En quoi ce séminaire est-il important pour la frange estudiantine de votre mouvement ?
Depuis l’Assemblée générale constitutive de la coordination, les étudiants patriotes n’ont cessé, chacun en ce qui le concerne, de massifier le parti. Au-delà même des étudiants, les militants sont en train de mener une campagne de retrouvailles, d’orientations extraordinaires. Aujourd’hui, nous sommes dans un tournant important. Nous avons engagé la phase de transformation du Mpd/Ligguey en parti politique. Nous sommes en train de travailler sur la finalisation de l’avant-projet des textes réglementaires et la charte idéologique du futur parti. Nous avons décidé, dans le cadre de la formation idéologique des militants du parti, de commencer d’abord par les étudiants qui sont déjà des cadres.
Donc, c’est la rupture totale avec le Pds ?
Je ne connais pas dans le monde quelqu’un qui est membre de deux partis politiques. Le jour où le Mpd sera un parti, je serai exclusivement membre du Mpd. C’est clair !
Fermez-vous ainsi toutes les issues d’éventuelles retrouvailles avec le Pds ?
Les coalitions sont un cadre de retrouvailles. Le Mpd/Liggey est d’obédience libérale. Mais le travail politique va au-delà des partis. Je ne dirai jamais à fontaine que je ne boirai jamais de ton eau. L’essentiel pour nous, c’est de donner à chacun le respect digne à son rang dans le cadre d’une cohabitation que nous voulons pacifique et harmonieuse de l’espace politique sénégalais.
Seriez-vous en train de massifier le mouvement en vue des élections locales ?
Notre objectif principal, c’est l’élection présidentielle. Nous nous focalisons sur la conquête présidentielle même si nous accordons beaucoup d’importance aux élections locales. Mais le moment venu, il faut être réaliste. Pour ces Locales, le délai est tellement court. On n’a pas la prétention encore moins les moyens financiers de faire un maillage du territoire national avant les élections. Là où nous sommes bien organisés, nous allons partir en compétition.
Est-ce à dire que Dr Aliou Sow est candidat en 2017?
En tant que croyant, je ne dois pas le dire. En tant que quelqu’un qui est respectueux des militants avec qui il travaille, je ne dois pas le dire. Lorsque le Mpd/Liggey sera un parti politique, seul le parti aura la souveraineté, le moment venu, de désigner son candidat, de l’accompagner et de le parrainer.
Vous ne l’excluez pas quand même ?
Mais je vous dis que depuis la perte du pouvoir le 25 mars 2012, chaque jour, dans mes actions, dans mes comportements, dans mes démarches, dans mes réflexions, dans mes analyses, je mets au cœur la préoccupation de pouvoir porter une ambition présidentielle crédible et d’être prêt, le moment venu, de faire partie de ceux-là qui feront le plus rêver positivement les Sénégalais.
Quel est votre point de vue sur le départ de Idrissa Seck de Bennoo Bokk Yaakaar ?
Je l’ai prédit il y a un an. Pour moi, c’est un épiphénomène. Mais au moins cela participe à la clarification du jeu politique sénégalais ne serait-ce qu’en abrégeant la durée du faux jeu, d’une fausse amitié ou d’une amitié concurrentielle qui a commencé à faire trop de bruit. De mon point de vue, cela ne surprend pas. Que ce soit le Président Macky Sall, que ce soit Idrissa Seck, que ce soit tous les autres partis politiques qui sont dans la coalition (Ndlr : Benno Bokk Yaakaar) qui a fait perdre le régime libéral, ils sont tous co-responsables de l’Etat du pays aujourd’hui et demain. S’ils sont incapables de pouvoir s’entendre sur l’essentiel comment ils peuvent changer la situation des Sénégalais sur le plan économique et social. Je n’y crois pas.
Récusez-vous Abdoulaye Daouda Diallo à l’Intérieur comme la majorité de l’opposition ?
Là, ma position est claire. Si un jour je deviens président de la République du Sénégal, je nommerai, ministre de l’Intérieur, parmi ceux-là qui sont les plus fidèles, qui m’ont accompagné dans mon combat politique et qui est de mon parti ou qui est Sénégalais en qui je fais entièrement confiance de par sa compétence, sa moralité, sa loyauté vis-à-vis de ma politique, de ma ligne et de ma vision pour le Sénégal. Le système électoral sénégalais est assez crédible, assez fiabilisé. On a l’un des systèmes les plus fiables au monde.
La polémique enfle autour de l’Acte III de la décentralisation. En tant qu’ancien ministre de la Décentralisation, quelle lecture en faites-vous ?
L’acte 3 de la décentralisation a plusieurs composantes. S’il s’agit de la communalisation intégrale, il ne faut pas qu’ils (Ndlr : pouvoir) s’approprient cette initiative. Bien avant de quitter le ministère, c’est le projet que j’avais engagé et c’était ma préoccupation principale ne serait-ce que pour conformer le Sénégal aux règles internationales. Pour faciliter la coopération décentralisée, il fallait transformer les communautés rurales en communes rurales. L’Acte3 de la décentralisation doit seulement aller au-delà des pôles régionaux, de la communalisation intégrale et la départementalisation. Sur le plan de la décentralisation, en moins d’un an et demi, ils ont nommé trois ministres. L’Acte3 dans sa globalité comporte des aspects positifs, mais aussi des aspects négatifs. Je pense que Macky Sall devrait ouvrir des concertations nationales parce qu’il s’agit de redécouper le pays. Ce n’est pas une affaire de parti ou de clan.
