Le jeune Guinéen guéri du virus Ebola après un traitement symptomatique au service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann veut rentrer chez lui en Guinée. Mais juste le temps de faire des rituels et autres pratiques pour conjurer les esprits maléfiques. La confession est du Pr Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé qui animait hier une conférence sur le virus Ebola devant la Convergence des cadres républicains (Ccr) que dirige l’ancien ministre Thierno Alassane Sall, dans le cadre des «Jeudis marron».
«Le jeune étudiant guinéen veut retourner chez lui parce qu’il veut faire des rituels, mais il veut revenir au Sénégal juste après», rapporte le ministre de la Santé. Une information qui a suscité des murmures au sein de l’assistance qui ne souhaite apparemment que le départ de l’étudiant guinéen.
Pourtant, le patient rétabli peut être très utile à la communauté scientifique sénégalaise et internationale dans la lutte contre le virus Ebola. Car, selon le ministre, n’eût été un problème d’éthique, il pouvait être gardé au Sénégal pour être utilisé dans le cadre de la recherche de vaccin ou de sérum contre le virus Ebola. Les chercheurs auront besoin d’extraire ses anticorps pour trouver un remède. Seulement, le ministre de la Santé souligne qu’il faudra le consentement de l’étudiant guinéen. Il y a également 800 autres cas guéris dans la sousrégion et qui pourraient faire l’affaire des chercheurs.
L'As
«Le jeune étudiant guinéen veut retourner chez lui parce qu’il veut faire des rituels, mais il veut revenir au Sénégal juste après», rapporte le ministre de la Santé. Une information qui a suscité des murmures au sein de l’assistance qui ne souhaite apparemment que le départ de l’étudiant guinéen.
Pourtant, le patient rétabli peut être très utile à la communauté scientifique sénégalaise et internationale dans la lutte contre le virus Ebola. Car, selon le ministre, n’eût été un problème d’éthique, il pouvait être gardé au Sénégal pour être utilisé dans le cadre de la recherche de vaccin ou de sérum contre le virus Ebola. Les chercheurs auront besoin d’extraire ses anticorps pour trouver un remède. Seulement, le ministre de la Santé souligne qu’il faudra le consentement de l’étudiant guinéen. Il y a également 800 autres cas guéris dans la sousrégion et qui pourraient faire l’affaire des chercheurs.
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