Après un début de soirée tendu vendredi 13 janvier, avec des tirs en l'air entendus dans plusieurs villes ivoiriennes, à Man, Korhogo, Bouaké, et Abidjan (du côté du camp d’Akouedo, situé à Cocody et aussi au camp Gallieni du Plateau), les militaires devaient rentrer dans leurs casernes dès cette nuit de vendredi à samedi.
Vendredi soir, les tirs se sont fait entendre à Abidjan, notamment dans les camps militaires d’Akouedo à Cocody et aussi du côté du camp Gallieni au Plateau. Un scénario semblable à celui du week-end dernier où les militaires abidjanais étaient sortis de leurs casernes pour occuper les rues pendant que les négociations à Bouaké se poursuivaient entre le ministre de la Défense et les mutins. Une manière de maintenir la pression sur le pouvoir afin que leurs revendications soient traitées au plus vite.
Le ministre de la Défense qui d’ailleurs s’est rendu à nouveau à Bouaké ce vendredi pour y rencontrer les mutins en vue de trouver une solution à leurs revendications. Il était accompagné du chef d’état-major des armées.
Les négociations ont duré plusieurs heures
Entamées en début d’après-midi, les négociations qui avaient lieu au domicile du préfet de Bouaké ont duré plusieurs heures. Ces négociations étaient fermées à la presse mais de l’extérieur on percevait des signes de mécontentement des mutins qui avaient envahi les lieux. Ils étaient plusieurs centaines dans la cour et à l’extérieur de la résidence.
Des cris de colère se faisaient de plus en plus forts lorsque les infos qui sortaient de la salle de négociations ne leur convenaient pas. Les militaires réclamaient le paiement d’une prime d’un montant de 12 millions de francs CFA pour chacun des 8 500 soldats concernés, une condition non négociable, avaient-ils affirmé.
Finalement un accord a été trouvé en fin de soirée. Le gouvernement procèdera au paiement de leur prime dès lundi. Cinq millions de francs CFA leur seront versés dans un premier temps et 1 million chaque mois afin de pouvoir solder les 12 millions de francs CFA.
Une situation mal supportée par la population
Cela faisait plusieurs jours que les populations de Bouaké étaient confrontées à la mutinerie des militaires. Ceux-ci paradaient dans la ville tirant des coups de feu en l'air. La deuxième plus grande ville de Côte d'Ivoire tournait donc au ralenti ; écoles et commerces étaient très souvent fermés. Une situation que les habitants de Bouaké supportaient de plus en plus mal.
Vendredi soir, les tirs se sont fait entendre à Abidjan, notamment dans les camps militaires d’Akouedo à Cocody et aussi du côté du camp Gallieni au Plateau. Un scénario semblable à celui du week-end dernier où les militaires abidjanais étaient sortis de leurs casernes pour occuper les rues pendant que les négociations à Bouaké se poursuivaient entre le ministre de la Défense et les mutins. Une manière de maintenir la pression sur le pouvoir afin que leurs revendications soient traitées au plus vite.
Le ministre de la Défense qui d’ailleurs s’est rendu à nouveau à Bouaké ce vendredi pour y rencontrer les mutins en vue de trouver une solution à leurs revendications. Il était accompagné du chef d’état-major des armées.
Les négociations ont duré plusieurs heures
Entamées en début d’après-midi, les négociations qui avaient lieu au domicile du préfet de Bouaké ont duré plusieurs heures. Ces négociations étaient fermées à la presse mais de l’extérieur on percevait des signes de mécontentement des mutins qui avaient envahi les lieux. Ils étaient plusieurs centaines dans la cour et à l’extérieur de la résidence.
Des cris de colère se faisaient de plus en plus forts lorsque les infos qui sortaient de la salle de négociations ne leur convenaient pas. Les militaires réclamaient le paiement d’une prime d’un montant de 12 millions de francs CFA pour chacun des 8 500 soldats concernés, une condition non négociable, avaient-ils affirmé.
Finalement un accord a été trouvé en fin de soirée. Le gouvernement procèdera au paiement de leur prime dès lundi. Cinq millions de francs CFA leur seront versés dans un premier temps et 1 million chaque mois afin de pouvoir solder les 12 millions de francs CFA.
Une situation mal supportée par la population
Cela faisait plusieurs jours que les populations de Bouaké étaient confrontées à la mutinerie des militaires. Ceux-ci paradaient dans la ville tirant des coups de feu en l'air. La deuxième plus grande ville de Côte d'Ivoire tournait donc au ralenti ; écoles et commerces étaient très souvent fermés. Une situation que les habitants de Bouaké supportaient de plus en plus mal.
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