Cour des Comptes : le rapport épingle Idrissa Seck


Cour des Comptes : le rapport épingle Idrissa Seck
C’est sans doute bien marginal par rapport à la masse d’irrégularités pointées par les Inspecteurs. Dans son Rapport public 2012, la Cour des Comptes a épinglé le Secrétariat général du gouvernement à propos d’ordres de mission établis aux noms de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et ses agents de sécurité Vieux Sandiéry Diop et Abdoulaye N'diaye, « pour raison de service », suivant l’itinéraire Dakar- Johannesburg-Port Louis-Paris- Marrakech-Paris-Sao Paulo-Uberaba-Sao Paulo- Paris-Dakar, du 29 juillet au 31 août 2003. La Cour relève que « le nombre de jours payés (34) dépasse largement le plafond des 21 jours autorisés ». Mais aussi que le « motif invoqué, raison de service », ne permet pas de déterminer avec exactitude l’objet de la mission ». Relevant que la période coïncidait avec les vacances gouvernementales, la Cour recommande au SGG selon « EnQuête » de respecter la réglementation sur les frais de mission à l’étranger. 
Mercredi 27 Août 2014




1.Posté par Les voleurs le 27/08/2014 09:39
Idy encore pris la main dans le sac ? La journée Web d'aujourd'hui a son thème. On va rigoler de la bataille épique qui va avoir lieu, toute cette journée, entre Réew-mistes et militants de l'APR.

2.Posté par az le 27/08/2014 10:20

c est du toc

3.Posté par cheikh le 27/08/2014 10:24
Comment un rapport de la cour de l'année 2012 peut-il épingler un homme qui a quitté le pouvoir au moins 5 ans avant?

4.Posté par ndeye penda le 27/08/2014 10:29
DRISSA SECK: Un Grand Trafiquant d’Influence. Toute la vérité, sur le Cursus scolaire et universitaire peu reluisant d’Idrissa SECK



Au cours de sa sortie sur la radio Rfm, Idrissa Seck a beaucoup parlé de son cursus scolaire et universitaire en citant tour à tour le collège Saint Gabriel de Thiès, le lycée Vanvo de Dakar, Sciences Politiques de Paris et naturellement l'université de Princeton des Etats-Unis. Mais curieusement, Idy ne fait que répéter inlassablement son statut « d'ancien» de ces établissements scolaires et universitaires. Il dit : «Je suis ancien de Sciences Politiques, je suis ancien de Princeton».

Remarquez l'escroquerie : Idy ne dit jamais «je suis diplômé de Sciences Politiques à Paris» ou bien «je suis diplômé de Princeton aux Etats-Unis», mais seulement «je suis ancien de science po ou je suis un ancien de Princeton». Pour la gouverne des lecteurs qui risquent de se laisser abuser par Idy, nous rappelons ceci :

L'Examen d’entrée en Sixième : Premier échec

Idy avait échoué à l'examen d'entrée en 6ème à Thiès en 1972. Heureusement, c'est l'épouse chrétienne de son cousin Alioune Badara Niang, (cette femme est la sœur de Marie Thérèse Diédhiou) qui avait été prise de pitié par le sort et par la pauvreté d’Idy. Cette femme-là est allée solliciter au collège Saint Gabriel une place en classe de 6ème en faveur d’Idrissa Seck comme «cas social». Dans ce collège, tout le monde payait sauf Idy, parce qu'il était issu d'une famille misérable (son père était vendeur de légumes au marché de Thiès et sa mère griotte dans les cérémonies mondaines). Voilà comment Idy s'est retrouvé au collège Saint Gabriel.

Statut de «Recasé» au Lycée Vanvo

Pour le lycée Vanvo, c'est toujours son cousin Alioune Badara Niang (mais c'est encore plus complexe et plus grave dans leurs relations familiales) qui avait réussi à lui trouver une place de «recasé» dans le lycée où il n'y avait que des fils à papa. Ce n'était pas le lieu indiqué pour un misérable comme Idy, mais le coup de pouce de l'avocat Wade a été déterminant pour qu’Idy entre à Vanvo. Là aussi, il n'était pas un brillant élève comme il voudrait le laisser croire. C'est vrai qu'il se classait premier en arabe, mais c'est tout. Pour toutes les autres matières, il était médiocre. C'était entre 1978 et 1981, les archives sont là. Idy a eu son bac en 1981 à l'âge de 22 ans alors que ses camarades de classe en avaient 17,18, 19 ou 20 ans, ce qui n'est donc pas le propre d'un génie. Pourtant Idrissa SECK a fini son cycle coranique, avant d’aller à l’école française. Forcément, c’est avec un jugement supplétif de naissance, qu’il est allé à l’école.

