Contentieux de la mairie de Dakar-Plateau avec un tiers : Alioune N'doye accuse le ministre de l’Intérieur de parti pris pour un privé


Contentieux de la mairie de Dakar-Plateau avec un tiers : Alioune N'doye accuse le ministre de l’Intérieur de parti pris pour un privé
Le maire de Dakar-Plateau a indiqué en conférence de presse cet après-midi, que le ministre de l’Intérieur Abdoulaye Daouda Diallo se serait « mué en auxiliaire de justice, sur simple injonction d’un tiers » et pris parti pour ce dernier qui réclame à cette institution une dette de 2007. En effet, selon le maire socialiste, cette dette avait été contractée par l’ancienne équipe municipale pour un contrat de gardiennage enregistré en Mars 2007, et qui avait été résilié par le précèdent maire pour défaut d’exécution des prestations.
Ainsi le prestataire de service aurait, selon Alioune N'doye très étonné, « joué de ses entrées et a pu obtenir une décision favorable auprès de la Cour Commerciale et Economique de la Cour d’Appel, et que usant toujours des mêmes subterfuges, a pu obtenir du ministre de l’Intérieur, que ce dernier accepte d’exercer une pression au niveau du Sous- Préfet pour forcer les dispositions légales et réglementaires.»
Ainsi malgré les contraintes de devoir,voter un nouveau budget, le conseil municipal de Dakar-Plateau, a noté Alioune N'doye,  s’est plié à temps à cette nouvelle obligation et a transmis tous les documents requis au Sous-Préfet.  Ce dernier aurait servi par la suite une mise en demeure à la mairie.
Cette mise en demeure a rappelé Alioune N'doye, au service exclusif de la satisfaction d’un privé, et qui ne peut être considérée comme une dépense obligatoire, « n’est en réalité qu’une manifestation de sa volonté de bloquer le fonctionnement normal de la commune de Dakar-Plateau, sur injonction du ministre de l’Intérieur qui tient à satisfaire son ami. »
Le maire qui a brandi par ailleurs une requête en annulation suspensif de la procédure et tendant à l’annulation même de la décision de la Cour Suprême, de dire pour finir, que le sous-préfet et ces actes relèvent d’une volonté de discréditer l’acte 3 tant décrié, avec l’accumulation de ces actes qui « rappellent tristement l’époque de la tutelle révolue depuis 1996 ». 
Lundi 22 Septembre 2014




Dans la même rubrique :