Coup dur pour la représentation diplomatique : La Sgbs ferme les comptes de l’ambassade d’Iran

La Société générale de banque du Sénégal (Sgbs) a pris une mesure radicale : fermer les comptes de l’ambassade d’Iran au Sénégal et de tous ses démembrements. Que s'est-il passé?


Coup dur pour la représentation diplomatique : La Sgbs ferme les comptes de l’ambassade d’Iran
Que s'est-il passé entre l'Ambassade de l'Iran au Sénégal et la société générale de banques au Sénégal (SGBS)?
Selon des informations de Libération, le Sgbs a clôturé les comptes de l’ambassade après une «affaire » portant sur un mouvement de 102 millions de f Cfa, sans plus de précisions. Et même la section culturelle, qui disposait d’un compte dans la même structure, n’a pas été épargnée par la mesure. En témoigne la lettre en date du 17 janvier 2014 adressée par le directeur de la Clientèle des investisseurs institutionnels ambassade, associés et Ong de la Sgbs à l’ambassade d’Iran et ayant pour objet «Clôture comptes/section Culturelle/ambassade d’Iran : 2290795229/8-2291795229/6. Dans la lettre recommandée, la sgbs écrit : «suite à nos divers entretiens relatifs à la rupture de nos relations commerciales avec l’ambassade d’Iran et ses démembrements, nous vous avions demandé de bien vouloir prendre toutes les dispositions nécessaires pour procéder au transfert des soldes créditeurs de votre compte.
Nous sommes au regret de vous informer que nous ne sommes plus en mesure de poursuivre la relation commerciale avec votre structure section culturelle/ambassade d’Iran (...) vous voudrez bien en outre nous restituer les moyens de paiement détenus sur ces comptes et qui sont entre votre possession ou en celle de vos mandataires et prendre toutes les dispositions utiles pour changer vos domiciliations».
La question que tout le monde se pose c’est ce qui s’est passé pour que la Sgbs prenne cette mesure très radicale qui ne court pas les rues concernant une représentation diplomatique basée au Sénégal. Seule certitude de notre source : «La banque, comme d’autres structures bancaires, ne peut pas tolérer certaines choses ». Mais quoi ?
Libération y reviendra plus amplement
 
Lundi 3 Novembre 2014




Dans la même rubrique :