONNE Na Niou". C'était en 1978, je pense. Sentant émerger un pouvoir plus puissant que le Sien, il préféra sagement se retirer.
Abdou Diouf a publiquement avoué ses difficultés avec les marabouts.
On attendait l'éclatement du Sénégal par les ethnies, elle nous vient de la religion, des confréries.
Comment peut-on penser un seul instant créer des statuts spéciaux dans des parties du territoire sénégalais?
Touba a toujours voté. plusieurs listes s'y sont présentées aux élections locales jusqu'au khalifat de Serigne Saliou et la gouvernance de Wade.
Le problème c'est l'extension à titre gracieux de centaines d'hectares de titre foncier de Touba.
"Le « Titre Foncier de Touba » existe donc bel et bien. Immatriculé au nom de l’État colonial, puis sénégalais, sous le numéro 528, établi le 11 août 1930 sur réquisition du Gouverneur Général de l’Afrique Occidentale Française (A.O.F) et est conservé au Service des Domaines de Diourbel. Le Titre Foncier a par la suite été modifié, suivant arrêté N° 06553 du Ministre d’État chargé des finances et des affaires économiques, du 26 juin 1975. Une troisième étape élargira les limites du titre foncier de Touba à 30 000 ha en 2005" (Communiqué de la commission technique pour l'Etude d'un statut spécial pour la ville de Touba.)
Le problème est profond, les solutions ne peuvent être aisées.
Il nous reste à souhaiter que le Président Sall ne soit pas parjure. Il disait :" je jure d'appliquer et de faire appliquer la loi..."

5.Posté par sambaba le 14/05/2014 10:07
Il faut arrêter de parler d'officialisation du statut spécial de Touba. Il l'est de faite depuis fort longtemps et l'officialiser risque de provoquer d'autres foyers religieux et créer ainsi des scissions sociales sans précédent. Bahh na !!! vous jouez avec le feu en faisant de la politique

6.Posté par Doh le 14/05/2014 10:45
Bien dit M.NDIAYE. Et pourtant vous l'aviez suggéré à Me WADE en 2001(le statut de la CASAMANCE) et du coup il a piqué une colére jusqu'à vous menacer et aujourd'hui ce statut est accordé à TOUBA. Et ça ne dérange personne. Tous les intellectuels fuient ce débat. Les marabouts sont une partie intégrante de notre société personne ne dit le contraire mais il faut qu'ils sachent que l'Etat est au dessus de tous.Et qui dit Etat dit lois.Le commissaire central pour interroger KARA il était obligé d'aller chez lui comme pour négocier parce que tout simplement les talibés se sont déplacés en masse au commissariat central et il fallait éviter le scénario des thiantacounes en 2012. Et demain si on un chef rebelle il faut le trouver chez lui pour les interrogations pour éviter que les combattants envahissent Ziguinchor. Soyons sérieux et évitons d'être des "nafekh" avant que ça soit trop tard.
A bon entendeur salu.

7.Posté par Xeme le 14/05/2014 10:59
L'officialisation du statut spécial se trouve être la solution. Ce que le pouvoir de Macky n'a pas su faire, en retardant la réponse à la demande de Touba. Et des statuts spéciaux pour villes ou régions, il en existe à foison dans le monde sans qu'il y ait remise en cause de l'unité nationale. Il y a même en Europe des statuts spéciaux pour des villes réservés au...nudisme. A Touba la république avait commencé par renoncer à l'éducation (pas d'écoles), à la sécurité (pas de police ou gendarmerie), ce qui n'avait pas empêché à toutes ces choses là d'avoir lieu dans le reste de l'état.

8.Posté par XXL le 14/05/2014 11:16
Justin souffle le chaud et le froid. Il fustige les dérapages de Touba sans en donner l'air. Un intellectuel malhonnête, un homme dangereux !

9.Posté par sowpoulo le 14/05/2014 11:32
C'est très bien analysé, merci beaucoup Justin

10.Posté par BENAWAAY le 14/05/2014 11:54
SANS COMPTER LE WADISMIDY QUI GUETTE ET LES LOCALACTES 3 EN VUE,QUEL MACKY!

