Tout a commencé, selon Libération, avec l’intervention de Joseph Mané, président de la Fédération de la santé et non moins Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé (Syntras), affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts). En fait, ce dernier a fait savoir que le ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du Service public, Viviane Laure Elisabeth Bampassy, refuse toujours de lui donner la parole à chaque fois qu’il la demande.
«Ce n’est pas la première fois qu’elle me le fait. Il y a quelques jours, le même cas s’est posé. Elle ne doit pas m’interrompre. J’ai dit qu’il ne faut pas mettre à plat le régime indemnitaire. On ne va pas toucher aux indemnités», renseigne Joseph Mané. Avant de lancer à l’endroit de Vivi : «j’ai fait une analyse. A vous de l’accepter ou non, mais j’ai ce droit. Je suis un Sénégalais et j’ai un droit. Je suis de Sédhiou et je suis Balante. Je suis prêt à mourir pour défendre ma dignité et mon intégrité». Pour éviter que le gars dérape, le micro lui est retiré avant que ses camarades ne viennent à son secours. «Il a le droit de parler. Il veut parler, il faut le laisser parler», disent certains. Avant que d’autres n’ajoutent : «S’il ne parle pas, personne ne parle».
La tension monte et une cacophonie indescriptible envahit la salle de conférence. Mais, le ministre décide de reprendre les choses en mains. Elle se lève pour dire ses quatre vérités à ses interlocuteurs : «Nous avons invité les syndicats pour pouvoir entendre toutes les parties qui sont concernées par l’étude. Je tiens à dire de façon claire que cette cérémonie se déroule sous ma présidence. Je distribue la parole en fonction de ceux qui la demande mais, je tiens aussi à dire que je crois avoir invité à cette cérémonie des personnes responsables. Ce sens de responsabilité doit transparaître à travers la prise de parole et les attitudes que nous avons. Nous sommes responsables».
Avant d’ajouter : «Je n’ai aucun intérêt à ce que quelqu’un prenne la parole et que d’autres ne la prennent pas. Nous sommes là pour écouter les uns les autres et avancer ensemble. Mais, je ne permettrais non plus que l’on perturbe cette audience. Monsieur Mané, vous avez la parole». Par ces propos, Viviane Laure Elisabeth Bampassy a réussi à asseoir son autorité avec tact. Sauf que les syndicalistes ont raison de hausser le ton pour s’opposer à la mise à plat du régime indemnitaire. Parce que, seuls une minorité de fonctionnaires bénéficient de ces indemnités taillés sur mesure.
«Ce n’est pas la première fois qu’elle me le fait. Il y a quelques jours, le même cas s’est posé. Elle ne doit pas m’interrompre. J’ai dit qu’il ne faut pas mettre à plat le régime indemnitaire. On ne va pas toucher aux indemnités», renseigne Joseph Mané. Avant de lancer à l’endroit de Vivi : «j’ai fait une analyse. A vous de l’accepter ou non, mais j’ai ce droit. Je suis un Sénégalais et j’ai un droit. Je suis de Sédhiou et je suis Balante. Je suis prêt à mourir pour défendre ma dignité et mon intégrité». Pour éviter que le gars dérape, le micro lui est retiré avant que ses camarades ne viennent à son secours. «Il a le droit de parler. Il veut parler, il faut le laisser parler», disent certains. Avant que d’autres n’ajoutent : «S’il ne parle pas, personne ne parle».
La tension monte et une cacophonie indescriptible envahit la salle de conférence. Mais, le ministre décide de reprendre les choses en mains. Elle se lève pour dire ses quatre vérités à ses interlocuteurs : «Nous avons invité les syndicats pour pouvoir entendre toutes les parties qui sont concernées par l’étude. Je tiens à dire de façon claire que cette cérémonie se déroule sous ma présidence. Je distribue la parole en fonction de ceux qui la demande mais, je tiens aussi à dire que je crois avoir invité à cette cérémonie des personnes responsables. Ce sens de responsabilité doit transparaître à travers la prise de parole et les attitudes que nous avons. Nous sommes responsables».
Avant d’ajouter : «Je n’ai aucun intérêt à ce que quelqu’un prenne la parole et que d’autres ne la prennent pas. Nous sommes là pour écouter les uns les autres et avancer ensemble. Mais, je ne permettrais non plus que l’on perturbe cette audience. Monsieur Mané, vous avez la parole». Par ces propos, Viviane Laure Elisabeth Bampassy a réussi à asseoir son autorité avec tact. Sauf que les syndicalistes ont raison de hausser le ton pour s’opposer à la mise à plat du régime indemnitaire. Parce que, seuls une minorité de fonctionnaires bénéficient de ces indemnités taillés sur mesure.
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