Les démocrates américains ont élu samedi 25 février à Atlanta leur nouveau leader, Tom Perez. Originaire de République dominicaine, Tom Perez, ancien secrétaire au Travail d'Obama, devient, à 55 ans, le premier Hispanique à prendre la tête du parti. Sa feuille de route est claire: contrer le président Donald Trump et réorganiser le parti pour revenir dans la majorité en 2018 et 2020.
« L’Amérique n’est l’Amérique, vraiment l’Amérique, que lorsque chacun reçoit son juste dû, et pas assez de gens le reçoivent. Nous voulons nous assurer que notre économie et notre pays profitent à tous, et pas seulement aux plus fortunés », a lancé le nouveau chef des démocrates, dont le premier objectif va être de renouer le dialogue avec un électorat qui s'est senti abandonné par le parti.
Appel à l'unité
Barack Obama a immédiatement salué l'élection de son ami, se disant convaincu qu'il saurait rassembler sa famille politique et « faire émerger une nouvelle génération de leaders ». Elu avec 235 voix sur 435 votants, Tom Perez, représentant l'establishment démocrate, affrontait Keith Ellison, élu noir du Minnesota devenu musulman, qui avait, lui, le soutien de Bernie Sanders et des progressistes.
Ces derniers ont gardé un mauvais souvenir de la façon dont Bernie avait été traité par le comité national accusé d’avoir favorisé Hillary Clinton. Pour effacer cette mauvaise rancune, le premier geste de Perez a donc été de faire approuver immédiatement son rival comme vice-président du comité. Et de lancer un appel à l’unité, rapporte notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet.
Tom Perez a souligné qu'il s'agissait d'un moment à part dans l'histoire de son parti que les Américains étudieraient dans plusieurs années. « Ils nous demanderont : où étiez-vous en 2017 lorsque nous avions le pire président de l'histoire des Etats-Unis? Et nous serons capables de répondre que nous avons rassemblé le parti démocrate et que ce président n'a fait qu'un mandat ».
Affronter Trump
Le président du parti n'a pas la même fonction aux Etats-Unis que dans d'autres démocraties. Il n'est pas traditionnellement le visage de l'opposition, un rôle plutôt dévolu aux chefs de groupes au Congrès, et ne fixe pas à lui seul les grands axes du parti.
Mais après la défaite d'Hillary Clinton, cette élection a suscité une attention particulière. Beaucoup de militants veulent que le nouveau chef porte la contradiction à Donald Trump de façon plus médiatique et plus forte.
Durant les débats, Tom Perez comme Keith Ellison ont souligné que leur parti devait retisser le lien perdu avec les classes populaires et les travailleurs, notamment blancs, dont beaucoup ont été séduits par le discours populiste de Donald Trump en novembre.
« L’Amérique n’est l’Amérique, vraiment l’Amérique, que lorsque chacun reçoit son juste dû, et pas assez de gens le reçoivent. Nous voulons nous assurer que notre économie et notre pays profitent à tous, et pas seulement aux plus fortunés », a lancé le nouveau chef des démocrates, dont le premier objectif va être de renouer le dialogue avec un électorat qui s'est senti abandonné par le parti.
Appel à l'unité
Barack Obama a immédiatement salué l'élection de son ami, se disant convaincu qu'il saurait rassembler sa famille politique et « faire émerger une nouvelle génération de leaders ». Elu avec 235 voix sur 435 votants, Tom Perez, représentant l'establishment démocrate, affrontait Keith Ellison, élu noir du Minnesota devenu musulman, qui avait, lui, le soutien de Bernie Sanders et des progressistes.
Ces derniers ont gardé un mauvais souvenir de la façon dont Bernie avait été traité par le comité national accusé d’avoir favorisé Hillary Clinton. Pour effacer cette mauvaise rancune, le premier geste de Perez a donc été de faire approuver immédiatement son rival comme vice-président du comité. Et de lancer un appel à l’unité, rapporte notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet.
Tom Perez a souligné qu'il s'agissait d'un moment à part dans l'histoire de son parti que les Américains étudieraient dans plusieurs années. « Ils nous demanderont : où étiez-vous en 2017 lorsque nous avions le pire président de l'histoire des Etats-Unis? Et nous serons capables de répondre que nous avons rassemblé le parti démocrate et que ce président n'a fait qu'un mandat ».
Affronter Trump
Le président du parti n'a pas la même fonction aux Etats-Unis que dans d'autres démocraties. Il n'est pas traditionnellement le visage de l'opposition, un rôle plutôt dévolu aux chefs de groupes au Congrès, et ne fixe pas à lui seul les grands axes du parti.
Mais après la défaite d'Hillary Clinton, cette élection a suscité une attention particulière. Beaucoup de militants veulent que le nouveau chef porte la contradiction à Donald Trump de façon plus médiatique et plus forte.
Durant les débats, Tom Perez comme Keith Ellison ont souligné que leur parti devait retisser le lien perdu avec les classes populaires et les travailleurs, notamment blancs, dont beaucoup ont été séduits par le discours populiste de Donald Trump en novembre.
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