Documentaire Conseil constitutionnel - Amadou Diaw réplique : « Ce qu’a dit Madiambal Diagne, n’est pas conforme à la vérité ».


Documentaire Conseil constitutionnel  - Amadou Diaw réplique : « Ce qu’a dit Madiambal Diagne, n’est pas conforme à la vérité ».

L’auteur du documentaire Conseil constitutionnel : les carnets secrets, notre confrère Amadou Diaw s’est dit très surpris par la réaction de Madiambal Diagne dans sa chronique hebdomadaire où ce dernier lui reprochait de n’avoir pas été fair-play avec lui. Il explique toutes les peines qu’il a eu à parler une seconde fois avec Madiambal Diagne et dit regretter d’avoir amputé des séquences importantes de son documentaire, pour préserver les uns et les autres. Révélation sur un documentaire qui n’en finit pas de soulever des vagues.

 

 

Dans sa chronique hebdomadaire, intitulé Les Lundis de Madiambal Diagne, l’administrateur du Groupe avenir Communication et patron du Journal Le Quotidien s’offusquait et regrettait que l’auteur et réalisateur du documentaire sur le Conseil constitutionnel ne lui avait pas donné la possibilité ou l’occasion de réagir. Il indiquait, en outre, qu’en son temps, Amadou Diaw l’avait simplement saisi pour qu’il fasse un témoignage sur le conseil constitutionnel non sans lui indiquer clairement, qu’il avait été mis en cause par une personne sur une affaire, et qu’il sollicitait, par conséquent, sa réaction.

 

L’intéressé que nous avons rencontré dimanche au Radisson, à l’occasion du défilé de mode Nokia, s’est dit profondément affligé par les dires de Madiambal. « Cette sortie de Madiambal me surprend doublement. D’abord en raison de la représentation que je me faisais de lui, ensuite et surtout parce que rien de tout ce qu’il avance n’est conforme à la vérité.  Lorsque je lui ai expliqué au téléphone ma volonté de l’interroger sur l’affaire des véhicules affectés aux membres du Conseil constitutionnel et sur les salaires de cinq millions soulevés à l’époque, il n’a pas voulu me parler, mais ne pouvait me le dire directement. Peut-être par esprit de politesse. Peut-être aussi par gêne de me contrarier un peu. L’un dans l’autre, il reste constant qu’il a soigneusement évité de prendre mes appels. Et cela à partir du 17 janvier 2014. Le relevé de mes appels téléphoniques est disponible. Il est à charge contre Madiambal ». confie-t-il avec beaucoup d’émotion.

 

Convaincu que cela ne suffisait, notre confrère affirme avoir adressé le 03 février 2014, un courrier au patron du journal Le Quotidien, dont voici la teneur : « Cher Confrère. Dans le cadre de la réalisation de mon film documentaire intitulé Conseil constitutionnel : les carnets secrets, il m’a été donné d’interroger plusieurs acteurs du monde de la Justice. Relativement aux faveurs accordées aux cinq sages du conseil, il me semble que votre Journal LE QUOTIDIEN a été le premier à parler du salaire de 05 millions accordé aux 05 juges. Auparavant le Journal LA TRIBUNE avait évoqué l’affaire des voitures limousines affectées à leur service. Je souhaiterais donc vous interroger autour des questions suivantes : 1-Pensez-vous que la presse était orientée à l’époque pour mettre la pression sur le Conseil constitutionnel afin de l’amener à invalider la candidature de Me Wade ou au contraire elle se faisait l’écho de l’opinion publique simplement sur cette question. 2-Aviez-vous conscience que l’affaire des salaires de cinq millions a crée des ondes de choc au niveau des familles des juges constitutionnels de l’époque. 3-A votre avis faut-il réformer le Conseil constitutionnel en repensant le mode de désignation de ses membres ? Je reste à votre écoute pour convenir d’un rendez-vous et vous transmets d’avance, mes remerciements ».  Pour lui, non seulement Madiambal Diagne n’a pas daigné répondre, mais pire, celui-ci refusait de le prendre au téléphone chaque fois qu’il tentait de le relancer. « Ce qui m’a profondément affligé, je le confesse, du fait de la représentation que je me faisais de lui. Mais plus grave, il verse, dit-il, dans la caractérisation, les jugements de valeurs, en parlant de « véritable opération de rachat du Conseil constitutionnel », « de graves violations du secret des délibérations » dira-t-il avant de poursuivre : « Ce n’est donc pas vrai de dire que l’occasion de me parler lui a échappé. Non plus, ce n’est pas vrai que de dire que je n’ai pas été fair-play avec lui. Ce qu’il a avancé dans sa rubrique hebdomadaire, me concernant, n’est donc point conforme à la vérité. En vérité, il souffre d’un cas de conscience du fait de sa propre turpitude. Mais « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude » dit-on en Droit. 

