Civisme fiscal : « On est plus enclin dans nos pays à donner 50 millions à son marabout qu’1 million pour l’effort de contribution nationale » (Directeur des centres fiscaux régionaux)


Civisme fiscal : « On est plus enclin dans nos pays à donner 50 millions à son marabout qu’1 million pour l’effort de contribution nationale » (Directeur des centres fiscaux régionaux)
Le Directeur des centres fiscaux régionaux El Hadj Mamadou Diao, lors d’un panel sur le civisme fiscal au Sénégal, a laissé planer le doute sur un consentement volontaire des sénégalais à payer l’impôt.
« Il faut que l’on arrive à ces certitudes comme aux Etats Unis, celle de mourir mais aussi celle de payer l’impôt ».
« Et si on enlevait la taxe rurale, la population fiscale sénégalaise  ne fait pas 1% du Sénégal. Cela veut dire les salariés, les entreprises et toutes les personnes avec des revenus connexes » fera t-il savoir.
Ce qu’il faut réussir d’ailleurs selon lui « c’est le link entre le phénomène de redistribution de richesse et le bénéficie direct des populations ». Cela permettait que chacun soit conscient que l’on pourrait utiliser cette assertion pour pouvoir l’imposer à l’effort de contribution nationale.
Cela na pas été fait regrette t’il et c’est ce qui fait que dans nos pays le débat sur le civisme fiscal se pose. « Dans nos pays on est plus enclin à prendre 50 millions et les donner à son marabout que de donner un million pour l’effort de contribution nationale. Il y a un aspect culturel dans le civisme fiscal que les gens ne parviennent pour le moment à régler et ce souci de pouvoir conscientiser les gens à l’effort volontaire pour le paiement des impôts »
Il y a aussi l’absence dune véritable éducation civique de ce côté là dira t’il. On ne nous apprend pas a être comptable du destin du Sénégal, « comment voulez vous qu’à l’âge adulte on nous conscientise sur ces questions là ? » se demandera M. Diao.
Pour promouvoir le civisme fiscal il faudra expliquer aux populations, dira M. Diao, qu’il y a maintenant un « rapport de cause à effet entre la contribution de chacun et les investissements nationaux ». Mais aussi enlever le lien qu’il y a entre le legs historique qui voulait que « l’impôt soit le « djouti » que nos grands pères payaient au toubab » Et l’effort de communication tarde  regrettera t’il.
Pour finir il prône des démarches plus hardies en matière de justice fiscale...
Jeudi 23 Juin 2016




1.Posté par Madior Fall le 24/06/2016 12:47
C est vrai que le sénégalais est plus enclin a donner des millions a son marabout qu a verser des milliers de francs en impôt
.Mais il faudrait s interroger sur la cause de cette vérité.Est ce que ce n est pas parce que en cas de problèmes l intervention du marabout est plus utile que la décision du juge mème si cette dernière est plus juste.

2.Posté par benawaay le 24/06/2016 18:24
eh doucement n'allez pas trop vite.

la turquie ne fait pas partie de l'union mais elle joue la europeenne.



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