Depuis 2018, la DER/FJ a signé 28 accords de partenariat avec des départements ministériels des agences de l’État du Sénégal, des entreprises privées et des structures internationales. Les partenariats avec les structures du gouvernent du Sénégal sont basés sur une logique d’harmonisation des interventions pour répondre aux préoccupations liées à l’emploi et à la création de richesse via le financement de l'entrepreneuriat. Venu présider la cérémonie du troisième financement de la DER, le chef de l’État est revenu sur l’importance de ce partenariat public/privé pour l’éclosion des futurs champions en entrepreneuriat. « Il faut s'atteler davantage à renforcer les interventions de la DER et de tous les dispositifs publics similaires. Il convient alors de poursuivre la dynamique enclenchée en faveur du développement de l'entrepreneuriat des femmes et des jeunes de manière plus concertée entre acteurs publics et acteurs privés impliqués à l’effet de créer des synergies nécessaires à l’optimisation des interventions et à la mutualisation des ressources et offres de services d’appui financier », a-t-il déclaré.
Une occasion pour le chef de l’État de revenir sur la question lancinante de l’accès au financement dans les banques. « Lors du dernier conseil des ministres, j’ai échangé avec la représentante de la Banque Centrale sur le sujet des taux d’intérêt. Je ne savais pas qu’au Sénégal il existait des taux d’usure de 23%. On m’a dit que c’était normal car le taux d’usure de la BCEAO est de 24%. La banque aussi doit revoir son taux d’usure. La Banque Centrale n’est pas européenne ni fédérale. C’est la Banque centrale des pays sahéliens qui doivent vivre les réalités de nos économies. C’est la Banque des États, alors il faut qu’elle écoute les États. Ce n’est pas acceptable. Il faut changer les choses sinon nous allons échouer dans nos politiques de développement. Franchement je félicite la DER qui fait l’effort de prêter à 5%. Évidemment c’est des fonds publics alors que les banques vont s’endetter pour prêter, mais il y a un effort à faire », a-t-il ajouté lors de cet événement qui s’est déroulé au CICAD, ce 3 mars 2020 en présence de plusieurs sommités...
Une occasion pour le chef de l’État de revenir sur la question lancinante de l’accès au financement dans les banques. « Lors du dernier conseil des ministres, j’ai échangé avec la représentante de la Banque Centrale sur le sujet des taux d’intérêt. Je ne savais pas qu’au Sénégal il existait des taux d’usure de 23%. On m’a dit que c’était normal car le taux d’usure de la BCEAO est de 24%. La banque aussi doit revoir son taux d’usure. La Banque Centrale n’est pas européenne ni fédérale. C’est la Banque centrale des pays sahéliens qui doivent vivre les réalités de nos économies. C’est la Banque des États, alors il faut qu’elle écoute les États. Ce n’est pas acceptable. Il faut changer les choses sinon nous allons échouer dans nos politiques de développement. Franchement je félicite la DER qui fait l’effort de prêter à 5%. Évidemment c’est des fonds publics alors que les banques vont s’endetter pour prêter, mais il y a un effort à faire », a-t-il ajouté lors de cet événement qui s’est déroulé au CICAD, ce 3 mars 2020 en présence de plusieurs sommités...
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