Avec le lancement officiel de son Contrat de performance présenté en 5 objectifs, 15 stratégies et 26 actions, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est engagée dans la voie qui doit la remettre dans une perspective d’excellence d’ici à 5 ans.
« Je m’engage à œuvrer au quotidien pour le renforcement de ce consensus qui nous vaut cette signature. J’invite toute la communauté universitaire à travailler à l’atteinte de ces objectifs, au profit de notre société pour la pleine participation de notre université au développement de notre pays et de l’Afrique ». Ces propos du Recteur Saliou Ndiaye consacrent officiellement le début de la mise en œuvre du contrat d’objectif qui lie l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Lequel, avec le concours de la Banque mondiale, a décidé de doter l’Ucad de plus de 9 milliards de FCfa dans les 5 prochaines années.
De son côté, l’Ucad s’est engagée à atteindre 5 objectifs principaux : l’amélioration de l’efficacité interne, l’utilisation des technologies de l’information dans les stratégies pédagogiques, le renforcement des liens avec le monde du travail, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, l’amélioration de la gouvernance. Le tout est décliné en 15 stratégies et 26 actions disséquées en programmes.
Se repositionner parmi les meilleures universités
Pour la conception de ce document sur lequel l’Ucad doit s’appuyer pour se repositionner parmi les meilleures universités africaines, il a fallu impliquer tous les acteurs de l’université. « La conception et la rédaction du contrat de performance sont le fruit de l’engagement de toutes les composantes de la communauté universitaire de l’Ucad et de ses partenaires. Ce consensus nous a valu ce document porteur d’un projet majeur pour notre université. Cette adhésion a été d’autant plus nécessaire que l’Ucad est constituée de 41 établissements, 1330 enseignants et chercheurs, 1313 agents administratifs, techniques et de service et 75.200 étudiants en "présentiel" et 35.000 en "distanciel" », a soutenu le Recteur Saliou Ndiaye.
Changement d’orientation stratégique
Certes, cette signature du contrat de performance est une formalité administrative et réglementaire, mais toujours est-il qu’elle marque, pour le ministre de l’Enseignement et de la Recherche Mary Teuw Niane, « le début du processus qui redonnera à l’Ucad ses lettres de noblesse », d’autant plus que « l’Ucad, mère de toutes les universités du Sénégal, a un rôle important à jouer dans la formation de ressources humaines de qualité qui, par leurs connaissances et leur savoir-faire, doivent participer à l’émergence économique du Sénégal ».
Mary Teuw Niane a l’intime conviction que le Cdp peut apporter des solutions aux nombreux problèmes auxquels est confrontée l’Ucad. Mais, pour ce faire, il a rappelé la nécessité d’un engagement sans faille de tous les acteurs.
Revenant sur les contrats de performance signés avec toutes les universités publiques du Sénégal, Mary Teuw Niane a expliqué qu’ils sont un moyen par lequel l’Etat, moyennant un financement additionnel, détermine dans certains domaines, les résultats à atteindre par les institutions universitaires, afin que le changement d’orientation stratégique dont celles-ci ont besoin soit une réalité. C’est dans ce cadre que le gouvernement, avec l’assistance technique et financière de la Banque Mondiale, mettra à la disposition de l’Université Cheikh Anta Diop des crédits additionnels d’un montant de 9.321.652.000 de FCfa pour les 5 prochaines années. Cela cadre parfaitement avec la nouvelle politique de l’enseignement supérieur définie par l’Etat.
« Au-delà de ce contrat de performance, c’est une nouvelle vision de l’enseignement supérieur que nous voulons impulser. Il s’agira, de plus en plus pour l’Etat, de conditionner l’augmentation des ressources des universités à l’obligation de performances à atteindre dans les domaines essentiels de leurs missions et conformément à la politique qu’il a définie pour le sous-secteur », a précisé le ministre. De manière plus globale, Mary Teuw Niane a réaffirmé que les Cdp ne sont pas des projets qui se suffiront à leur durée et à leurs résultats, ils doivent être considérés par les universités qui réussiront à les mettre en œuvre comme un tremplin qui leur servira de perspective de coopération, de partenariat et de recherche de financements dans le futur. « En effet, l’évaluation positive et progressive des Cdp permettra à l’université concernée, qui aura fait la preuve de ses succès en matière de gestion et de résultats académiques, de gagner la confiance des autorités politiques et des partenaires pour négocier en position avantageuse des conditions de prise en charge des programmes », a-t-il argué.
Perspective de coopération
La directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Mme Vera Songwé, a indiqué que le programme des Cdp est certes ambitieux, mais tout à fait réalisable. Car toutes les ressources financières nécessaires ont été octroyées aux universités concernées et que l’institution financière sera toujours prête à leur apporter son appui technique à chaque fois qu’elle sera sollicitée. Elle a rappelé que le Cdp de l’Ucad s’inscrit dans un programme plus vaste du gouvernement sénégalais et qu’à ce titre la Banque mondiale va le soutenir à hauteur de 100 millions de dollars dans la réalisation de différents projets majeurs.