A L'Université de Paris, Idy était hébergé par Monsieur Ousmane NGOM

Venons-en maintenant à ses études de Sciences Politiques à Paris. Idy avait la manie de s'inscrire dans une université uniquement pour avoir la carte d'étudiant afin de garnir son CV. C'est tout. Idy ne peut pas brandir un diplôme qui lui aurait été décerné par cette université parisienne. D'ailleurs, il est arrivé à Paris en septembre 1981. Sur recommandation de Wade, il était hébergé dans la chambre d'étudiant d’Ousmane Ngom. Mais c'est seulement pendant l'année 1986-1987 qu'il est allé s'inscrire à Sciences Politiques.

Question : Qu'a fait Idy entre 1981 et 1986 à Paris ? Réponse : Rien du tout, sinon vadrouiller et vivre aux basques de Ousmane Ngom qui l'avait entièrement pris en charge alors que le fainéant Idy ne faisait que dormir. D'ailleurs, quel besoin un diplômé de Sciences Politiques peut-il trouver à revenir à Dakar en 1988 pour essayer de s'inscrire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université de Dakar ? Pour toute réponse, le Doyen de la Faculté à qui il avait fait parvenir une demande lui avait répondu que la seule faveur qu'on pouvait lui faire, c'était de l'autoriser à s'inscrire en Duel II. Aussitôt, Idy avait boudé pour aller chercher ailleurs. Si vraiment il était diplômé de Sciences Politiques, ce n'est pas une inscription en Duel II que le Doyen lui proposerait, mais plutôt un poste de professeur dans cette même Faculté. Ceci révèle encore une fois qu’Idy a toujours été un escroc du savoir, un escroc des diplômes.

Idy était inscrit en cours du soir pour 6 mois à Princeton

Enfin, pour ce qui concerne maintenant son passage à l'université américaine de Princeton, il faut préciser que c'est Jean Colin, l'ancien tout-puissant ministre d'Etat de Abdou Diouf qui, pour récompenser Idrissa Seck de sa tortuosité (il était taupe du régime Ps au sein du Pds), lui avait octroyé la bourse pour un séjour de 6 mois seulement aux Etats-Unis.

Oui, vous avez bien lu. Nous avons bien dit «6 mois».

Nous savons bien comment fonctionnent les universités américaines en matière d'études et de diplômes. Si un étudiant arrive aux Etats-Unis avec le bac, il a d'abord deux formalités à remplir. La première, c'est passer un test de niveau à l'issue duquel l'université l'accepte comme étudiant. La deuxième, c'est de faire 6 mois d'adaptation à la langue : ces 6 mois destinés aux francophones servent à apprendre l'anglais pour pouvoir comprendre les explications des professeurs. Ces deux formalités, une fois remplies, l'étudiant attaque maintenant le premier cycle qui dure 4 ans à l'issue desquels il obtient le diplôme appelé Bachelor. Après ces 4 ans, l'étudiant entre en second cycle qui dure 2 ans à l'issue desquels il obtient encore un diplôme qui s'appelle MBA. Enfin, l'étudiant attaque le troisième et dernier cycle qui dure 2 ans et qui est sanctionné par le plus haut diplôme américain et qui s'appelle PH.D. qui donne le titre de Docteur.

