Des médecins polonais ont réalisé une incroyable prouesse médicale : pendant 55 jours, ils ont maintenu en vie une femme en état de mort cérébrale afin qu'elle puisse donner naissance à son bébé. Enceinte de seulement 17 semaines, la jeune maman a été déclarée décédée des suites d'un cancer du cerveau à son arrivée à l'hôpital de Wroclaw. Mais sa famille désirait préserver la vie du bébé : il fallait donc faire en sorte que la maman soit gardée en vie, afin que le bébé puisse se développer le plus longtemps possible dans le ventre de sa maman.
Lorsque la situation comportait trop de risques pour l'enfant, les médecins ont alors procédé à un accouchement par césarienne. Né à 26 semaines en ce début d'année, le petit garçon était alors un grand prématuré, ne pesant qu'un seul kilo. Toutefois, le Parisien rapporte qu'après trois mois de soins en néonatologie, l'état du bébé était stable, et ce dernier a pu quitter la maternité.
Un cas impressionnant qui reste extrêmement rare, comme le précise au Parisien la chef du département néonatologique de l'hôpital universitaire de Wroclaw : "Il est rarissime de réussir à maintenir une grossesse aussi peu avancée, à sa 17e ou 18e semaine, pendant si longtemps... C'était une longue bataille de 55 jours. Nous, néonatologues, on souhaitait que le petit homme devienne le plus grand possible mais un jour, un danger pour sa vie est devenu réel et nous avons opté pour l'accouchement".
Les médecins français se sont exprimés quant à cette naissance peu ordinaire. C'est le cas du Pr Michael Gryndberg, gynécologue obstétricien à l’hôpital Jean Verdier de Bondy sur le site France TV Info : "Il est fort probable que la mère était sous respiration artificielle. Dans ce cas, le cœur fonctionne, donc les échanges se font relativement normalement et ils permettent la survie des organes et leur alimentation en oxygène. Le placenta va donc jouer son rôle et alimenter le fœtus pour lui permettre de se développer. Les paramètres qui ont dû être surveillés chez ce fœtus sont, d’une part, les éventuelles malformations et, d’autre part, la croissance. C’est la croissance qui va permettre de dire si le bébé est suffisamment alimenté par le placenta, ce qui permet le développement de tous les organes".
Une bataille gagnée par l'équipe médicale, qui sera, on l'espère, le début d'une belle aventure pour le petit garçon !
Lorsque la situation comportait trop de risques pour l'enfant, les médecins ont alors procédé à un accouchement par césarienne. Né à 26 semaines en ce début d'année, le petit garçon était alors un grand prématuré, ne pesant qu'un seul kilo. Toutefois, le Parisien rapporte qu'après trois mois de soins en néonatologie, l'état du bébé était stable, et ce dernier a pu quitter la maternité.
Un cas impressionnant qui reste extrêmement rare, comme le précise au Parisien la chef du département néonatologique de l'hôpital universitaire de Wroclaw : "Il est rarissime de réussir à maintenir une grossesse aussi peu avancée, à sa 17e ou 18e semaine, pendant si longtemps... C'était une longue bataille de 55 jours. Nous, néonatologues, on souhaitait que le petit homme devienne le plus grand possible mais un jour, un danger pour sa vie est devenu réel et nous avons opté pour l'accouchement".
Les médecins français se sont exprimés quant à cette naissance peu ordinaire. C'est le cas du Pr Michael Gryndberg, gynécologue obstétricien à l’hôpital Jean Verdier de Bondy sur le site France TV Info : "Il est fort probable que la mère était sous respiration artificielle. Dans ce cas, le cœur fonctionne, donc les échanges se font relativement normalement et ils permettent la survie des organes et leur alimentation en oxygène. Le placenta va donc jouer son rôle et alimenter le fœtus pour lui permettre de se développer. Les paramètres qui ont dû être surveillés chez ce fœtus sont, d’une part, les éventuelles malformations et, d’autre part, la croissance. C’est la croissance qui va permettre de dire si le bébé est suffisamment alimenté par le placenta, ce qui permet le développement de tous les organes".
Une bataille gagnée par l'équipe médicale, qui sera, on l'espère, le début d'une belle aventure pour le petit garçon !
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