Crash de l'aéronef de Sénégal Air : Ce que l'enquête a révélé sur les responsabilités de l'ASECNA et de l'ANACIM


Il y a un mois, l'avion sanitaire de la Compagnie Sénégal Air finissait sa course au fond des eaux, au large du Sénégal. Depuis, les recherches, même si elles ne sont pas arrêtées, ont tout de même diminué d'intensité. Mais si nous revenons sur cet accident tragique qui a coûté la vie à 3 sénégalais et 4 étrangères dont une française, deux algériens, un congolais, c'est parce que Dakaractu a eu du nouveau sur les responsabilités des uns et des autres. 
Selon des sources de Dakaractu, les explications fournies par l'ASECNA sur le contrôle de l'avion en détresse sont fausses.
A en croire notre source, l'ASECNA, après une réunion interne de crise pour s'en tenir à une seule version, a déclaré qu'au moment du crash, c'est le meilleur aiguilleur de la boîte qui était au commande, secondé par un titulaire et un stagiaire. Ce qui est faux.
Selon les rapports d'enquête, après triangulation et géolocalisation du portable de cet aiguilleur, le samedi 6 septembre au moment de l'accident, le signal de son téléphone n'émettait même pas aux alentours de l'aéroport Léopold Sédar Senghor. Les enquêteurs ont mis sur leur rapport que celui-ci était aux Hlm Grand-Yoff au moment des faits. Mieux, les enquêteurs ont découvert qu'au moment de l'accident, il n'y avait qu'un titulaire et un stagiaire. Le plus grave, c'est qu'à la survenue de l'accident, le titulaire faisait son "wird" chapelet en main, laissant les manœuvres au bon soin du stagiaire. Le titulaire n'étant intervenu que lorsque les choses se sont compliquées, mais c'était déjà trop tard... 
D'après les rapports des enquêteurs au sujet de l'ANACIM, notre source nous révèle que l'ASECNA lui avait envoyé 3 courriels aux fins de l'interpeller sur la dégradation de l'altimètre de l'appareil de Sénégal Air. Selon notre source, l'ASECNA s'inquiétait du fait que les données que ses aiguilleurs transmettaient à l'appareil et celles qui s'affichaient, n'étaient pas les mêmes. Notre source nous révèle qu'aucune de ces correspondances n'a eu droit à une réponse. Mais, c'est seulement le jour du crash que les responsables de l'ANACIM se sont précipités pour donner suite à ces courriels envoyés depuis des mois. 
Encore pire : avant le crash, le DAF de l'ANACIM avait convoqué une réunion interne pour dire que la compagnie Sénégal Air n'avait ni les moyens financiers, ni les moyens techniques pour faire voler des avions. Mais malgré cela, le Directeur leur a servi un certificat de navigabilité.
L'Etat qui prendra sans doute connaissance de ce rapport, procédera sans nul doute à des sanctions qui viseront et les responsables de l'ASECNA et les responsables de l'ANACIM, car ils partagent les responsabilités dans ce tragique accident...
 
Lundi 5 Octobre 2015




1.Posté par duuar le 06/10/2015 05:36
sanctions?emprisonnement oui...

2.Posté par deug deug le 06/10/2015 10:24
il faut que l'Etat vire le DG de l'ANACIM qui est nul comme ses pattes c'est un faux type incompétent et corrompu
Il ne s'occupe que de marchés et de surfacturations
Si l'IGE fouillait sa gestion ,on se rendrait compte qu'il utilise ses copines et des prostituées notoirement connues pour leur filer des marchés surfacturés
C'est un forniqueur de la pire espéce

3.Posté par Hawa le 06/10/2015 15:00
Heey waay lii métina. Si on voit qu'à cause de laxisme de l'ANACIM et de l'ASECNA des personnes ont perdu la vie. Des enfants devenus orphelins, une jeune femme veuve toute seule devra faire face à l'éducation de ses enfants tout ceci parce qu'une personne voulait gagner de l'argent en laissant périr des vies humaines, c'est choquant.
Monsieur le Directeur de Sénégal Air vous arrivez à dormir?
Pensez vous aux familles détruites parce que tout simplement vous vouliez avoir plus?

4.Posté par mandimory le 06/10/2015 16:38
lhistoire m'a donné raison car je disais que le préposé à la garde au moment des faits est le principal coupable

5.Posté par onditout le 07/10/2015 09:51
Enfin un article qui nous clarifie parmi tant d'autres qui nous ont pris pour des demeurés !
Cet appareil détenait donc un certificat de navigabilité obtenu en "koutia"!!!!! c'est toute la chaîne qui lui a permis de l'obtenir qui doit être mis en prison pour délivrance de faux documents ayant conduit à la perte de vie humaine !!!
Les aiguilleurs et leur direction feront leurs prières ou leurs 400 coups derrière les barreaux !
Nous exigeons des VRAIES SANCTIONS autrement que celles du DJOLA !!!!!!!!!

6.Posté par néné le 07/10/2015 09:52
mdrrrrrrrrrrrrr il est clair qu'il ya manquement à l'asecna et à l'anacim mais dans la vie on doit etre solidaire et ce quelque soit la situation. lorsqu'un DG nomme des gens à des postes de responsabilité c'est parce qu'il leur fait confiance et cette confiance doit être méritée. hélas mais ce DG ne récolte que ce qu'il a semé.il comprendra à ses dépens que le corps de métier doit etre respecté et valorisé.

7.Posté par onditout le 07/10/2015 10:06
Enfin un article pertinent parmi tous ceux qui ont voulu nous prendre pour des demeurés !
Cet appareil volait avec un Certificat de Navigabilité obtenu en "koutia" c'est inadmissible !!! et c'est toute la chaîne des individus qui lui ont permis de l'obtenir qui doit aller en taule !
Quant aux aiguilleurs et leur direction ils pourront avoir tout le loisir de faire leurs prières et leurs 400 coups derrière les barreaux !
Nous exigeons des sanctions de vraies et non pas celles farfelues des responsables du"DJOLA"

8.Posté par néné le 07/10/2015 10:08
Encore pire : avant le crash, le DAF de l'ANACIM avait convoqué une réunion interne pour dire que la compagnie Sénégal Air n'avait ni les moyens financiers, ni les moyens techniques pour faire voler des avions. Mais malgré cela, le Directeur leur a servi un certificat de navigabilité.

hey waye Samba le ridicule ne tue pas au senegal



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