Contribution : Idrissa Seck : Les larmes peuvent-elles enfin « laver » l’homme « martyrisé » ?

Parmi les situations les plus délicates pour les proches d’un homme politique, être dans la posture de vouloir expliquer à ses détracteurs qu’ils se trompaient de jugement sur un individu qu’ils ignoraient.


Contribution : Idrissa Seck : Les larmes peuvent-elles enfin « laver » l’homme « martyrisé » ?
Combien de fois je me suis retrouvé envahi par la clameur de ceux qui considéraient Idrissa Seck comme voulaient le peindre ou caricaturer la lourde machine de propagande actionnée par Wade et certains lobbies de la presse ! Il a bien raison de dire qu’il était pendant toute la décennie écoulée dans une résistance qui, il est vrai, a fini par occulter tout son combat politique.
Le courage de l’homme, depuis les luttes ayant mené à la première alternance qu’a connue notre pays,, ne s’est jamais démenti. Il lui a même fallu sacrifier toutes les chances de conquête du pouvoir qui obnubilaient ses concurrents sur l’autel de la constance, lors des manifestations de février 2012, pour que Wade ne viole pas la constitution.
Scène inhabituelle, pour ceux qui connaissent le leader imperturbable qui a toujours se mettre hors de toute pression, que celle vécue dans les studios de la Rfm, en ce matin du 25 mars.
Ceux qui le jugeaient lointains ont découvert, de plus près, la vraie nature d’un homme tracassé et martyrisé.
Ceux qui le percevaient arrogants, ont finalement vu ce qu’il y a de plus humain chez l’homme, habité par des sentiments et partageant avec ses concitoyens le sort de tous les Sénégalais dont le parcours de vie est un éternel combat, ou simplement, un parcours du combattant
Ceux qui le pensaient exagérément élitiste ont pu, finalement, découvrir un homme simple et proche de son peuple, familier à son entourage, enfin libéré du lourd secret de la normalité d’un homme d’Etat méconnu.
Ce 25 mars sonnera comme celui de la rupture de perception, de la fin des doutes, mais aussi des illusions de ceux qui, en calomniant et en manipulant, avaient pensé, pour de bon, enfermer Idrissa Seck dans un carcan qui, finalement, a simplement craqué !


Par Sidy Mbacké Gawane
 

Lundi 25 Mars 2013




1.Posté par idy le 25/03/2013 17:20
Quand on évoque l’histoire, des exemples ne manquent pas pour démontrer cette voie que Mara s’était tracée avant et surtout après l’accession du PDS au pouvoir en 2000. Il n’est jamais tombé dans l’ivresse du pouvoir. Il est resté fidèle à sa posture de départ et encré dans la défense du bien commun. Quand par exemple l’autre lui avait rappelé le code des Grands Bandits qui ne se « manifestent qu’au moment du partage du butin », lui préférait lui rappeler les paroles divines sur le partage du butin qui devrait revenir « aux nécessiteux, aux voyageurs en détresse, aux orphelins, … », bref aux masses défavorisées. « Encore tes versets » lui avait-il lancé, « toujours mes versets » lui avait répondu Idy. Le fossé s’était très tôt creusé et il fallait alors l’anéantir politiquement. Il gênait. La machine à embastiller et à calomnier a alors été lancée, l’argument de l’enrichissement illicite utilisé, des fouilles jusque dans des fosses sceptiques qui n’ont rien pu démontrer, organisées. Des jeux vidéo brandis comme des preuves.

De ces agressions « physiques, politiques, personnelles et judiciaires », Idrissa Seck n’en est certainement pas sorti indemne. Il a dû résister face à l’offensive. Il a dû s’entourer de toutes les garanties pour se battre dignement. Il a été alors peint comme un homme qui ne s’intéressait pas aux vécus de ses compatriotes, hautin, pressé, inaccessible et intéressé que par la station présidentielle. Que de faux préjugés pour un homme qui très tôt s’est engagé dans la défense des intérêts collectifs et dans l’éclosion des talents individuels. « Les lignes de connexion entre lui et ses compatriotes » ont été ainsi brisées par cette tentative d’isolement réussie en partie. Mais « Allah a rendu vaines leurs manœuvres. Allah a rendu vaines leurs ruses » et la vérité, loin des fausses certitudes, s’entrevoit de jour en jour.