11.Posté par mont le 14/05/2014 12:02
vous auriez pu ne pas faire mention de la crise casamancaise. ce parallélisme est très dangereux.

sinon bravo

12.Posté par kadry koma le 14/05/2014 13:01
C'est aussi cela l'inconvénient de vouloir disserter sur tout. Parfois on peut être très pertinent dés fois non. Et selon moi l'exemple de KIDAL ou de la Casamance ne correspond pas aux attentes de Touba. Pour la Casamance c'est une question d'indépendance que Touba ne réclame pas et en ce qui concerne KIDAL seul un groupuscule semble se battre pour un tel statut.
Ce qu'il faut comprendre avec Touba c'est que la majorité de la population pense qu'il doit bénéficier d'un statut particulier et vu la position de l'ensemble des acteurs politiques qui adhère à cette idée il serait plus sage d'aller dans le sens de l'attente des populations. Si évidemment la démocratie c'est se soumettre à la volonté de la majorité.
En comparant Touba à la Casamance et à Kidal vous semblez ignorer que c'est un titre foncier ou l'autorité du guide suprême n'est et ne sera jamais remise en question. Et tout le monde sait à qui s'adresser en cas de problèmes à Touba ce qui n'est pas le cas forcément avec les exemples cités.
D'autre part j'ai l'impression que vous avez un réel problème avec la Casamance. En effet tout le monde se rappelle de votre intervention au palais sur la Casamance qui vous avez valu des remontrances de Wade. Arrêtez de trop insister sur ma région bon si vous avez des rêves cachés........
L'effet de dominos ne peut pas se produire Touba n'est pas tout bas.
Salam

13.Posté par bou le 14/05/2014 14:49
Si Macky valide cette liste, il sera poursuivi pour haute trahison pour avoir prêter serment de respecter et de faire respecter la constitution. Rendez-vous en 2017...

14.Posté par the king le 14/05/2014 15:09
Rirrrrrrrrrrres, cette liste passera toi aussi ibou c'est serigne touba kan méme wala da nga ko faté

15.Posté par baba le 14/05/2014 15:34
Est-ce que certaines personnes comprennent ce qu'est un titre foncier?
Nous à Dakar des maisons avec des titres fonciers mais est ce que cela signifie que
nous pouvons nous permettre de faire tout ce qu'on veut au mépris des lois du pays.
Le fanatisme ne doit pas nous pousser à tenir des propos incohérents.
Ne poussons pas le bouchon plus loin cela risque d'avoir des effets indésirables.
Après se sera avec Cambérène, ensuite Médina Gounass puis Ndiassane etc...
Soyons sérieux. Un état ne se construit pas sur des bases injustes.

16.Posté par ba le 14/05/2014 15:35
Essayons de comprendre son analyse sans passion,la Casamance pourrait avoir un statut spécial par une autonomie dans un senegal comme la province autonome de TRENTINO en ITALIE....

17.Posté par Gueye le 14/05/2014 15:36
Le sous-secteur de la distribution des produits pétroliers enregistre depuis quelques mois des faits inédits qui interpellent chacun de nous, aussi bien acteurs de la profession que simples sénégalais soucieux du développement ou mieux, pour reprendre le terme en vogue : l’émergence.

Nous dénoncions il y a quelques temps la reprise du réseau de Touba Oil par TOTAL Sénégal et la concession faite par SENAC- EIFFAGE de sites d’implantation de stations services de l’autoroute à péage à ladite multinationale.

Aujourd’hui, avec la même énergie, nous dénonçons le partenariat Orange Money- TOTAL au nom du principe du libre jeu de la concurrence.

En effet par ledit partenariat, Orange Money offre une recharge de 10% du montant des transactions effectuées dans les stations TOTAL Sénégal et seulement dans lesdites stations sur l’étendue du territoire. Ce partenariat offre un avantage concurrentiel exorbitant à TOTAL et introduit des distorsions importantes qui déséquilibrent les règles du marché parce que simplement, ORANGE subventionne les ventes de TOTAL.

Il est à rappeler qu’au Sénégal les prix des carburants sont homologués si bien que la marge distributeur reste comprise dans les limites déterminées par l’Etat. Cette marge, dégage une contribution de 4% pour le supercarburant et 4.49% pour le Gasoil.

Dès lors il apparait ainsi qu’en offrant 10% des transactions effectuées auprès de TOTAL à ses clients tel que mentionné dans le communiqué d’Orange daté du 19 Novembre 2013 et repris dans la campagne d’affichage et les spots télé, la société de téléphonie permet à la multinationale française d’avoir un avantage compétitif certain que la structure des prix ne peut lui offrir.