Voilà pourquoi on dit Docteur Cheikh Tidiane Gadio. Lui, il a bouclé les 8 ans sans redoubler pour avoir obtenu à la fois le Bachelor, le MBA et le PH.D. Parmi les ministres de l'actuel gouvernement, Mamadou Sidibé a suivi le même cursus aux Etats-Unis. Revenant à Idy, signalons qu'il est arrivé aux Etats-Unis en avril 1991, il a étudié 6 mois à Princeton et est rentré à Dakar en septembre 91. Alors, quel diplôme a-t-il pu ramener de Princeton après seulement 6 mois de cours du soir ? Nous disons bien «cours du soir». Voilà pourquoi Idrissa Seck n'a eu aucun diplôme d'études supérieures. Aucun ! Et nous le défions de nous prouver le contraire

5.Posté par benawaay le 27/08/2014 11:09
IDY WADE

6.Posté par mario le 27/08/2014 11:14
je n'ai jamais eut de doute sur le president idrissa,mais c'est gens me réconfortent de plus en plus,dire qu'il faut remonter à 2003 pour lui inventer des cacahouettes, las ou on accuse maky d'avoir englouti ou aider à engloutir nos milliards; mais tout cela relève d'un autre complot que ces gens préparent minucieusement,retenez bien la traçabilité de ces voyages,et des mensonges que j'ai entendu dans une tv mbidou,vivement la suite

7.Posté par mario le 27/08/2014 11:32
Des faits qui semble t il remontent à 2003, mais relevés dans le rapport du Cours des Compte de 2012. Bizarre non ?
Soit la cours est incapable de déceler les défaillances dans les délais impartis
Soit elle est un fusible politique sous commande qui saute sur demande.
Je milite amplement pour le second cas.
Ils disent « juger » le motif d’assez léger. Par conséquent, il y a bien un motif à ce trajet, mais le jugement de l’auditeur est qu’il n’est pas « assez solide ».
Ils disent en conclusion que le SAGE et le Secrétaire Général n’ont pas respecté la procédure. Alors qu’à fait Idrissa Seck pour qu’on le cite dans cette affaire ? Rien bien évidemment, mais on l’accuse « d’avoir abusé de sa position d’alors de PM ». C’est vraiment manqué d’arguments et prendre les sénégalais pour des demeurés !!
Les choses sont assez simples. Ce rapport entre dans la stratégie de dénigrement. C’est tout ! Ceux qui l’ont écrit sont sous commande. Aucun intérêt, aucun fondement, mais un grand titre l’accompagne pour faire le buzz. merci haby

8.Posté par mario le 27/08/2014 11:33
Des faits qui semble t il remontent à 2003, mais relevés dans le rapport du Cours des Compte de 2012. Bizarre non ?
Soit la cours est incapable de déceler les défaillances dans les délais impartis
Soit elle est un fusible politique sous commande qui saute sur demande.
Je milite amplement pour le second cas.
Ils disent « juger » le motif d’assez léger. Par conséquent, il y a bien un motif à ce trajet, mais le jugement de l’auditeur est qu’il n’est pas « assez solide ».
Ils disent en conclusion que le SAGE et le Secrétaire Général n’ont pas respecté la procédure. Alors qu’à fait Idrissa Seck pour qu’on le cite dans cette affaire ? Rien bien évidemment, mais on l’accuse « d’avoir abusé de sa position d’alors de PM ». C’est vraiment manqué d’arguments et prendre les sénégalais pour des demeurés !!
Les choses sont assez simples. Ce rapport entre dans la stratégie de dénigrement. C’est tout ! Ceux qui l’ont écrit sont sous commande. Aucun intérêt, aucun fondement, mais un grand titre l’accompagne pour faire le buzz.merci haby

9.Posté par Papis le 27/08/2014 11:52
Un rapport public qui parle de faits qui date de 2003, du 29 juillet au 31 aout 2003?

J'ai bien lu.C'est une farce ou quoi? Ce régime a tellement peur qu'il est capable de tout.

10.Posté par lergui le 27/08/2014 15:13


Rapport de la Cour des comptes : Seydou Guèye blanchit Idy

L'ancien Secrétaire Général du Gouvernement Seydou Guèye recadre la Cour des Compte. En effet, cette dernière dans son rapport de 2012 indique que l'ancien Premier ministre, Idrissa Seck a usé de son statut d'alors de Premier ministre pour se prendre en charge ses frais de missions de manière irrégulière. "Faux !", rétorque Seydou Guèye, pour qui "l'ordre de mission indiquait bien qu'il (Idrissa Seck) exerçait une mission de l'État. Le fait est que cette mission ait coïncidé avec la période des vacances n'est pas argument pertinent. Il convient d'abandonner cette proposition qui ne relève pas d'une information probante, c'est-à-dire, suffisante et concluante".

