Dr ALIOU SOW PRESIDENT DU MOUVEMENT DES PATRIOTES POUR LE DEVELOPPEMENT/LIGGEY - «Idrissa Seck est co-responsable de la situation actuelle difficile du pays» a

L’ancien ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Dr Aliou Sow s’est confié à «L’Observateur» à l’occasion du séminaire de formation organisé par la Coordination des élèves et étudiants patriotes (Ceep) à l’Endss, samedi dernier. Entretien…


Dr ALIOU SOW PRESIDENT DU MOUVEMENT DES PATRIOTES POUR LE DEVELOPPEMENT/LIGGEY - «Idrissa Seck est co-responsable de la situation actuelle difficile du pays» a
En quoi ce séminaire est-il important pour la frange estudiantine de votre mouvement ?

Depuis l’Assemblée générale constitutive de la coordination, les étudiants patriotes n’ont cessé, chacun en ce qui le concerne, de massifier le parti. Au-delà même des étudiants, les militants sont en train de mener une campagne de retrouvailles, d’orientations extraordinaires. Aujourd’hui, nous sommes dans un tournant important. Nous avons engagé la phase de transformation du Mpd/Ligguey en parti politique. Nous sommes en train de travailler sur la finalisation de l’avant-projet des textes réglementaires et la charte idéologique du futur parti. Nous avons décidé, dans le cadre de la formation idéologique des militants du parti, de commencer d’abord par les étudiants qui sont déjà des cadres.
 
Donc, c’est la rupture totale avec le Pds ?

Je ne connais pas dans le monde quelqu’un qui est membre de deux partis politiques. Le jour où le Mpd sera un parti, je serai exclusivement membre du Mpd. C’est clair !

Fermez-vous ainsi toutes les issues d’éventuelles retrouvailles avec le Pds ?

Les coalitions sont un cadre de retrouvailles. Le Mpd/Liggey est d’obédience libérale. Mais le travail politique va au-delà des partis. Je ne dirai jamais à fontaine que je ne boirai jamais de ton eau. L’essentiel pour nous, c’est de donner à chacun le respect digne à son rang dans le cadre d’une cohabitation que nous voulons pacifique et harmonieuse de l’espace politique sénégalais. 

Seriez-vous en train de massifier le mouvement en vue des élections locales ?

Notre objectif principal, c’est l’élection présidentielle. Nous nous focalisons sur la conquête présidentielle même si nous accordons beaucoup d’importance aux élections locales. Mais le moment venu, il faut être réaliste. Pour ces Locales, le délai est tellement court. On n’a pas la prétention encore moins les moyens financiers de faire un maillage du territoire national avant les élections. Là où nous sommes bien organisés, nous allons partir en compétition.

Est-ce à dire que Dr Aliou Sow est candidat en 2017?      

En tant que croyant, je ne dois pas le dire. En tant que quelqu’un qui est respectueux des militants avec qui il travaille, je ne dois pas le dire. Lorsque le Mpd/Liggey sera un parti politique, seul le parti aura la souveraineté, le moment venu, de désigner son candidat, de l’accompagner et de le parrainer.

Vous ne l’excluez pas quand même ?     

Mais je vous dis que depuis la perte du pouvoir le 25 mars 2012, chaque jour, dans mes actions, dans mes comportements, dans mes démarches, dans mes réflexions, dans mes analyses, je mets au cœur la préoccupation de pouvoir porter une ambition présidentielle crédible et d’être prêt, le moment venu, de faire partie de ceux-là qui feront le plus rêver positivement les Sénégalais. 
 
Quel est votre point de vue sur le départ de Idrissa Seck de Bennoo Bokk Yaakaar ?

Je l’ai prédit il y a un an. Pour moi, c’est un épiphénomène. Mais au moins cela participe à la clarification du jeu politique sénégalais ne serait-ce qu’en abrégeant la durée du faux jeu, d’une fausse amitié ou d’une amitié concurrentielle qui a commencé à faire trop de bruit. De mon point de vue, cela ne surprend pas. Que ce soit le Président Macky Sall, que ce soit Idrissa Seck, que ce soit tous les autres partis politiques qui sont dans la coalition (Ndlr : Benno Bokk Yaakaar) qui a fait perdre le régime libéral, ils sont tous co-responsables de l’Etat du pays aujourd’hui et demain. S’ils sont incapables de pouvoir s’entendre sur l’essentiel comment ils peuvent changer la situation des Sénégalais sur le plan économique et social. Je n’y crois pas.

