Deuxième poème dédié au Prophète MUHAMAD (SAWS) EXTRAIT DE : "LE SEIGNEUR DE MAKKAH OU LE MAÎTRE DE LA PENSÉE-LUMIÈRE"


Deuxième poème dédié au Prophète MUHAMAD (SAWS) EXTRAIT DE : "LE SEIGNEUR DE MAKKAH OU LE MAÎTRE DE LA PENSÉE-LUMIÈRE"
Le son des vagues des mers a annoncé à l'aube étale,
La venue de l'homme le plus doué
De l'univers et de tous les temps
Qui allait écrire d'une encre indélébile,
Les plus belles pages de l'histoire
D'un monde qui se cherchait,
La face tournée vers les idoles.

Le Seigneur le dévoila un matin de lundi,
Ni nuit ni aube n'avaient hébergé cet événement sacré
Une allée les sépara, où seuls des Anges
Au nombre infini, y circulaient sans relâche
Déroulant le tapis de la miséricorde,
À la sainteté, illustre Envoyé aux mains divines

Makkah et ses idoles s'étaient réveillées
Sous une atmosphère lourde,
Chargée d'ondes sacrées ;
Le Pied droit du Maître venait de les fouler,
Il prononça le Nom d'Allah,
"Méconnu" d'eux et de la terre de leurs aïeux

Il jeta un regard concentré sur la Kaaba
Une de ses missions sur terre, la rendre à Dieu,
Propre et vidée de toute idole et de toute souillure
 
Makkah marchait sous le rythme
D'un commerce "fou"
S'accointant avec l'idolâtrie sans loi,
Sans foi, sans mesure.
 
Le chaos régnait partout,
L'homme avait pour passion, ses passions
Pour envie, ses envies,
Toutes versées à la "libido hyperactive" bannie
Les vices étaient à toutes les portes de Makkah
Voilà le contexte dans lequel naquit Ahmad (saws)

Il grandit vite, et imposa son rythme au temps
Lui rappelant ce qu'il avait perdu
De plus précieux son temps !

Makkah Le vit évoluer, son nom sortait
De ses frontières, lesquelles étaient soumises
A un ordre païen avec des "dieux" malheurs,
Sans Dieu, Ineffable

Depuis son Mausolée, serein
Il islamisa les terres lointaines,
Toutes acquises à sa cause,
Flèche des cœurs rebelles

Son Dieu a rayonné dans un monde ouvert
L'émissaire qu'Il fut,
Brava toutes les menaces des dignitaires mecquois
Et conquiert tout Makkah


 
La grandeur de son dessein était Dieu
Ses moyens furent colossaux, invisibles à l'œil
Drainés par des Anges, pérégrinant de partout
Sous ses ordres, main du Seigneur.
 
Il fit montre de courage, de sérénité
Il fut béni, les traces de ses peines furent présentes
Partout sur son corps, dépôts de toute sorte de tortures.
Il perdit parents, amis, proches et compagnons
Il perdit ceux-là qui se battaient dans l'ombre
Dans les sentiers d'Allah,
Sans salaire aucun mais avec foi.

Il apprit aux croyants de se relever dignes
Dans la douleur et la souffrance,
Il leur a appris à pardonner,
Quand libérer la Kaaba fut sa priorité

Qui ose le comparer à son leader,
Doit d'abord comparer leurs deux histoires,
Et se rendre finalement compte
De sa suprématie inégalée.

Des reines, des rois, des sultans, des émirs
Ont hissé le nom de leurs familles
Au détriment de leurs peuples,
Traités de bétail dans des fermes lointaines et isolées
Leurs empires, leurs royaumes, leurs sultanats
Se sont écroulés devant eux,
Car ils se prenaient pour Dieu
A la place du Tout Puissant,
Agissaient dans son pouvoir,
Sans se soucier de sa miséricorde.
 
Il prit contact avec son Seigneur
Et sans interférence,
Ce contact n'a jamais été rompu
Il agissait sur le monde libre,
Dans les âmes, dans les consciences
Celles mystiques, dans le viatique
Celles temporelles, dans l'immatériel
Pour concevoir un monde meilleur,
Où les hommes sont libres et égaux.

Une prière divine, dans laquelle le pauvre,
Le malade, le riche, le rejeté, sont,
Epaule contre épaule,
Mains collées, pieds enlacés,
Répondant à l'appel de l'Unique,
Le Seigneur, le Glorifié

Il fonda une nation, sans frontière aucune,
Sans ségrégation raciale, tous en harmonie
Répondant au nom d'un seul et unique Dieu

Oui ! Un homme si exceptionnel,
Qui fut diabolisé dans Makkah qui L'a vu naître,
Par des personnes qui L'avaient pourtant aimé un jour
Qui L'avaient au final dénigré,
Souillé son nom, sa crédibilité,
Interdisant aux mecquois, de Lui serrer la main,
De boycotter ses affaires,
De Lui interdire leurs commerces,
De se détourner de Lui, de L'éviter à tout prix,

D'emmener son nom au-delà des frontières de Makkah
Pour mieux Le discréditer, mieux Le saborder
Il était alors devenu aux yeux de tous, infréquentable,
Il prit tout cela avec philosophie
Et pria Dieu, d'être son action
En tout temps et en tout lieu.
Son esprit fut le socle de son action
En stratège, Il fit rayonner ses idées,
Devant des assemblées tordues,
Mais sa patience, les allaita
De son lait frais extrait de Kawthar

Makkah disait que Muhamad (saws)
Avait blasphémé ses "dieux"
Et Lui, riait de tout cela, alors
Son exil vers Médine était annoncé
Au ciel terrestre comme une étoile filante

     Sheikh Alassane Sène "Tarëe Yallah"
Humble serviteur du Prophète Muhamad (saws)
Jeudi 25 Décembre 2014




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