11.Posté par AVC le 27/08/2014 15:17
Wade, Karim, Macky, Idy : La vérité par les faits, la constance par les actes
L’interprétation des actes, les accusations des uns et des autres, les différentes positions adoptées ont fini par créer un vrai imbroglio autour des relations entre Wade, Idy, Karim et Macky. Cependant, les stratégies, les complots, les ententes politiques, les conversations secrètes… sont autant d’actes posés à l’insu de tout un monde mais dont les tenants et aboutissants se révèlent aux grand public lorsqu’ils se déploient sur le terrain et créent des faits indéniables.
Dans la relation entre ses ténors de la famille libérale, les faits sont suffisamment éloquents. De Wade à Idy en passant par Karim et Macky, l’alternance qui a consacré leur accession au pouvoir à révélé les limites de la fidélité, de l’amitié et de la reconnaissance face aux enjeux du pouvoir.
Wade-Idy : Une rupture inattendue au relent familial
Venus le convaincre pour qu’il se présente à l’élection présidentielle de 2000, Abdoulaye Wade avait déclaré à ses visiteurs dont Idrissa Seck, que « de toutes les façons, compte tenu de mon âge, je ne ferais qu’un mandat pour ensuite laisser à la nouvelle génération la mission de continuer le combat» (propos rapportés par Abdoulaye Bathily dans les colonnes du journal Walfadjri du 30-05-2005)
Idrissa SECK qui avait gardé la maison du père lors de ses voyages répétés à l’étranger a entrepris de mettre à contribution tous les moyens nécessaires pour l’accession au pouvoir d’un leader qu’il avait défendu et soutenu contre vents et marrées.
Son engagement pour l’élection du candidat Wade à la magistrature suprême fut déterminant (Négociations pour le regroupement de chefs de parti autour de Wade dans le cadre de la CA 2000, marche bleu pour faire face aux manques de moyens et assurer en même temps une campagne électorale de proximité efficace, contributions financières pour aider à assurer la continuité d’une lutte acharnée contre un régime puissant à savoir celui du PS etc.)
Ses stratégies de communication visant à déstabiliser le régime socialiste avec son lot de souteneurs dans lequel figuraient en bonne place Ousmane Ngom, Serigne Diop, Jean Paul Diaz, Djibo Ka etc. ont largement contribué à la conscientisation des masses.
Dés les premiers jours de l’alternance, Idrissa Seck qui avait tous les mérites s’est vu naturellement octroyé les pouvoirs nécessaires qui ont fait de lui un deuxième homme fort après Wade Il était le successeur naturel de Wade au sein du PDS et éventuellement au sein de l’Etat.