Dans un tel cas, il est bien évident que cette opération de co-branding Orange Money/TOTAL se fait au détriment des autres compagnies pétrolières et, contribue gravement à fausser les règles de la concurrence. Déjà sur certains axes routiers, les méfaits de cette opération de promotion qu’on pourrait qualifier d’entente illicite se constatent. L’on ne saurait contester une telle pratique si elle épousait l’esprit de la loi 98-31 du 14 Avril 1998 qui fixe le prix plafond des carburants, hélas toujours affiché à la pompe en raison des contraintes liées au niveau de la marge.

Afin que nul amalgame ne se fasse, nous soutenons toute initiative tendant à soulager les consommateurs sénégalais durement éprouvés par les niveaux des prix des carburants, mais souhaiterions que de telles mesures soient étendues à l’ensemble des acteurs de la profession si tant il est vrai que cette opération est seulement destinée à favoriser le paiement marchand par téléphone. En octroyant qu’à TOTAL Sénégal un tel avantage, Orange déstructure un marché encadré.

Nous invitons l’Etat au travers de la cellule de régulation de la concurrence de se saisir de cette affaire pour rétablir les règles de fonctionnement du marché.

Aussi, demandons-nous à l’Association Sénégalaise des Professionnels du Pétrole (ASPP) et aux Associations des Consommateurs, d’introduire une procédure aux fins d’annulation de la campagne de promotion et, d’étudier les modalités d’indemnisation de la profession au franc symbolique.

Enfin, disons-nous qu’une liaison n’est dangereuse que quand elle sape les fondements de l’équilibre général.

Il y a plus de trente cinq ans, Samba LY, un brillant intellectuel « marginal » qui avait tout perdu sauf la raison à son retour de la Métropole, arpentait les rue de Rufisque et inscrivait sur les murs de la vieille cité cette phrase hautement significative : « Tant vaut le franc, tant vaut la France. Sénégal teylène !!! »

Son cri de cœur est plus qu’actuel de nos jours…..

Il est encore à rappeler que Sonatel Orange est héritière de la société des télécommunications TELESENEGAL et, sans le travail d’expertise mené des années auparavant par cette société pionnière avec l’argent des contribuables sénégalais, elle n’aurait pas sa dimension actuelle. A ce titre elle a aussi le devoir d’accompagner toutes les entreprises sénégalaises pour faire de ce Sénégal un pays émergent.

18.Posté par PoudreAuxYeux! le 14/05/2014 15:38
@ kadry koma
Mais comment? Quelle majorité de la population? mais arrêter de dire des contre-vérites..
Si la "majorité de la population" dont tu veux te leurrer toi-même était vraie, Wade, qui a ouvert la boîte de pandores, serait encore au pouvoir aujourd'hui... suivez mon regard!

19.Posté par dofoub mouride le 14/05/2014 15:40
Ces pseudo intello au lieu de suivre l'islam suivent l'occident et ses tares. Tot ou tard elles regrétterons leurs positions sur ce débat car ya pa débat seul Dieu est juge et a donné à Borom Touba ce que nul n'obtiendra sur cette terre.
Je vous donne un seul exemple et je prend mon exemple et il faudra après le multiplier par milliers et vous verrez ce que ça donne. Ne faites pas attentions aux fautes nak on est sur un forum.
Moi je suis mouride, je me lève plusieurs fois dans l'année pour aller voir le marabout, une précision de taille, je ne suis ni son esclave ni son fils et je suis pas fou loin de là. Et pourtant je prend mon argent que j'ai gagné à la sueur de mon front, je me déplace jusque chez lui, je brave la chaleur et la faim, je fais des centaines de kilomètres, j'arrive et je patiente jusqu'à ce qu'il ouvre sa porte et qu'importe l'heure qu'il le fera. Je lui donne gracieusement l'argent et sans contre partie, des prières bien sûr (ils en font de toute façon à tous, même à ceux qui ne donnent rien), mais je suis déjà comblé de l'avoir vu même si je dois l'apercevoir de loin ça me suffit. En plus de cela je pleure comme si on m'avait fait du mal mais au contraire le fait de l'avoir vu m'a rempli le coeur de bonheur et je ne peux retenir des larmes. Ensuite, quand il appelle pour ses champs, je laisse le champ de mon père pour aller travailler dans son champ quitte à ce que mon champ soit mort. Ne vous inquiétez pas j'y vais avec mon père donc personne ne travaille notre champ jusqu'à ce que celui du marabout ne soit prêt.
Dites moi quel matière peut expliquer une telle attitude.
Ceci dépasse les analyses et autres explications d'un petit ou d'une petite sociologue, des plus grands anthropolgues, des plus éminents chercheurs et historiens, ceci c'est le mouridisme simplement. Il faut être dedans pour le comprendre, toute autre explication est fausse.
Donc vous voyez "chers autres" qui ne comprenaient rien en la voie du Serviteur privilégié du Prophète (PSL) et au fonctionnement de sa ville, quand on connait pas quelque chose, on doit s'empêcher d'en dire des conneries. Le Cheikh c'est du sérieux et vraiment il faut arrêter d'en dire du mal parce que celui qui fait ce que je viens de relater est capable de tout pour lui donc faites gaffe car Allah le défend et celui qui essaye de le discréditer (publiquement je veux dire et non dérrière un écran d'ordinateur) rencontrera sur son chemin ses dévoués disciples avant de goûter par ailleurs la géhenne préparée pour les mécréants.
A bon entendeur rendez vous devant le Maître des mondes incha Allah à Yawmalkhiyam lépp dina lèèr. Et on verra qui avait tort et qui a raison.

