DÉMENTI DOCUMENTÉ DU DÉMENTI VERBAL DE L’EX PM : Abdoul Mbaye était bel et bien associé à Terrysco

Abdoul Mbaye dément avoir été en lien d’affaires avec une société offshore dans le cadre de la Société de recherche et de développement des mines (Sored-Mines). Nous publions des documents qui attestent formellement du contraire...


DÉMENTI DOCUMENTÉ DU DÉMENTI VERBAL DE L’EX PM : Abdoul Mbaye était bel et bien associé à Terrysco
«Libération encore pris en flagrant délit de mensonge». C'est dans ce post, titré comme tel, que l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a remis en cause toutes les informations publiées par le journal qui écrivait que jusqu’en 2012 au moins, il était en relation avec une société offshore, épinglée par les «Panama papers», dans le cadre de la Société de recherche et de développement des mines (Sored-Mines Sa).
A vrai dire, Libération s’attendait à cette réaction du leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et c’est pourquoi nous avions gardé le meilleur pour la fin.
Qu’écrivions-nous ? «Libération révèle la présence dans les ‘’Panama papers’’ de deux sociétés, basées au Sénégal et actives dans la recherche aurifère et minière. L’une d’elles est la Société de recherche et de développement des Mines (Sored-Mines S.A.) qui a obtenu une concession minière pour or et substances connexes sur le périmètre de Niamia (Département de Kédougou, Région de Tambacounda. Il se trouve que jusqu’en 2012 au moins, l’un des militants de la transparence dans la gestion minière, Abdoul Mbaye - qui aurait cédé par la suite ses parts à son associé, selon ses proches - se trouvait dans le capital de la Sored. C’est par décret n° 2007-1327 du 2 novembre 2007 que la Sored a obtenu une concession minière pour or et substances connexes sur le périmètre de Niamia. Comme l’indique le rapport de présentation du décret : «La Sored-Mines Sa est une société de droit sénégalais qui est titulaire du permis de recherche du périmètre de Niama attribué par décret n° 98-238 du 12 mars 1998 à la société Eeximcor- Afrique Sa pour la recherche d’or et de substances connexes, renouvelé une première fois par arrêté n° 5130 du 1er juin 2004 puis une deuxième fois par arrêté n° 7433 du 20 juillet 2007», pouvait-on lire dans notre dernière livraison.
Nous ajoutions : «Les investissements consentis par la Sored n’ont pas été vains puisque qu’elle a découvert le plus gros des gisements d’or que le Sénégal ait connu. Selon le rapport public ITE 2013, 51% du capital de la Sored ont été enregistrés au nom de Terrysco Investment. Or, c’est justement cette entité se trouve au cœur des ‘’Panama papers’’. Terrysco Investment a été montée dans le tristement célèbre cabinet panaméen Mossack Fonseca le 19 mai 2006 sous le numéro 590366. C’est-à-dire deux ans après la naissance de Sored Mines Sa qui a été constituée au Sénégal le 26 aout 2004 et inscrite
au registre du Commerce N° SN DKR 2004 B 16330 – N.I.N.E.A. 24446862Y3. En clair, bien que Sored-Mines soit une société de droit sénégalais, elle est contrôlée en réalité par une société offshore cachée dans un paradis fiscal.
Après avoir monté Terrysco, le cabinet Mossack Fonseca l’a fait immatriculer dans les Iles vierges britanniques grâce à son correspondant local, la firme Cec Group Limited, domiciliée au 1 Hera Court Cyclops Wharf homer Drive London E14 3Uj, United Kingdom. Ce n’est pas tout puisqu’une autre entité sera ensuite créée pour... contrôler Terrysco qui règne sur la mine d’or.
Dans l’actionnariat de Terrysco, on déniche Select Financia Holding, une société anonyme montée encore par Mossack Fonseca. Mais contrairement à Terrysco, Select Financia Holding est immatriculée dans un autre paradis fiscal à savoir le Luxembourg avec adresse en Australie, plus précisément au P.O. Box 18078 Collins Street East Victoria 8003.»


Quand l’ex Pm dément ce que nous n’avons jamais... écrit

Sur page Facebook, hier, Abdoul Mbaye dément avoir cédé ses parts, dans la Sored, via une société offshore et décline tout lien avec une société basée dans les paradis fiscaux. Comme on peut le constater, Libération n’a jamais écrit que l’ancien Premier ministre a cédé ses parts à une société offshore. Et lorsqu’il jure qu’il n’a jamais été en relation avec une société offshore dans le cadre de la Sored, il est contredit par des documents officiels.
Jusqu’en 2013 donc, Abdoul Mbaye détenait exactement 6,09 % du capital de la Sored. Son associé Papa Ousmane Ahne contrôlait physiquement 27,31 %.
Dans la même période, Terrysco Investiment possédait 51 % alors que le reste du capital revenait à de «petits» actionnaires.
Or, comme nous le notions, les «Panama papers» indiquent que Terrysco Investissement est une société offshore montée au Panama et immatriculée aux Iles vierges britanniques. Il se trouve qu’un autre document des ‘’Panama papers’’ atteste que le bénéficiaire économique de Terrysco est en fait Papa Ousmane Ahne dont l’adresse communiquée au cabinet Mossack Fonseca est Yoff, lotissement Djily Mbaye, villa numéro 303. Effectivement, en 2014, le leader de l’ACT a cédé ses parts, comme nous l’écrivions, à Papa Ousmane Ahne.
Conclusion : Abdoul Mbaye était associé à Pape Ousmane Ahne qui possédait physiquement des parts mais aussi à la société offshore Terrysco. Ce, au même moment où le Gouvernement qu’il dirigeait, traquait pourtant les sociétés offshore de Papa Mamadou Pouye et Cie. Le «tableau» des actionnaires (2013) que nous publions in extenso parle de lui-même. Tout le reste est grimace...
Mardi 27 Septembre 2016




1.Posté par justice le 29/09/2016 12:58
non messieurs arrêtez de dire n'importe quoi, vous n'avez pas du tout prouvez un quelconque lien entre ce monsieur et ces histoires de panama papers. arrêtez de dire n'importe quoi sur d'honnêtes citoyens. ça suffit, c'est ridicule et malsain



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