Entre Wade et Idy, rien ne présageait une rupture, à partir de ce moment. Idy a tout fait pour l’élection à la magistrature suprême de Wade. Ce dernier, après son accession, à tout entrepris pour que Idrissa Seck soit récompensé de ses efforts.
Mais c’était sans compter avec l’arrivée d’un fils biologique qui se la coulait douce à l’étranger au moment où des sacrifices énormes étaient consacrés, au Sénégal, pour l’accession de son père à la magistrature suprême. Un fils sorti de nulle part avec des ambitions démesurées est subitement devenu la nouvelle coqueluche politique de la famille Wade. Une entreprise familiale visant à le hisser au sommet se met en branle.
Un schéma qu’Idrissa Seck n’a pas voulu accepter et déclare, entre autres, ce qui suit :
«Le président de la République n’a ni ascendant, ni descendant. C’est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable. Ses pouvoirs et attributs sont fixés dans la Constitution et sont à son usage exclusif. Ici au Sénégal, il s’est appelé Senghor pendant 20 ans, puis Diouf pendant 20 ans, aujourd’hui Wade. Demain autrement. Par nos comportements, nous devrons veiller à lui assurer une mention honorable sur les langues de la prospérité.» (Révélation faite dans le CD1 22 juillet 2005)
Pour imposer le fils biologique, il fallait donc détruire un fils d’emprunt qui ne sert plus à rien après avoir servi d’escalier pour l’accession au pouvoir et qui manifestait des réticences face à la nouvelle trajectoire politique tracée.
Idrissa Seck est donc vite présenté comme un homme pressé, qui travail pour prendre le pouvoir des mains de Wade. (Ce dernier est revenu sur cette phase, le mercredi 21 février 2007 à Thiès, en ces termes : « « J’ai proposé à Idrissa Seck d’être mon dauphin, mais aveuglé par l’argent et le pouvoir que je lui ai confiés, il a voulu usurper mon pouvoir »)
Puis, il est placé à la station primatoriale pour une meilleure visibilité de la cible. On lui prête par la suite, de vouloir imposer une dualité au sommet de l’Etat (alors qu’il n’était qu’un Premier ministre nommé par le président, chargé d’exécuter sa politique et pouvant être révoqué à tout moment). En même temps, Wade se met à monter au palais un groupe composé de détracteurs de l’ancien premier ministre notamment Ousmane Ngom à qui il a fait appel au moment où Idrissa Seck était en voyage. Et tout un stratagème fut mis sur pied pour liquider le fils d’emprunt.

Des journaux créés à cet effet et logés à la présidence n’avaient pas manqué de se charger du rôle de ternir l’image du potentiel successeur de Wade.
Il revenait à des politiques tels que Farba Senghor, Aliou Sow et Mahmouth Saleh de théoriser la volonté de déstabilisation du régime de Wade par son plus proche collaborateur.

« J’étais l’un des acteurs principaux dans ce combat féroce. Je faisais parti des éléments du commando » a fini par lâcher Aliou Sow (Walf Grand Place du 7 mai 2007)
Qui ne se rappel pas de la théorie du coup d’Etat rampant puis debout que Saleh brandissait partout à chaque fois que l’occasion lui était offerte. Saleh donnait l’impression à cette époque qu’il lui fallait emprunter tous les moyens pour faire passer son message.

L’idée était bien entendue de préparer le terrain du limogeage d’un fils d’emprunt pour céder la place au fils biologique. La suite des événements a été édifiante.
Idrissa Seck a été relevé de ses fonction à la tête du gouvernent le 21 Avril 2004. Les détracteurs d’Idrissa Seck qui avait accepté de jouer la sale besogne ont été tous récompensés.

L’après Idrissa Seck fut décrété période Karim Wade à tout point de vue.
Tout ce qui était reproché à Idrissa Seck pour justifier sa mise à l’écart des sphères de décision est mué en stratégie pour Karim Wade. La dualité au sommet de l’Etat est devenue un fait. Des ministres qui ne sont connu que par Karim et sa bande font leur entrée dans le gouvernement, Karim Wade se supplée aux ministres. Il engage des négociations au nom de l’Etat, monte des projets de privatisation, influe sur la carrière des uns et des autres.

Karim Wade qui se réclame du PDS ne se gêne pas pour créer une structure concurrente dénommée la génération du concret qui sape les instances régulière du parti. Idrissa Seck qui avait été exclu pour activité fractionnelle n’avait pas pour autant créer une structure parallèle, malgré sa mise à l’écart
Il est confié à Karim Wade un budget de plusieurs centaines de milliards dans le cadre de la préparation du sommet de l’OCI pour ravir la vedette au fils d’emprunt, auréolé par les travaux des chantiers de Thiès. Son nom est mêlé dans toutes les sauces à saveur d’argent (les privatisations, les appels d’offre, les investissements…)
Puis la concomitance « renforcer Karim, détruire Idy » a pris son envol pour faire regretter au fils d’emprunt d’avoir fait de l’ombre et d’avoir empêcher le fils naturel de remplir les réserves de la famille.

La touche Macky Sall

Idrissa Seck ayant été écarté pour céder la place à Karim, il fallait, pour ne pas éveiller des soupçons sur une probable dévolution monarchique du pouvoir, créer un personnage intermédiaire qui puisse jouer le rôle d’un faire-valoir. Macky a été la personne choisie. Cet ancien militant d’AJ/PADS a vite gravi les échelons pour rejoindre le cercle des souteneurs de Karim avec comme rôle celui de lui baliser le terrain et d’enfoncer son prédécesseur. Macky a vite pris ses empruntes dans sa nouvelle mission sous les lambris dorés du pouvoir.

