Injustifiée, déraisonnable, infondée… Les dirigeants canadiens et québécois manquent de qualificatifs pour dénoncer la décision américaine d'imposer une taxe sur le bois canadien destiné au marché américain. Le Premier ministre Justin Trudeau est monté au créneau lors d'une visite dans une entreprise informatique.
«Mon travail consiste à m'élever pour défendre les intérêts canadiens, qu'il s'agisse de bois de construction ou de logiciels, a-t-il déclaré. Nos économies sont incroyablement liées, et il ne s'agit pas d'une relation dans un seul sens. Il y a des millions d'emplois bien rémunérés aux Etats-Unis qui dépendent d'une bonne circulation des biens et des services entre nos deux pays ».
Arbres à moindre coût
Les producteurs américains forestiers sont convaincus que leurs concurrents canadiens ont accès à des arbres à moindre coût. Par conséquent, certaines compagnies forestières du Canada pourraient avoir à payer des droits d'exportations sur des ventes déjà effectuées depuis trois mois, en plus des 20% imposés sur les exportations actuelles.
Selon Raymond Chrétien, qui représente le gouvernement québécois dans ces négociations, les Américains ont un objectif bien précis. « C’est une question de part de marché, explique-t-il. La dernière fois, c’était 31% du marché américain qui était réservé à des exportations canadiennes, et maintenant, ils veulent baisser ce chiffre ».
À en croire cet ancien diplomate, l'industrie forestière américaine voudrait que le marché de la construction aux États-Unis n'achète pas plus de 20% de bois canadien chaque année
«Mon travail consiste à m'élever pour défendre les intérêts canadiens, qu'il s'agisse de bois de construction ou de logiciels, a-t-il déclaré. Nos économies sont incroyablement liées, et il ne s'agit pas d'une relation dans un seul sens. Il y a des millions d'emplois bien rémunérés aux Etats-Unis qui dépendent d'une bonne circulation des biens et des services entre nos deux pays ».
Arbres à moindre coût
Les producteurs américains forestiers sont convaincus que leurs concurrents canadiens ont accès à des arbres à moindre coût. Par conséquent, certaines compagnies forestières du Canada pourraient avoir à payer des droits d'exportations sur des ventes déjà effectuées depuis trois mois, en plus des 20% imposés sur les exportations actuelles.
Selon Raymond Chrétien, qui représente le gouvernement québécois dans ces négociations, les Américains ont un objectif bien précis. « C’est une question de part de marché, explique-t-il. La dernière fois, c’était 31% du marché américain qui était réservé à des exportations canadiennes, et maintenant, ils veulent baisser ce chiffre ».
À en croire cet ancien diplomate, l'industrie forestière américaine voudrait que le marché de la construction aux États-Unis n'achète pas plus de 20% de bois canadien chaque année
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