Dakar accueille le colloque « Épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest : approches ethno-sociales comparées»


Dakar accueille le colloque « Épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest : approches ethno-sociales comparées»
Du 19 au 21 mai 2015, Dakar accueille le colloque « Épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest : approches ethno-sociales comparées » (EBODAKAR 2015). L’objectif est double : rassembler les contributions en anthropologie et sciences sociales sur l’épidémie ouest-africaine d’Ebola et créer un espace d’échange entre chercheurs et acteurs de la riposte. Jean-Paul Moatti, président-directeur général de l’IRD, et Jean-Marc Châtaigner, directeur général délégué, participeront à cet événement. Par ailleurs, lors de ce déplacement, Jean-Paul Moatti et Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, signeront un mémorandum renforçant le partenariat entre les deux institutions.
L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest sous le regard des sciences sociales
Quelque 25 000 cas, dont plus de 10 000 morts. Un an après la déclaration officielle de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, en mars 2014, et alors que celle-ci sévit toujours dans certains pays, le bilan est très lourd, sur les plans humain, social et économique. Des anthropologues ont très tôt été associés à la lutte contre l’épidémie dans les pays les plus touchés. Leurs interventions sont variées : accompagnement des interventions de santé publique afin de comprendre les attitudes des populations ; étude de l’acceptabilité de nouveaux essais vaccinaux ; recherches sur les déterminants de l’émergence de l’épidémie…
De nombreux travaux de recherche ont été conduits, notamment dans le cadre du réseau Ouest-Africain de sciences humaines et sociales sur Ebola (EB-SHS), qui organise le colloque EBODAKAR 2015 en partenariat avec l’Unité mixte internationale TransVIHMI et le Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge de Fann (CRCF)1.
Ce colloque a pour objectif de rassembler les contributions et analyses en anthropologie et sciences sociales sur l’épidémie ouest-africaine et de créer un espace d'échange entre chercheurs et acteurs de santé publique, afin de valoriser au mieux les connaissances acquises dans une double perspective théorique et opérationnelle. La journée « Santé publique et sciences sociales » (20 mai) abordera des problématiques appliquées, sous la forme de communications courtes rapportant des expériences d’enquêtes sollicitées par des institutions (OMS, ministères), ou d’analyses plus approfondies à propos d’interventions sanitaires, suivies de débats inter-disciplinaires. La journée « Anthropologie et sciences sociales » (21 mai) s’intéressera aux dimensions socio-culturelles de l’épidémie dans une approche plus théorique, mettant en valeur des analyses critiques et des cadres d’interprétation novateurs.
Consolidation de la coopération scientifique avec le Sénégal
Le 21 mai, Jean-Paul Moatti et Jean-Marc Châtaigner seront reçus en audience par Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avec qui ils signeront un mémorandum entre les deux institutions. Cet accord pérennise les actions de recherche, de formation, d’innovation et d’information engagées depuis les années 1950. Il permettra de renforcer la contribution de l’IRD aux politiques de développement, dans des domaines prioritaires : agriculture, pêche et industrie ; ressources minières ; éducation ; santé et nutrition ; ressources en eau et assainissement ; environnement et changement climatique ; droits humains et justice ; gouvernance stratégique, économique et financière.
 
 
Mission du président-directeur général et du directeur général délégué de l’IRD au Sénégal 19 - 22 mai 2015
 
Lors de ce déplacement, le président-directeur général et le directeur général délégué de l’IRD s’entretiendront notamment avec Ibrahima Thioub, recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), avec Alioune Fall, directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) et Jean Félix-Paganon, Ambassadeur de France au Sénégal.
Enfin, ils visiteront le campus international de Hann ainsi que les centres de recherche de Bel-Air et de Mbour. Les chercheurs leur présenteront les résultats des actions conduites dans le domaine des sciences du sol, de l’agriculture et du climat, problématiques clés de la 21e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) qui se tiendra à Paris en décembre 2015.
En effet, plusieurs laboratoires mixtes internationaux (LMI) impliquent des équipes franco-sénégalaises :
 Intensification écologique des sols cultivés en Afrique de l’Ouest (IESOL)
 Adaptation des plantes et des micro organismes associés aux stress environnementaux (LAPSE)
 Patrimoines et territoires de l’eau (PATEO)
 Etude du climat en Afrique de l’Ouest (ECLAIRS)
Lundi 11 Mai 2015
Dakar actu




Dans la même rubrique :