ENERGIE : Macky Sall annonce l’entrée de la phase d’exploitation commerciale de Tobène en 2016


Le Chef de l’Etat Macky Sall a, lors de la revue à mi-parcours des programmes de l’Association internationale de développement, indiqué l’entrée de la phase d’exploitation commerciale de la centrale de Tobène en 2016. «  Au cours des trois dernières années, le volume annuel des engagements de l’IDA est resté en constante augmentation,  atteignant 19 milliards de dollars US, dont environ 50 % pour l'Afrique.  Ces ressources ont servi à financer la construction d’infrastructures dans les secteurs des Transports, de l’Energie, de l’Assainissement et de l’accès à l’eau potable ; de même que des projets et programmes dans les domaines de la Santé, de l’Education, de l’Agriculture et des technologies de l’information et  de la communication. » dira t-il.
« Au-delà de ce constat sommaire, je voudrais à titre d’exemple, saluer la contribution positive de la Banque mondiale dans le secteur de l’énergie. La garantie de la Banque va en effet fournir un mécanisme de renforcement du crédit pour les paiements de la SENELEC.  La disponibilité de cette garantie a facilité l’engagement de capitaux privés pour le projet Tobène qui entrera en phase d’exploitation commerciale dès 2016 ; sans compter l’appui budgétaire d’un montant de 30 millions de dollars US en soutien au programme de réformes du Gouvernement du Sénégal », ajoutera le Président Sénégalais.
A ce jour, le portefeuille de la Banque mondiale au Sénégal comprend fera t’il savoir 23 projets actifs dont quatre projets régionaux, pour un montant total d’environ un milliard 304 millions de dollars US.  Ces opérations portent sur l’Agriculture et le Développement rural, l’Energie et les Mines, l’Education, l’Eau et l’Assainissement, le Transport, la Protection sociale, la Pêche et la Gouvernance dira t-il.
Cependant, indiquera le chef de l’Etat lors de son discours, il reste que le recours au guichet non concessionnel de l'IDA ne devrait pas être une fin en soi. « Les financements recherchés doivent servir à soutenir des projets rentables et à fort impact sur la croissance économique, l'emploi, les exportations et la réduction de la pauvreté. C'est pourquoi nos pays s’évertuent à renforcer leur système national de planification des investissements publics et de systématiser, dans le choix des investissements, les analyses coûts-bénéfices ou coûts-avantages».
Après trois décennies, de relations Afrique-IDA, un niveau de partenariat très appréciable a été atteint selon Macky Sall. Pour qui il est souhaitable aujourd’hui, de s’orienter vers une plus grande flexibilité des interventions de la Banque mondiale, à travers par exemple, un recours accru aux appuis budgétaires et aux programmes, plutôt qu’aux projets.
Mercredi 18 Novembre 2015




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