Dakaractu n'a pas l'habitude de se prononcer sur le mode de traitement médiatique de l'actualité. Mais aujourd'hui, devant la manière dont nous (médias) avons relayé les obsèques de notre collègue Déguène Chimère Babou, nous sommes obligés d'élever la voix. Au Sénégal, nous (les médias) avons franchi toutes les lignes jaunes et rouges tracées par notre profession, et ça depuis longtemps. Nous estimons que les images de l'enterrement de Mme Babou n'ont pas leur place dans un article de presse. Il aurait juste fallu montrer quelques unes des photos des proches et amis sans tomber dans un voyeurisme qui a poussé à la diffusion de celles montrant la dépouille au moment de sa mise sous terre.
Encore une fois, il ne s'agit pas pour Dakaractu de jouer au moralisateur ou donneur de leçons, mais il faut reconnaître que notre profession a de sérieux problèmes de responsabilité et de déontologie qui méritent que nous mêmes les réglions avant qu'il ne soit trop tard. Nous avons jugé utile de rien publier qui puisse offenser la famille de Déguène, rien qui puisse souiller son remarquable sens de la dignité qui a fait sa marque de fabrique.
Nous ne sommes pas exempts de reproches à Dakaractu, loin s'en faut, mais nous avons fait le pari d'un traitement humble, sans fard de l'actualité. On nous reproche notre sobriété, mais c'est un choix éditorial. Nous privilégeons la qualité au détriment de la course pleine de dérives aux clics.
C'est donc pour toutes ces raisons que nous n'avons pas diffusé les images des obsèques de Déguène Chimère, comme nous le ferons à l'endroit de tous les êtres humains qui sont d'égal dignité à nos yeux.
Encore une fois, il ne s'agit pas pour Dakaractu de jouer au moralisateur ou donneur de leçons, mais il faut reconnaître que notre profession a de sérieux problèmes de responsabilité et de déontologie qui méritent que nous mêmes les réglions avant qu'il ne soit trop tard. Nous avons jugé utile de rien publier qui puisse offenser la famille de Déguène, rien qui puisse souiller son remarquable sens de la dignité qui a fait sa marque de fabrique.
Nous ne sommes pas exempts de reproches à Dakaractu, loin s'en faut, mais nous avons fait le pari d'un traitement humble, sans fard de l'actualité. On nous reproche notre sobriété, mais c'est un choix éditorial. Nous privilégeons la qualité au détriment de la course pleine de dérives aux clics.
C'est donc pour toutes ces raisons que nous n'avons pas diffusé les images des obsèques de Déguène Chimère, comme nous le ferons à l'endroit de tous les êtres humains qui sont d'égal dignité à nos yeux.
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