Récusez-vous Abdoulaye Daouda Diallo à l’Intérieur comme la majorité de l’opposition ?                                                                                                                        

Là, ma position est claire. Si un jour je deviens président de la République du Sénégal, je nommerai, ministre de l’Intérieur, parmi ceux-là qui sont les plus fidèles, qui m’ont accompagné dans mon combat politique et qui est de mon parti ou qui est Sénégalais en qui je fais entièrement confiance de par sa compétence, sa moralité, sa loyauté vis-à-vis de ma politique, de ma ligne et de ma vision pour le Sénégal. Le système électoral sénégalais est assez crédible, assez fiabilisé. On a l’un des systèmes les plus fiables au monde.

La polémique enfle autour de l’Acte III de la décentralisation. En tant qu’ancien ministre de la Décentralisation, quelle lecture en faites-vous ?

L’acte 3 de la décentralisation a plusieurs composantes. S’il s’agit de la communalisation intégrale, il ne faut pas qu’ils (Ndlr : pouvoir) s’approprient cette initiative. Bien avant de quitter le ministère, c’est le projet que j’avais engagé et c’était ma préoccupation principale ne serait-ce que pour conformer le Sénégal aux règles internationales. Pour faciliter la coopération décentralisée, il fallait transformer les communautés rurales en communes rurales. L’Acte3 de la décentralisation doit seulement aller au-delà des pôles régionaux, de la communalisation intégrale et la départementalisation. Sur le plan de la décentralisation, en moins d’un an et demi, ils ont nommé trois ministres. L’Acte3 dans sa globalité comporte des aspects positifs, mais aussi des aspects négatifs. Je pense que Macky Sall devrait ouvrir des concertations nationales parce qu’il s’agit de redécouper le pays. Ce n’est pas une affaire de parti ou de clan.

L'Observateur

 
Lundi 16 Septembre 2013




1.Posté par sirey le 16/09/2013 20:15
Quand Aliou Sow, ne jurait que par Wade, et aujourd'hui comme le dos n'est plus au pouvoir, il tourne le dos à ce dernier et à son parti qui lui a tout donné. Dr Aliou Sow toi aussi!!!

2.Posté par Mactar hann le 16/09/2013 21:04
Quelqu'un qui ne peut pas gérer sa femme comment peut prétrendre diriger un parti politique?

Amy SAMAKE omar sarr la gueume ndakh mokaye diame you safe. Gore dafaye deugueur ande ake tangore ahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa lol

3.Posté par LPV le 16/09/2013 23:05
REWMI – APR, Pour que nul n’en ignore !! (Haby Sirah DIA)

Rewmi ne pouvait pas se taire face aux dérives claniques, aux manques de visions de l’actuel régime et aux problèmes économiques vécus par la quasi-totalité des sénégalais. Ils ont sonné l’alerte à temps, très tôt d’ailleurs jusqu’à ce qu’on lui reconnaisse sa claire vision en feignant changer d’orientation politique et économique avec le remaniement survenu le 01 Sept 2013. Mais l’APR n’a pas pour autant cessé de les mépriser, de les piétiner, de les considérer comme rien du tout, de leur refuser leur liberté d’action et de ton pour finalement leur demander purement et simplement de quitter la coalition Benno Bokk Yakar (BBY). Devrait on se mentir entre membre d’une même coalition dans le seul but de se faire plaisir au dépend du peuple sénégalais qui nourrit beaucoup d’espoir sur BBY ? En l’absence de cadre de concertation formelle comment les orientations stratégiques sont prises par BBY (vous imaginez aisément qu’il n’y en a pas) ? Et quelles sont les mécanismes définis pour conseiller à bon escient le Président de la République sans passer par les médias (ils n’ont été non plus mis en place) ? Si à coté de tous ces manquements, tout ce qui est dit par le leader de Rewmi pour la bonne marche de la gestion étatique, est pris pour de la mauvaise parole, alors qu’en sourdine l’APR et son Président appliquent les bons conseils du maire de Thiés, l’idéal, la logique voudrait qu’ils quittent cette barque d’hypocrites qui ne mène pas à bon port. On ne gère pas un Etat avec ses émotions et en tâtonnant. La gestion d’un Etat est si sérieuse qu’on n’a pas le droit de faire dans le pilotage à vu encore moins dans les gonfle-dégonfles joues (question de paraître sérieux !). Il faut de la planification et de la méthode !

Mais, la démarche de l’APR a toujours été emprunte de mesquinerie. Adepte de la dissimulation, le Président de l’APR, Macky Sall, n’a jamais porté Idrissa Seck dans son cœur (c’est un secret de polichinelle). Il a essayé de le tuer politiquement, en 2005, relatant devant le corps diplomatique de « fausses vérités », il a, par la suite, refusé à son parti un récépissé avec des arguments à dormir debout, et là il cherche à neutraliser un parti qu’il considère comme « adversaire politique » au moment où ce dernier l’a plusieurs fois renouvelé son ambition de cheminer avec lui dans le cadre de la coalition présidentielle (BBY). Mais son obsession est telle qu’il ne peut pas le considérer comme un allié. Il met ainsi son projet d’isolement en marche. Débauchages dans les rangs d’un « adversaire politique », absence de concertation sur les questions majeures qui concernent et le pays et la coalition alors qu’ils n’ont de cesse de réclamer loyauté et allégeance de la part de Rewmi. C’est ainsi que jalons après jalons, Macky et son parti ont décidé de se séparer de Rewmi.

