L’Initiative de résurgence du mouvement abolitionniste (IRA – Mauritanie) a lancé l’alerte suite à la situation que vit en ce moment la population de Daghveg, une localité de la région de l’Assaba, située à 600km, au sud de Nouakchott, la capitale.
Composées d’anciens esclaves et de leurs descendants, ces populations sont persécutées selon le communiqué de l’IRA pour avoir refusé d’aller accueillir le premier ministre de passage dans la région mais aussi à cause de la sympathie d’un de leurs membres à l’IRA.
Les habitantes de la localité se sont vu dessaisis de leurs champs après une plainte déposée par un esclavagiste Mohamed Mowd, à Kiffa, chef -lieu de la région, et placé sous contrôle judiciaire par le magistrat Moulaye Ahmed Mouhameden sur injonction du procureur de la république Moustapha Saïd avec astreinte de se présenter, une fois la semaine, à 200 km de leur habitation, pour signer une attestation de présence, dans les locaux de la gendarmerie.
Deux des habitantes Salka mint Messoud, Minetou mint Messoud à peine parturiente et leur frère Sidi Messoud, ont par la suite même été arrêtés.
Aussi selon l’IRA, des descendants d’esclaves se heurtent, régulièrement, au déni de leurs droits en République islamique de Mauritanie, au moment ou le gouvernement célèbre la journée africaine des droits de l'homme. Malgré la ratification, par l’Etat, de dizaines d’instruments du droit international portant injonction d’assurer l’égalité de naissance et la libre jouissance de la qualité de citoyen, les anciens maîtres, détenteurs de la réalité du pouvoir politique, militaire, judiciaire et intellectuel, s’évertuent à consacrer l’impunité de l’esclavage. Selon Abeid Biram Dah, Président de l’IRA est ses camarades, « il court un risque de révolte » après ce énième déni de justice.
Composées d’anciens esclaves et de leurs descendants, ces populations sont persécutées selon le communiqué de l’IRA pour avoir refusé d’aller accueillir le premier ministre de passage dans la région mais aussi à cause de la sympathie d’un de leurs membres à l’IRA.
Les habitantes de la localité se sont vu dessaisis de leurs champs après une plainte déposée par un esclavagiste Mohamed Mowd, à Kiffa, chef -lieu de la région, et placé sous contrôle judiciaire par le magistrat Moulaye Ahmed Mouhameden sur injonction du procureur de la république Moustapha Saïd avec astreinte de se présenter, une fois la semaine, à 200 km de leur habitation, pour signer une attestation de présence, dans les locaux de la gendarmerie.
Deux des habitantes Salka mint Messoud, Minetou mint Messoud à peine parturiente et leur frère Sidi Messoud, ont par la suite même été arrêtés.
Aussi selon l’IRA, des descendants d’esclaves se heurtent, régulièrement, au déni de leurs droits en République islamique de Mauritanie, au moment ou le gouvernement célèbre la journée africaine des droits de l'homme. Malgré la ratification, par l’Etat, de dizaines d’instruments du droit international portant injonction d’assurer l’égalité de naissance et la libre jouissance de la qualité de citoyen, les anciens maîtres, détenteurs de la réalité du pouvoir politique, militaire, judiciaire et intellectuel, s’évertuent à consacrer l’impunité de l’esclavage. Selon Abeid Biram Dah, Président de l’IRA est ses camarades, « il court un risque de révolte » après ce énième déni de justice.
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