Derrière l'affaire Mimi Touré et Delta airlines, se trouve un gros scandale de perte de notre souveraineté nationale. L'ancienne première ministre a été lynchée hier par une partie de la presse quand Dakaractu a révélé son comportement et son coup de gueule contre ce qu'elle a qualifié "d'inacceptable" à l'aéroport Senghor.
Après des investigations, Dakaractu s'est intéressé sur le fameux dispositif du "deuxième contrôle" instauré à l’aéroport Léopold Sédar Senghor par des sociétés étrangères qui dictent leurs lois et qui ont fini d'usurper la souveraineté sécuritaire du Sénégal sur son propre territoire. Tous les patriotes et citoyens fiers de leurs forces de sécurité devraient féliciter Mimi Touré. Elle a permis de mettre à nu des pratiques qui n'honorent pas nos autorités qui ont bradé notre souveraineté et surtout jeter l’opprobre sur nos vaillantes forces de sécurité de la Police dont la qualité du travail est reconnue dans le monde entier.
Devant l'incurie de l'ANACIM et les ADS, de gros bonnets étrangers ont fini par prendre en otage notre pays au nom de la sûreté aéroportuaire. En effet, sur le tarmac de Léopold Senghor, il y a aujourd'hui 4 sociétés dont 3 étrangères qui dictent leurs lois aux passagers. La première est ISDS à qui Mimi Touré s'est frottée samedi dernier. Cette société managée par le puissant israélien Maxim Shimer est une sorte d'état dans un état avec des méthodes qui rappellent celles des services secrets américano-israéliens. C'est ce puissant monsieur sécurité qui gère le "second contrôle" pour les compagnies comme Delta Airlines et Tacv.
Les autres sociétés étrangères sont respectivement gérées par le Français Gamar (société Amaranté), et par le couple Italien Ciaretta (société Sen Sicas). La seule entité sénégalaise présente sur le tarmac pour les contrôles est EAS de l'ancien commissaire Sidy Bouya Ndiaye dont le fils Denis Mandiogou Ndiaye est aux commandes.
Les questions que nous nous sommes posées est comment se fait -il qu'il y ait autant de sociétés (4) pour gérer le contrôle de sûreté de l’aéroport Léopold Senghor alors qu'il suffisait de renforcer les moyens humains et techniques de notre police nationale, l'une des plus efficaces du continent voire du monde.
A la décharge du régime de Macky Sall, la plupart des contrats avec ces sociétés l'ont été avec le pouvoir de Wade sous la signature expresse du ministre des transports aériens d'alors, Farba Senghor.
Quand Dakaractu endossait hier le coup de gueule de Mimi Touré ce n'était pas fortuit. Ce n'est point la personne de l'ancienne première ministre dont il est question, mais le principe de fustiger une privatisation de l'un de nos espaces les plus sensibles et surtout le bradage de notre souveraineté sécuritaire à des sociétés dont les ramifications peuvent constituer un réel danger pour notre pays. En effet, les 5 milliards distribués annuellement à ces sociétés pouvaient servir à renforcer la police nationale apte à gérer le premier et le deuxième contrôle, quitte à se faire assister par une expertise appropriée.
Pour en revenir sur l’incident d'hier, il faut déplorer la posture des agences nationales en charge des questions aéroportuaires, l'Anacim et les ADS. Apparemment, le mal est profond dans ces structures que l'Etat gagnerait à secouer pour les amener à jouer pleinement leur rôle. Malheureusement à force de politiser tous les espaces, on finit par créer des situations de "mal gouvernance".
Après des investigations, Dakaractu s'est intéressé sur le fameux dispositif du "deuxième contrôle" instauré à l’aéroport Léopold Sédar Senghor par des sociétés étrangères qui dictent leurs lois et qui ont fini d'usurper la souveraineté sécuritaire du Sénégal sur son propre territoire. Tous les patriotes et citoyens fiers de leurs forces de sécurité devraient féliciter Mimi Touré. Elle a permis de mettre à nu des pratiques qui n'honorent pas nos autorités qui ont bradé notre souveraineté et surtout jeter l’opprobre sur nos vaillantes forces de sécurité de la Police dont la qualité du travail est reconnue dans le monde entier.
Devant l'incurie de l'ANACIM et les ADS, de gros bonnets étrangers ont fini par prendre en otage notre pays au nom de la sûreté aéroportuaire. En effet, sur le tarmac de Léopold Senghor, il y a aujourd'hui 4 sociétés dont 3 étrangères qui dictent leurs lois aux passagers. La première est ISDS à qui Mimi Touré s'est frottée samedi dernier. Cette société managée par le puissant israélien Maxim Shimer est une sorte d'état dans un état avec des méthodes qui rappellent celles des services secrets américano-israéliens. C'est ce puissant monsieur sécurité qui gère le "second contrôle" pour les compagnies comme Delta Airlines et Tacv.
Les autres sociétés étrangères sont respectivement gérées par le Français Gamar (société Amaranté), et par le couple Italien Ciaretta (société Sen Sicas). La seule entité sénégalaise présente sur le tarmac pour les contrôles est EAS de l'ancien commissaire Sidy Bouya Ndiaye dont le fils Denis Mandiogou Ndiaye est aux commandes.
Les questions que nous nous sommes posées est comment se fait -il qu'il y ait autant de sociétés (4) pour gérer le contrôle de sûreté de l’aéroport Léopold Senghor alors qu'il suffisait de renforcer les moyens humains et techniques de notre police nationale, l'une des plus efficaces du continent voire du monde.
A la décharge du régime de Macky Sall, la plupart des contrats avec ces sociétés l'ont été avec le pouvoir de Wade sous la signature expresse du ministre des transports aériens d'alors, Farba Senghor.
Quand Dakaractu endossait hier le coup de gueule de Mimi Touré ce n'était pas fortuit. Ce n'est point la personne de l'ancienne première ministre dont il est question, mais le principe de fustiger une privatisation de l'un de nos espaces les plus sensibles et surtout le bradage de notre souveraineté sécuritaire à des sociétés dont les ramifications peuvent constituer un réel danger pour notre pays. En effet, les 5 milliards distribués annuellement à ces sociétés pouvaient servir à renforcer la police nationale apte à gérer le premier et le deuxième contrôle, quitte à se faire assister par une expertise appropriée.
Pour en revenir sur l’incident d'hier, il faut déplorer la posture des agences nationales en charge des questions aéroportuaires, l'Anacim et les ADS. Apparemment, le mal est profond dans ces structures que l'Etat gagnerait à secouer pour les amener à jouer pleinement leur rôle. Malheureusement à force de politiser tous les espaces, on finit par créer des situations de "mal gouvernance".
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