Le Président Macky Sall a convoqué aujourd’hui un conseil des ministres exceptionnel, comme indiqué ce matin.
Ce conseil intervient dans un contexte de précampagne pour le référendum du 20 Mars, et a fini d'adopter les textes ad hoc à soumettre.
Pour la circonstance, c’est le ministre - directeur de cabinet du président, Oumar Youm, qui s’est expliqué sur le plateau de la télévision publique, la RTS.
Pour lui, il s’agissait de reprendre « la rédaction en prenant en compte les avis et les suggestions du Conseil constitutionnel ». Finalement, les quinze articles concernés par le projet de révision sont les suivants : 4, 6, 26, 27, 58, 60, 62, 71, 78, 81, 86, 89, 92, 102 et 103, selon Oumar Youm. Estimant que la réduction du mandat présidentiel est un ''demi-point'' parmi la batterie de mesures proposées, l’ex-ministre des Collectivités locales n’a pas manqué de s’insurger contre « la mauvaise foi » qui entoure la polémique sur certaines mesures de la réforme dont l’homosexualité et la laïcité.
« Le projet de texte n’a jamais contenu de dispositions sur l’homosexualité », a-t-il défendu. Quant à l’intangibilité du principe de laïcité finalement retiré du projet, Oumar Youm a rappelé que l’article 1 de la constitution prévoit que le Sénégal a une forme républicaine laïque et démocratique. « Ce n’est pas une invention. L’article ne fait pas l’objet de révision, ni de modification. Le président a voulu maintenir cette cohésion sociale par une clause non révisable au point 15, mais le Conseil a attiré son attention sur la dangerosité d’avoir beaucoup de clauses pour l’éternité », s’est-il expliqué.
Ce conseil intervient dans un contexte de précampagne pour le référendum du 20 Mars, et a fini d'adopter les textes ad hoc à soumettre.
Pour la circonstance, c’est le ministre - directeur de cabinet du président, Oumar Youm, qui s’est expliqué sur le plateau de la télévision publique, la RTS.
Pour lui, il s’agissait de reprendre « la rédaction en prenant en compte les avis et les suggestions du Conseil constitutionnel ». Finalement, les quinze articles concernés par le projet de révision sont les suivants : 4, 6, 26, 27, 58, 60, 62, 71, 78, 81, 86, 89, 92, 102 et 103, selon Oumar Youm. Estimant que la réduction du mandat présidentiel est un ''demi-point'' parmi la batterie de mesures proposées, l’ex-ministre des Collectivités locales n’a pas manqué de s’insurger contre « la mauvaise foi » qui entoure la polémique sur certaines mesures de la réforme dont l’homosexualité et la laïcité.
« Le projet de texte n’a jamais contenu de dispositions sur l’homosexualité », a-t-il défendu. Quant à l’intangibilité du principe de laïcité finalement retiré du projet, Oumar Youm a rappelé que l’article 1 de la constitution prévoit que le Sénégal a une forme républicaine laïque et démocratique. « Ce n’est pas une invention. L’article ne fait pas l’objet de révision, ni de modification. Le président a voulu maintenir cette cohésion sociale par une clause non révisable au point 15, mais le Conseil a attiré son attention sur la dangerosité d’avoir beaucoup de clauses pour l’éternité », s’est-il expliqué.
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