Pour cause, cet homme politique décrit comme une personne qui se suffit à lui-même, n’a jamais varié dans ses positions. Il s’est battu pendant plus de trente années à côté d’un homme et pour des valeurs. Et quand son ancienne formation politique a commencé à dévier de son idéal de changement, il n’a pas hésité à se lever et à leur dire la vérité. Il n’a pas hésité à se démarquer même au risque d’anéantir ses ambitions politiques et de se mettre à dos un puissant système. Il a toujours choisi d’être loyal d’abord vis-à-vis de lui-même, et ensuite par rapport aux valeurs qu’on lui a inculquées depuis son enfance. Pour lui « la loyauté n’est pas synonyme de génuflexion ». La vérité est toujours à dire.
Ce fut le cas quand, utilisant un métaphore, il avait fait comprendre à Karim Wade fils d’Adoulaye Wade qu’il ne devait en aucun cas se prévaloir des prérogatives de son père pour prétendre nourrir des ambitions politiques au risque de se mettre sur le banc des accusés et de se retrouver pendu. Le père rapportant cette discussion à un de leurs amis communs déclara que « Mara avait parlé à Karim en grand frère ». Il en serait aujourd’hui autrement si le Pére et le fils l’avaient écouté.
Ce fut aussi le cas quand on a voulu qu’il défende des projets chimériques alors qu’il a toujours refusé de « défendre l’indéfendable ». On se souvient encore de ce coup de fil en pleine déclaration de politique générale lui intiment l’ordre de parler des « éléphants blancs du Président ». Ce qu’il avait catégoriquement refusé.
Ce fut le cas lorsque, la machine de la dévolution monarchique du pouvoir, soubassement de ses problèmes politiques qui lui a valu six mois de détention arbitraire, a été lancée et qu’il s’y était opposée et qu’on lui prêtait de vouloir organiser un « coup d’état assis, rampant et puis debout ».
Ce fut encore le cas, alors qu’il était seul au comité directeur du PDS, et qu’il s’était opposé, avec des arguments solides, à la troisième candidature de trop et anticonstitutionnelle de Abdoulaye Wade. Seul devant tous, il avait fait entendre une voix discordante qui ne disait rien d’autre que la vérité que les autres ne méprenaient pas mais qu’ils ne voulaient pas entendre.
Pour tous ces combats politiques, il a été d’abord décrié, rabroué, dénigré avant d’y être rejoint par d’autres franges de la classe politique sénégalaise qui ont tenté elles aussi de le mettre à l’écart. « Condamner le blâmable et approuver le convenable » a toujours été son credo et continuera certainement de guider ses actions politiques.

S’il faut encore le rappeler, Idrissa Seck est un homme politique aguerri. Aux côtés de Abdoulaye pendant plus de trois décennies, avoir été son Directeur de Campagne en 1998 et en 2000, il connaît bien les rouages de la politique sénégalaise et ne peut ni se prendre pour un Président avant l’heure ni méconnaître ses obligations entant que leader politique. Toute nouvelle situation appelle nécessairement une nouvelle conscience. C’est ce qu’il voulait faire comprendre aux uns et aux autres lors de sa déclaration du dernier jour de la campagne présidentielle du Février 2012 en affirmant qu’il était de loin mieux outillé que les autres candidats en liste pour battre campagne jusque dans les fins fonds du Sénégal, mais qu’il avait préféré rester à la place de l’indépendance pour continuer la bataille de principe qu’il avait commencée avant tout le monde et bien avant le 23 Juin 2011.

« Guddi bo guiss beutieuk laay waadjal ».