 

Censure délibérée

 

Les carnets secrets du Conseil constitutionnel ont été amputés d’une bonne partie de séquences les unes plus intéressantes que les autres. Ou du moins, plus explosives. L’auteur et réalisateur nous l’a confirmé. Mieux, il dit regretter quelque part la censure délibérée qu’il a opéré sur certains passages. Et pour cause, dit-il : « Quelqu’un m’a dit : « le journalisme, c’est le cynisme magnifié, et que les passages que je censurais constituaient le piment et le sel du documentaire », allusion faite à quelques révélations sur Madiambal Diagne, sur le pourquoi la décision du Conseil validant la candidature de Wade est sortie tard dans la nuit et enfin sur le rôle joué directement ou indirectement par l’actuel Ministre des Finances, Amadou Bâ, à l’époque directeur des Impôts et Domaines. « Quand je vois aujourd’hui toute l’attention qui est porté au Ministre des Finances que l’on défend contre de supposés adversaires invisibles, que l’on présente aussi comme un super héros, un acteur indirect de la seconde alternance, je me dis que l’ignorance de la réalité rend souvent les hommes des médias ridicules ».

 

Enfin, il explique que les carnets secrets sont un concept autour d’une trilogie ; c’est-à-dire trois films documentaires dont les financements ont été bouclés depuis Juin 2011 par les organismes œuvrant pour la bonne gouvernance, la justice et la promotion de la démocratie… Le troisième à venir ferme la boucle.

Mardi 8 Avril 2014




1.Posté par Massiré le 08/04/2014 13:27
Précisions claires et nettes
J'ai bien aimé cette clarification.Madiambal semble être dans tous les coups
Il me semble un personnage trop louche

2.Posté par Pape le 08/04/2014 14:31
Par devoir de mémoire, vous ne devez pas censurer en utilisant vos propres sentiments. Je pense que c'est le cas pour ce qui est dit sur Madiambal Diagne.
Vous nous devez ces éléments et nous l'attendons. Cette forme de censure peut être considérée comme une complicité sur la campagne d'intoxication qui a régné dans ce pays.

3.Posté par Mdia le 08/04/2014 16:02
l'histoire nous dira tout , patience. Ne serait-ce que la mémoire des victimes des conséquences de la plus grande manipulation de l'histoire politique du sénégal. Tous ceux qui ont participé à la chûte de Wade avoueront un jour, quand les déballages commenceront. la rencontre d'hypocrites finit toujours comme çà. Patience et encore patience!

4.Posté par D'or le 08/04/2014 16:56
Amadou ba avais écris pour dire que macky , Idi et gadio n'étaient pas en règle avec le fisque pour qu'on invalide leur candidature

5.Posté par D''''or le 08/04/2014 16:56
Amadou ba avais écris pour dire que macky , Idi et gadio n'étaient pas en règle avec le fisque pour qu'on invalide leur candidature

6.Posté par Xeme le 08/04/2014 18:18
La vérité est que le Sénégal a vécu un grand très grand déluge de mensonges, de diabolisation de l'ancien régime, et cela a été fait exprès, pas par ignorance, mais par complicité et intérêts. Les intérêts de beaucoup de politiques et hommes de médias ont recoupé les intérêts de la France-Afrique.

7.Posté par lilas le 08/04/2014 18:47
MA DAM BAL DIAGNE EST UN CORNIAUD UN VENDU UN DEVANT ETRE PENDU.

8.Posté par lilas le 08/04/2014 18:47
MA DAM BAL DIAGNE EST UN CORNIAUD UN VENDU UN DEVANT ETRE PENDU.

9.Posté par lilas le 08/04/2014 18:55
MA DAM BAL DIAGNE EST UN CORNIAUD CRAPAUD UN VENDU UN DEVANT ETRE PENDU UN VA NU PIEDS UNE ANDOUILLE DE LA PIRE ESPECE QUI N'A RIEN JUSTIFIE DE SON EXISTENCE

10.Posté par manas le 08/04/2014 22:58
madiambal a dit que Amadou Diaw l’avait simplement saisi pour qu’il fasse un témoignage sur le conseil constitutionnel non sans lui indiquer clairement, qu’il avait été mis en cause par une personne sur une affaire, et qu’il sollicitait, par conséquent, sa réaction..........desole mais la reponse de mr diaw est hor jeux par rapport au propos de mr diagne qui regrette de pas etre au courant de mme sonko pour y repondre

11.Posté par yama yama le 09/04/2014 12:58

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