20.Posté par dofoub mouride le 14/05/2014 15:41
Ces pseudo intello au lieu de suivre l'islam suivent l'occident et ses tares. Tôt ou tard ils ou elles regretterons leurs positions sur ce débat car ya pa débat seul Dieu est juge et a donné à Borom Touba ce que nul n'obtiendra sur cette terre.
Je vous donne un seul exemple et je prend mon exemple et il faudra après le multiplier par milliers et vous verrez ce que ça donne. Ne faites pas attentions aux fautes nak on est sur un forum.
Moi je suis mouride, je me lève plusieurs fois dans l'année pour aller voir le marabout, une précision de taille, je ne suis ni son esclave ni son fils et je suis pas fou loin de là. Et pourtant je prend mon argent que j'ai gagné à la sueur de mon front, je me déplace jusque chez lui, je brave la chaleur et la faim, je fais des centaines de kilomètres, j'arrive et je patiente jusqu'à ce qu'il ouvre sa porte et qu'importe l'heure qu'il le fera. Je lui donne gracieusement l'argent et sans contre partie, des prières bien sûr (ils en font de toute façon à tous, même à ceux qui ne donnent rien), mais je suis déjà comblé de l'avoir vu même si je dois l'apercevoir de loin ça me suffit. En plus de cela je pleure comme si on m'avait fait du mal mais au contraire le fait de l'avoir vu m'a rempli le coeur de bonheur et je ne peux retenir des larmes. Ensuite, quand il appelle pour ses champs, je laisse le champ de mon père pour aller travailler dans son champ quitte à ce que mon champ soit mort. Ne vous inquiétez pas j'y vais avec mon père donc personne ne travaille notre champ jusqu'à ce que celui du marabout ne soit prêt.
Dites moi quel matière peut expliquer une telle attitude.
Ceci dépasse les analyses et autres explications d'un petit ou d'une petite sociologue, des plus grands anthropolgues, des plus éminents chercheurs et historiens, ceci c'est le mouridisme simplement. Il faut être dedans pour le comprendre, toute autre explication est fausse.
Donc vous voyez "chers autres" qui ne comprenaient rien en la voie du Serviteur privilégié du Prophète (PSL) et au fonctionnement de sa ville, quand on connait pas quelque chose, on doit s'empêcher d'en dire des conneries. Le Cheikh c'est du sérieux et vraiment il faut arrêter d'en dire du mal parce que celui qui fait ce que je viens de relater est capable de tout pour lui donc faites gaffe car Allah le défend et celui qui essaye de le discréditer (publiquement je veux dire et non dérrière un écran d'ordinateur) rencontrera sur son chemin ses dévoués disciples avant de goûter par ailleurs la géhenne préparée pour les mécréants.
A bon entendeur rendez vous devant le Maître des mondes incha Allah à Yawmalkhiyam lépp dina lèèr. Et on verra qui avait tort et qui a raison.

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