Des supporters sénégalais s’interrogent sur l’âge réel du Syli cadet


Des supporters sénégalais s’interrogent sur l’âge réel du Syli cadet
Des supporters sénégalais soupçonnent la présence dans l’équipe guinéenne de joueurs  ayant largement dépassé la limite d’âge toléré (moins de 17 ans).
Interrogé à la mi-temps de la rencontre par un reporter de « l’APS », un  technicien sénégalais  a confié « avoir visiblement du mal à croire que certains ont l’âge requis ». « J’ai vraiment des doutes, morphologiquement, c’est difficile à croire qu’ils ont cet âge, mais il faut trouver des solutions dans le jeu pour les contourner, » a-t-il avancé. Il n’en reconnait pas moins que le jeu pratiqué par les cadets sénégalais fait l’affaire de l’adversaire. « Ils n’ont pas à balancer ou à jouer en l’air, ils doivent  poser  le jeu et jouer sur leur vivacité » a-t-il dit, énumérant tous les ballons perdus par les lionceaux lors des duels aériens. Interrogé en conférence sur la question de l’âge  de ses joueurs, Souleymane Camara, l’entraineur de l’équipe guinéenne avance l’argument de l’IRM (imagerie à résonance magnétique). « Ces joueurs ont été validés par la Caf (confédération africaine de football). Moi je n’ai rien à dire et les supporters peuvent faire les commentaires qu’ils veulent », s’est-il justifié. Depuis 2011, l’instance dirigeante du football africain oblige les fédérations à faire passer des tests aux internationaux des moins de 17ans, pour qu’ils puissent  prendre part aux  compétitions  de  leur  âge. A ce sujet, le technicien guinéen a rappelé que de huit joueurs guinéens présélectionnés ont été recalés pour n’avoir pas satisfait à la visite médicale. « je suis obligé de me déplacer avec un effectif de 18joueurs, s’il y a un blessé, le groupe diminue », a-t-il argumenté. S’il a réussi à vaincre le Sénégal qu’il a dominé tout au long de la rencontre, le technicien guinéen estime que c’est  parce qu’il a bien étudié son adversaire. L’équipe guinéenne des moins de 17ans a pris part à un tournoi international organisé en juillet dernier à Dakar, mais qui n’est pas arrivé à son terme, à cause du promoteur qui n’avait pas respecté des termes financiers liés a l’organisation. Du coté de l’entraîneur sénégalais, Aly Maal, on a préféré reconnaître la supériorité guinéenne, même si celle-ci s’est aussi traduite sur le plan athlétique et physique. Avec cet avantage (0-1), il y a de la marge pour réussir ce que l’adversaire a fait à Dakar ce samedi, a dit Aly Maal. Cependant, un tel objectif suppose que le Sénégal joue avec ses propres forces.
Lundi 19 Septembre 2016




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