L'Observateur
Depuis l’Assemblée générale constitutive de la coordination, les étudiants patriotes n’ont cessé, chacun en ce qui le concerne, de massifier le parti. Au-delà même des étudiants, les militants sont en train de mener une campagne de retrouvailles, d’orientations extraordinaires. Aujourd’hui, nous sommes dans un tournant important. Nous avons engagé la phase de transformation du Mpd/Ligguey en parti politique. Nous sommes en train de travailler sur la finalisation de l’avant-projet des textes réglementaires et la charte idéologique du futur parti. Nous avons décidé, dans le cadre de la formation idéologique des militants du parti, de commencer d’abord par les étudiants qui sont déjà des cadres.
Donc, c’est la rupture totale avec le Pds ?
Je ne connais pas dans le monde quelqu’un qui est membre de deux partis politiques. Le jour où le Mpd sera un parti, je serai exclusivement membre du Mpd. C’est clair !
Fermez-vous ainsi toutes les issues d’éventuelles retrouvailles avec le Pds ?
Les coalitions sont un cadre de retrouvailles. Le Mpd/Liggey est d’obédience libérale. Mais le travail politique va au-delà des partis. Je ne dirai jamais à fontaine que je ne boirai jamais de ton eau. L’essentiel pour nous, c’est de donner à chacun le respect digne à son rang dans le cadre d’une cohabitation que nous voulons pacifique et harmonieuse de l’espace politique sénégalais.
Seriez-vous en train de massifier le mouvement en vue des élections locales ?
Notre objectif principal, c’est l’élection présidentielle. Nous nous focalisons sur la conquête présidentielle même si nous accordons beaucoup d’importance aux élections locales. Mais le moment venu, il faut être réaliste. Pour ces Locales, le délai est tellement court. On n’a pas la prétention encore moins les moyens financiers de faire un maillage du territoire national avant les élections. Là où nous sommes bien organisés, nous allons partir en compétition.
Est-ce à dire que Dr Aliou Sow est candidat en 2017?
En tant que croyant, je ne dois pas le dire. En tant que quelqu’un qui est respectueux des militants avec qui il travaille, je ne dois pas le dire. Lorsque le Mpd/Liggey sera un parti politique, seul le parti aura la souveraineté, le moment venu, de désigner son candidat, de l’accompagner et de le parrainer.
Vous ne l’excluez pas quand même ?
Mais je vous dis que depuis la perte du pouvoir le 25 mars 2012, chaque jour, dans mes actions, dans mes comportements, dans mes démarches, dans mes réflexions, dans mes analyses, je mets au cœur la préoccupation de pouvoir porter une ambition présidentielle crédible et d’être prêt, le moment venu, de faire partie de ceux-là qui feront le plus rêver positivement les Sénégalais.
Quel est votre point de vue sur le départ de Idrissa Seck de Bennoo Bokk Yaakaar ?
Je l’ai prédit il y a un an. Pour moi, c’est un épiphénomène. Mais au moins cela participe à la clarification du jeu politique sénégalais ne serait-ce qu’en abrégeant la durée du faux jeu, d’une fausse amitié ou d’une amitié concurrentielle qui a commencé à faire trop de bruit. De mon point de vue, cela ne surprend pas. Que ce soit le Président Macky Sall, que ce soit Idrissa Seck, que ce soit tous les autres partis politiques qui sont dans la coalition (Ndlr : Benno Bokk Yaakaar) qui a fait perdre le régime libéral, ils sont tous co-responsables de l’Etat du pays aujourd’hui et demain. S’ils sont incapables de pouvoir s’entendre sur l’essentiel comment ils peuvent changer la situation des Sénégalais sur le plan économique et social. Je n’y crois pas.
Récusez-vous Abdoulaye Daouda Diallo à l’Intérieur comme la majorité de l’opposition ?
Là, ma position est claire. Si un jour je deviens président de la République du Sénégal, je nommerai, ministre de l’Intérieur, parmi ceux-là qui sont les plus fidèles, qui m’ont accompagné dans mon combat politique et qui est de mon parti ou qui est Sénégalais en qui je fais entièrement confiance de par sa compétence, sa moralité, sa loyauté vis-à-vis de ma politique, de ma ligne et de ma vision pour le Sénégal. Le système électoral sénégalais est assez crédible, assez fiabilisé. On a l’un des systèmes les plus fiables au monde.
La polémique enfle autour de l’Acte III de la décentralisation. En tant qu’ancien ministre de la Décentralisation, quelle lecture en faites-vous ?
L’acte 3 de la décentralisation a plusieurs composantes. S’il s’agit de la communalisation intégrale, il ne faut pas qu’ils (Ndlr : pouvoir) s’approprient cette initiative. Bien avant de quitter le ministère, c’est le projet que j’avais engagé et c’était ma préoccupation principale ne serait-ce que pour conformer le Sénégal aux règles internationales. Pour faciliter la coopération décentralisée, il fallait transformer les communautés rurales en communes rurales. L’Acte3 de la décentralisation doit seulement aller au-delà des pôles régionaux, de la communalisation intégrale et la départementalisation. Sur le plan de la décentralisation, en moins d’un an et demi, ils ont nommé trois ministres. L’Acte3 dans sa globalité comporte des aspects positifs, mais aussi des aspects négatifs. Je pense que Macky Sall devrait ouvrir des concertations nationales parce qu’il s’agit de redécouper le pays. Ce n’est pas une affaire de parti ou de clan.
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