Tout le monde sait aujourd’hui que c’est bien l’APR de Macky Sall qui est à l’origine de la rupture du 11 Sept 2013. Rewmi et Idrissa Seck ont déclaré, depuis l’annonce de leur soutien aux candidats de la coalition Macky 2012, ne servir que la Nation et jamais un clan. Cette vision claire de défendre tout ce qui est convenable et de déplorer tout ce qui est blâmable, n’a pas trouvé un écho favorable au sein de l’APR. Ils ne veulent pas entendre une voix discordante leur disant la vérité. Ils ont par conséquent orchestré la mise à écart de Rewmi et sont entrain de déployer, avec les mêmes méthodes que Wade, la machine à diaboliser le leader de Rewmi. Ils tentent de le peindre aux yeux de l’opinion comme quelqu’un qui n’est intéressé que par le pouvoir alors que l’APR et son leader ont été les premiers à se départir du combat de principe « à la place de l’indépendance » pour ne s’intéresser que de la conquête du pouvoir.

Toutefois, lorsque vous défendez le bien être de chaque sénégalais, lorsque vous voulez participer à l’éclosion des talents de vos compatriotes, lorsque vous militez pour la sauvegarde des acquis républicains et démocratiques, aucune mise à l’écart, aucune tentative de diabolisation ne peut vous éclabousser. Rewmi continue sa voie, même isolé par l’APR, pour la défense des intérêts collectifs et de notre bien commun qui est le Sénégal. C’est cette seule finalité qui vaut la peine de se battre à bras le corps. La « grande querelle » c’est celle là que Rewmi a choisi d’affronter !
Les prochains jours seront surement délicats pour le maire de Thies et son parti politique, mais la voie de la vérité est une voie difficile sur laquelle on ne trouvera que des femmes et hommes de convictions. Comme un serpent qui fait peau neuve, Rewmi se débarrassera de la mauvaise graine pour essayer de conquérir, sur la base d’une vision claire et d’une orientation politique cohérente, la confiance des sénégalais pour « le vrai changement ».

Haby Sirah DIA
habysirahdia@yahoo.fr

4.Posté par sénégalais.com le 16/09/2013 23:16
Un homme très arrogant. Quelqu'un qui pense être le meilleur de sa génération. Un jour il nous a trouvés devant un gap d'une banque de la place sis devant le cices sans nous saluer. Après il s'est permis de faire ce que les étudiants appellent du " dialgatti rang " ou du forcing ou bourrage de rang mais on ne s'est pas laissé faire. Malheureusement il a trouvé un jeune qui a du sang chaud qui malheureusement ne pouvait pas être traités de la sorte. Je lui ai demandé de sortir du gap pour attendre son tour. Heureusement pour lui il est sorti. ..sinon DIEU sait que j'allais le bastoner.

5.Posté par Mbirkilane le 17/09/2013 09:33
Senegalais, tu connais bien l'homme,tout ca c wade, s'il n'était pas soutenu, il vivra dans l'anonymat.

Il est machiavélique, il a trahi tout le monde(fada, Idy, Macky, oumar sarr,Laye sow, Pape diallo, j'en passe

Mais, la riposte de sa trahision vient de sa base birkelane,le PDS respire mieux, plus de pb,les gens sont intelligents et travaillent en intelligence.

Aujourd'hui, les gens qui le suivent doivent comprendre que le produit Malaw sow est périmé à Birkelane, personne ne le supporte, il est incapable de remplir une salle.

Son départ du pds et son engagement pol est tribuaire de sa rupture avec Ami samaké,
Un homme faible, jamais lucide, non doté de capacité de discernement

malhonnéte à fond, envieux, jaloux

du magistére du Pds, il atout fait pour exister seul, aucune promotion pour les cadres de birkelane.

nous marcherons jamais avec toi
nit baxna ladiale ay mbokame

6.Posté par J'jere le 11/11/2013 03:24
Arrêter ce que vous dites. C un homme très courageux véridique qui sait ce qu'il veut.. Arrêtez de faire la jalousie vous barrez toujours la route pour les gens qui avancent..de leur décourager et défois vous inventez même des choses de par votre haine ça suffit il faut s'occuper de leurs problème c mieyx.wa salzm

7.Posté par Chérif le 27/11/2013 00:39
Un homme très ambitieux chacun est libre de faire son choix. Du courage



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