Il a accepté de jouer, de fait, le second rôle au sein de l’Etat en laissant à Karim le soin de lui dépouiller, sans rechigner, des projets qui revenait à des ministères de son gouvernement pour se tailler un statut de présidentiable. Il l’a défendu et a tenté de lui baliser le terrain en s’attaquant directement à ses concurrents directs, notamment Idrissa Seck.

Au moment où tout le monde soupçonnait Wade de vouloir imposer son fils, avec les conseils ingénieux qu’il a donné à Eyadéma fils, Macky a couru au secours du fils du Président malgré son statut de Premier Ministre.
« C’est pas parce qu’il est de teint clair qu’il n’est pas sénégalais ? C’est Karim Meissa Wade, il s’appelle, fils de son père. Pourquoi il n’aurait pas droit à assumer une fonction publique au Sénégal ? » disait-il, en juillet 2006, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Télésud

Il a poussé le bouchon jusqu’à s’attaquer, par écrit, au grand Maodo qui s’en était pris à Karim dans une contribution intitulée « Allons-nous vers une dynastie Wadiste ? » publiée le 28 juin 2006. « Le Sénégal de 1968 n’est pas celui de 2006 » lui rétorqua t-il
Après avoir enrichi son vocabulaire par des expressions destinées à faire l’éloge du wadisme, Macky Sall s’est employé à tisser des lauriers aux faucons du palais connus dans leur art de mettre sur pied des plans diaboliques pour baliser la voie au fils. Il disait, ainsi, de ces faucons, qu’ils avaient « sauvé le Président d’une tentative d’usurpation des fonctions présidentielles » en faisant allusion à Idrissa Seck. Ce qui lui a, d’ailleurs, valu des conseils de ce dernier, du fond de sa cellule.
« Je donne ce conseil à Macky écrivait-il : «Concentre-toi sur les inondations l’assistance aux populations sinistrées dont votre acharnement à me détruire vous avait détournés des priorités depuis presque deux ans.
Concentre-toi sur le sort des paysans, le fonctionnement normal de notre système de santé, le désenclavement de la Casamance , le respect du calendrier électoral, socle de notre démocratie,… Plutôt que de tourner les pages d’une histoire «Wade-Idi», écrite à ton insu et qui te dépasse.»
Gare aux flots qui sont aptes à noyer et rendre vaines les œuvres des traitres car « Allah n’aime pas les traitres ». Moi non plus. »
Malgré tout, Macky Sall n’a pas une seule fois hésité à se présenter devant la presse nationale et internationale, muni d’un faux rapport (d’après l’IGE Naffissatou Keita, sur les ondes de la radio Walfadjri, le vrai rapport n’a jamais été publié) pour enfoncer Idrissa Seck et ainsi justifier l’ouverture d’un parcours programmé pour guider ce dernier à la guillotine.
Macky Sall a pris beaucoup de risques et a beaucoup fait pour les Wade. Depuis le début, il savait qu’il semait pour le fils du président. Mais ce qu’il ne savait pas c’est qu’il n’aura pas droit aux récoltes, même pas une partie
Il pensait qu’il pouvait tout avoir en faisant tout ce qui lui a été dicté. Il était entrain de se transformer en simple pion. Or un pion sur un échiquier n’a pas d’importance, seule la stratégie globale compte.
Macky a fini de faire parti de la stratégie après avoir terminé son travail. Ce qui explique sa mise à l’écart. Il s’y ajoute que sa rébellion qui a réussi à freiner, pour le moment, sa mise à mort et les moyens dont il a disposé lors de son passage à la primature et dont il dispose actuellement, à la tête de l’assemblée nationale font de lui un adversaire, à surveiller, pour les partisans de la montée du fils vers le sommet.
La constance dans le positionnement
L’après Wade est devenu le nouveau enjeu dans la lutte entre ses ténors de la famille libérale.