El hadji Ibrahima THIAM
« Je m’engage à œuvrer au quotidien pour le renforcement de ce consensus qui nous vaut cette signature. J’invite toute la communauté universitaire à travailler à l’atteinte de ces objectifs, au profit de notre société pour la pleine participation de notre université au développement de notre pays et de l’Afrique ». Ces propos du Recteur Saliou Ndiaye consacrent officiellement le début de la mise en œuvre du contrat d’objectif qui lie l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Lequel, avec le concours de la Banque mondiale, a décidé de doter l’Ucad de plus de 9 milliards de FCfa dans les 5 prochaines années.
De son côté, l’Ucad s’est engagée à atteindre 5 objectifs principaux : l’amélioration de l’efficacité interne, l’utilisation des technologies de l’information dans les stratégies pédagogiques, le renforcement des liens avec le monde du travail, l’amélioration de la qualité de l’enseignement, l’amélioration de la gouvernance. Le tout est décliné en 15 stratégies et 26 actions disséquées en programmes.
Se repositionner parmi les meilleures universités
Pour la conception de ce document sur lequel l’Ucad doit s’appuyer pour se repositionner parmi les meilleures universités africaines, il a fallu impliquer tous les acteurs de l’université. « La conception et la rédaction du contrat de performance sont le fruit de l’engagement de toutes les composantes de la communauté universitaire de l’Ucad et de ses partenaires. Ce consensus nous a valu ce document porteur d’un projet majeur pour notre université. Cette adhésion a été d’autant plus nécessaire que l’Ucad est constituée de 41 établissements, 1330 enseignants et chercheurs, 1313 agents administratifs, techniques et de service et 75.200 étudiants en "présentiel" et 35.000 en "distanciel" », a soutenu le Recteur Saliou Ndiaye.
Changement d’orientation stratégique
Certes, cette signature du contrat de performance est une formalité administrative et réglementaire, mais toujours est-il qu’elle marque, pour le ministre de l’Enseignement et de la Recherche Mary Teuw Niane, « le début du processus qui redonnera à l’Ucad ses lettres de noblesse », d’autant plus que « l’Ucad, mère de toutes les universités du Sénégal, a un rôle important à jouer dans la formation de ressources humaines de qualité qui, par leurs connaissances et leur savoir-faire, doivent participer à l’émergence économique du Sénégal ».
Mary Teuw Niane a l’intime conviction que le Cdp peut apporter des solutions aux nombreux problèmes auxquels est confrontée l’Ucad. Mais, pour ce faire, il a rappelé la nécessité d’un engagement sans faille de tous les acteurs.
Revenant sur les contrats de performance signés avec toutes les universités publiques du Sénégal, Mary Teuw Niane a expliqué qu’ils sont un moyen par lequel l’Etat, moyennant un financement additionnel, détermine dans certains domaines, les résultats à atteindre par les institutions universitaires, afin que le changement d’orientation stratégique dont celles-ci ont besoin soit une réalité. C’est dans ce cadre que le gouvernement, avec l’assistance technique et financière de la Banque Mondiale, mettra à la disposition de l’Université Cheikh Anta Diop des crédits additionnels d’un montant de 9.321.652.000 de FCfa pour les 5 prochaines années. Cela cadre parfaitement avec la nouvelle politique de l’enseignement supérieur définie par l’Etat.
« Au-delà de ce contrat de performance, c’est une nouvelle vision de l’enseignement supérieur que nous voulons impulser. Il s’agira, de plus en plus pour l’Etat, de conditionner l’augmentation des ressources des universités à l’obligation de performances à atteindre dans les domaines essentiels de leurs missions et conformément à la politique qu’il a définie pour le sous-secteur », a précisé le ministre. De manière plus globale, Mary Teuw Niane a réaffirmé que les Cdp ne sont pas des projets qui se suffiront à leur durée et à leurs résultats, ils doivent être considérés par les universités qui réussiront à les mettre en œuvre comme un tremplin qui leur servira de perspective de coopération, de partenariat et de recherche de financements dans le futur. « En effet, l’évaluation positive et progressive des Cdp permettra à l’université concernée, qui aura fait la preuve de ses succès en matière de gestion et de résultats académiques, de gagner la confiance des autorités politiques et des partenaires pour négocier en position avantageuse des conditions de prise en charge des programmes », a-t-il argué.
Perspective de coopération
La directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, Mme Vera Songwé, a indiqué que le programme des Cdp est certes ambitieux, mais tout à fait réalisable. Car toutes les ressources financières nécessaires ont été octroyées aux universités concernées et que l’institution financière sera toujours prête à leur apporter son appui technique à chaque fois qu’elle sera sollicitée. Elle a rappelé que le Cdp de l’Ucad s’inscrit dans un programme plus vaste du gouvernement sénégalais et qu’à ce titre la Banque mondiale va le soutenir à hauteur de 100 millions de dollars dans la réalisation de différents projets majeurs.
El hadji Ibrahima THIAM
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