DEDICACE DU LIVRE «LE CLAN DES WADE : ACCAPAREMENT, MEPRIS ET VANITE » : Mody Niang dit pourquoi il charge Idrissa Seck en même temps que les Wade

Exposer les scandales des 11 années d’alternance. C’est ce qu’a fait Mody Niang dans son ouvrage «Le clan des Wade : accaparement, mépris et vanité». Edité aux Editions Les Sentinelles, cet ouvrage de 270 pages a été dédicacé ce samedi. Une cérémonie qui a vu la présence de nombreuses personnalités politiques de l’opposition et de la société civile.


DEDICACE DU LIVRE «LE CLAN DES WADE : ACCAPAREMENT, MEPRIS ET VANITE » : Mody Niang dit pourquoi il charge Idrissa Seck en même temps que les Wade
Le septième livre de Mody Niang est sur toutes les lèvres. Exposant de manière violente les tares de la mal gouvernance libérale, l’auteur de «Le clan des Wade : accaparement, mépris et vanité» dénonce avec vigueur «des actes de corruption, de détournement de deniers publics, les incroyables surfacturations, les mensonges d’Etat, l’incompétence», dans cet ouvrage de 270 pages. Nombreuses ont été les personnes venues assister à la cérémonie de dédicace du livre qui s’est tenue, samedi dernier. Famille, amis et de nombreuses autorités politiques, notamment de l’opposition et des mouvements citoyens étaient du rendez-vous, à l’image d’El Hadji Malick Gakou (Afp), Khalifa Sall (Ps), Bara Tall (Yamale), Cheikh Tidiane Gadio (Luy Jot Jotna).
Modérateur de la rencontre, Cheikh Hamidou Kane a souligné que «ce livre est une prolongation des Assises nationales». Ce qui amène un autre intervenant, Chérif El Valide Sèye, ancien Directeur général de Sud-Fm, à estimer qu’il doit servir de cadre pour le débat intellectuel. «Mody a beaucoup de mérite. Il arrive à évaluer nos succès et nos échecs à travers ses écrits. Les problèmes sont fidèlement rapportés. Notre rêve, c’est un Sénégal débarrassé des Wade. C’est un exercice difficile, mais réaliste. Parce qu’il y aura toujours des Mody Niang», a-t-il dit.
Faisant allusion à l’acharnement du gouvernement sur les livres défavorables au régime en place, il en a profité pour fustiger le système libéral. «Ce livre a été publié ici, comme à Paris aussi. S’il était seulement publié à Paris, il aurait subi le même sort que les précédents. On sait tous qu’aujourd’hui, tous les livres que l’on ne considère pas comme bien pensant éprouvent toutes les peines du monde à être importés et vendus au Sénégal. Et ça, c’est une honte pour le Sénégal et pour le président de la République. On pourchasse ceux qu’on estime être contre soi. Mody Niang n’invente rien dans ses écrits, il ne rapporte que des faits. Comment on peut combattre un choix. Car informer, c’est choisir. Il choisit ce qu’il rapporte et le fait de manière objective, les gens doivent partager ses choix», a plaidé M. Sèye.

«Ce livre est ma dernière contribution»
Pour sa part, Mody Niang s’est expliqué sur cet ouvrage, notamment sur les raisons qui l’ont amené à mettre Idrissa Seck dans le clan des Wade. «J’estime que jusqu'à preuve du contraire, Idrissa Seck fait partie du clan des Wade. Je crois l’avoir suffisamment montré dans les deux contributions que je lui ai consacrées avant la parution de ce livre. C’était déjà un signe pour que les gens ne soient pas surpris de le faire figurer dans le clan des Wade. Idrissa Seck et Wade sont des gens qui ne sont jamais ensemble. Les deux ne m’inspirent aucune confiance. Nous ne sommes pas les demeurés pour qui ils nous prennent», a déclaré Mody Niang.
Toujours dans son argumentaire, il a souligné qu’«il y a quelques années, Idy présentait Wade comme un père. Maintenant, il veut présenter Wade comme un monstre. C’est incompréhensible et j’attire l’attention de mes compatriotes sur cet homme qui ne m’inspire aucune confiance. Parce que dans 4 mois, il va solliciter nos suffrages. Idy ne nous prend pas au sérieux comme son mentor. C’est contre ça que je m’insurge. On ne sait pas quand il est avec ou contre Wade. Malgré ce qu’il dit aujourd’hui, il peut se retrouver demain avec le président Wade. On a entendu l’un traiter l’autre de serpent venimeux, l’autre d’ancien spermatozoïde et de futur cadavre», a-t-il rappelé en réaffirmant qu’après ce livre, il ne va plus écrire sur le régime libéral. «Ce livre est ma dernière contribution», a-t-il déclaré.
Inspecteur d’enseignement à la retraite, observateur de la scène politique, depuis de longues années, appelé tantôt le greffier ou l’historien de l’alternance, Mody Niang, connu pour ses positions publiques contre les tares de la mal gouvernance libérale, ne fait aucun cadeau à Wade et à son entourage dans ce nouveau livre. Un ouvrage qui vient après «Me Wade et l’alternance : Le rêve brisé du Sopi» (2004) ; «Qui est cet homme qui dirige le Sénégal ?» (2006) ; «L’héritage politique de Léopold Sédar Senghor : Entre ombres et lumières» (2007) ; «Un vieux président face à lui-même : Autoglorification, affabulations et calomnies» (2008) ; «Amadou Lamine Faye : Comprendre l’alternative Wadienne» (2009) et «Abdou Diouf : 40 ans au c?ur de l’Etat socialiste au Sénégal» (2009).

( Le Populaire )
Lundi 10 Octobre 2011




1.Posté par Idrissa Seck le 10/10/2011 17:25
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vive idrissa seck pour 2012....on est derriere toi vous etes le eilleur candidat

2.Posté par Idrissa Seck le 10/10/2011 17:26
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vive idrissa seck pour 2012....on est derriere toi vous etes le meilleur candidat

3.Posté par BOY PIKINE le 10/10/2011 18:48
Idrissa Seck a toujours eu un comportement constant face aux accusations de ses contempteurs. Il n’a jamais porté plainte malgré les photos d’explosifs affichées à la Une d’un journal présenté comme ayant été trouvé chez lui, malgré les comptes fictifs diffusés dans la presse qui lui ont été attribués, malgré les calomnies, les injures publiques et les mensonges presque quotidiens dirigés contre sa personne. Il ne juge certainement pas nécessaire d’intenter de telles actions puisque devant le faux, la parole de Dieu est toujours sans appel : « voici que la vérité est venue et que le faux a disparu ! Certes le faux est voué à disparaître » (S 17 V81). Toutes les architectures de mensonge contre Idrissa Seck se sont écroulées au fil du temps comme un château de carte sans qu’il n’ait besoin d’y mêler la justice.

IDY 2012 ,LA JEUNESSE DIT OUI



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