L’entreprise familiale qui a entrainé la chute de Idy et la mise à l’écart de Macky continue son déploiement et compte imposer le fils, propulser les proches, entretenir la cour. Wade est constant dans sa démarche. Tout le travail accomplit depuis le début de l’alternance, pour placer son fils ne doit pas être vain semble t-il penser. Rien dans son comportement ne laisse croire qu’il renonce à ce projet. Karim tisse sa toile dans les coulisses et laisse le père balayer la voie.
La récente dissolution de certaines collectivités locales entre, à n’en pas douter, dans cette vaste stratégie de positionnement. La famille Wade compte se perpétuer pendant des années et des années encore à la tête du Sénégal. La dynastie Wade veut régner dans une république et le père pense que c’est possible.
Macky Sall, qui avait pris des risques pour se maintenir au sommet reste constant. Tant qu’il est laissé au sommet, il ne fera pas d’histoires. Sa position de Président de l’Assemblée Nationale est une belle planque pour lui. Il sait que la position de pouvoir joue sur le maintien de la base. Avec un fond politique de plusieurs centaines de millions que l’assemblée met à sa disposition, Macky se présente comme un des éléments du PDS qui ont les moyens de ratisser large et de conquérir un électorat aussi minime soit-il.
Quant à Idrissa Seck, son comportement montre d’une manière claire, qu’il tient à participer au partage de l’héritage qui sera laissé par Wade malgré son déploiement en dehors des instances du PDS. C’est quelqu’un qui n’a jamais voulu tourné le dos au PDS et qui a été constant dans cette démarche.

Après avoir été éjecté de la tête du gouvernement (21 avril 2004), il est resté chez lui tout en continuant à se considérer comme membre à part entière du parti. A la veille de sa convocation à la DIC (14 juillet 2005), au moment où l’arbitraire allait s’abattre sur sa personne, il a déclaré qu’il préférait être la tête de liste du PDS et c’est seulement si l’arbitraire lui prive de cette opportunité qu’il va se présenter avec une coalition. Sorti de prison, au moment de sa déclaration de candidature (04 Avril 2006), il annonce qu’il compte sur sa famille naturelle le PDS.

Ce comportement constant peut se justifier par le fait que Idrissa Seck est le seul à jouir d’une légitimité indiscutable pour succéder à Wade. L’arbitraire l’a écarté de ce schéma mais le peuple l’a rétablit en lui octroyant une légitimité populaire (2ème après Wade, lors de la dernière élection présidentielle)
Il serait injuste de priver quelqu’un de vouloir récupérer son dû. Il a beaucoup investi dans ce parti depuis le bas âge. Il y a cru et a tout donner pour voir ce parti gravir les échelons pour accéder à la magistrature suprême.
Mais ses ambitions se heurtent à la volonté de Wade de parachuter son fils.
Cependant, Karim qui a le soutien de son père et d’un clan élargi à des leaders d’opinion et des chefs religieux n’a pas encore fait ses preuves sur le terrain politique. Quelques sorties par ci, un meeting par là, financées à coup de millions ne sont pas des baromètres suffisamment éloquents pour mesurer sa capacité de mobilisation.
Il s’y ajoute que l’après OCI qui devait consacrer le grand déploiement politique avec les chantiers de l’ANOCI en bandoulière a coïncidé avec une crise alimentaire qui ne justifierai pas que la beauté d’une allées soit vendu à des sénégalais affamés.
Mais Wade ne renonce pas. Il se donne encore du temps et pense pouvoir y arriver. L’enjeu est trop sérieux pour reculer. Il complote encore et toujours.
Cependant, il devrait se rappeler de cette belle parole de Dieu « Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. » (Coran, sourate 8 verset 30)

Fatou DIOP

12.Posté par loufa le 28/08/2014 17:47
ce soit disant ndeye penda nous pompe l'air,le diplome c'est un présomption de connaissances aux etats unis on dit show what you can?Lex president bresilien n'a aucun diplome le célébre bill gates n'a pas de diplome.Arretez vos calomnies la verité est la c pendant qu'idy était pm k le sénégal avait atteint un taux de croissance de 6% aujourd'hui ce taux esr à 2.5%.



Dans la même rubrique :