Aujourd’hui, il décide d’aller rencontrer ses compatriotes et leur parler afin de rétablir la vérité. Il y a eu beaucoup d’incompréhension, beaucoup de fausses interprétations, mais point de maladresses comme veulent le faire croire ou le croient certains. L’homme était la cible d’un régime de hors la loi et il lui fallait déployer toute une stratégie pour continuer à exister politiquement tout en se gardant de faire dans les compromis ou compromissions. Ce que nous devrons retenir est que son idéal politique s’adosse sur la morale et la religion au service exclusif des intérêts communs. Pour cela, il sera toujours combattu, mais nous espérons qu’il restera toujours DEBOUT, aidé en cela par d’autres citoyens épris de justice et de vérité, puisque nulle ne doute que le Sénégal a besoin de lui et lui du Sénégal pour un Etat républicain fort, libéré des comploteurs et respecté dans le monde.

2.Posté par serrr le 25/03/2013 17:33
Je ne pouvais pas retenir mes larmes, je l'ai toujours vu très fort, jamais en faiblesse ! mais bon l'émotion est humaine !!
Idy bon courage

3.Posté par taf le 25/03/2013 17:38
pffff yéne daguéne tek nite yi aye dof si il avé eu cette posture en 2007 il serai président il a choisi de faire autrement tey mouy nieuw di djoy sougniou kaw pfff

4.Posté par serrr le 25/03/2013 17:57
incompris mais constant
Que Dieu te garde !!!!!

5.Posté par Dof le 25/03/2013 17:57
idy arretes ton ciméma. fais ton deuil politique. le sénégalais qe tu prends pour un demeuré ne revale jamaiscequ'il a déjà vomi. SI Wade a été le prédateur principal de notre économie tu en a été l'instigateur, l'assistant confirmé.

tes pleurs ne nous émeuvent point. Tu ignores que le peuple Sénégalais t'a dépassé de loin. Quand vous complotiez avec ce démon de Wade en disant "nos soucis d'argent sont terminés.." tu étais loin de savoir qu'un jour viendrait...

6.Posté par krdieye le 25/03/2013 18:02
rien ne doit abattre garde la tete haute et ne montre jamais tes faiblesses

7.Posté par PLEURE JUSQU A L AUBE le 25/03/2013 18:04
SIDY MBACKE GAWANE TON JUGEMENT N ENGAGE QUE TOI . CET HOMME EST UN MENTEUR ET UN VRAI MANIPULATEUR. MAINTENANT IL PEUT VERSER DES LARMES DE CROCO QUI NE SERVIRONT ABSOLUMENT A RIEN. IL A JOUE ET IL A PERDU. C EST LUI QUI EN 2007 ETAIS ALLAIS VOIR WADE NUITAMMENT DE SON PROPRE GRE ENTRE LES 2 TOURS DES ELECTIONS.

L EMOTION EST NEGRE LA RAISON EST HELENE ! SENGHOR DIXIT. MAIS NOUS LES JEUNES NOUS DIRONT QUE LA RAISON EST NEGRE § ON NE NOUS MANIPULE PAS PAR TES EMOTIONS DIGNE D UNE COMEDIE A LA TARTUFFE !

UN ANCIEN REWMISTE !

8.Posté par Mina le 25/03/2013 18:30
J'ai toujours cru en toi Idy et je continuerai toujours de l'être.Je suis convaincu qu'avec toi à la tête du pays le Sénégal va réellement changé.Ceux qui te taxe de comédien ne sont que des imbéciles car seuls les imbéciles ne changent pas.Bon courage!

9.Posté par le citoyuen le 25/03/2013 18:32
kel torchon! c insipide et insensé!

10.Posté par Flo le 25/03/2013 22:06
Je me demande si l'émission de GFM était destinée à faire le bilan de l'alternance de l'alternance ou si c'était pour permettre à Ngoorsi de justifier ses erreurs du passé. C'était vraiment nul.



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