Les avocats de Bamba Fall et Cie, après la libération de leurs clients restent quand même attentifs à la suite de ce dossier. Et comme son confrère Me El Hadj Diouf, la robe noire Ciré Clédor Ly, espère que le parquet général ne vienne pas gacher la fete. « Que le parquet général ne vienne pas mettre du sable… » a-t-il déclaré au sortir du Tribunal de Dakar.
« Le droit a triomphé et les magistrats ont été braves. Nous savons tous que c’était un dossier à relent foncièrement politique et que ce n’était pas des faits avec des éléments ou des indices devant permettre de poursuivre quiconque.
Le ministère public pourrait interjeter appel, mais je souhaite qu’il ne le fasse pas parce que ce serait grave et une erreur monumentale. Nous ne le souhaitons pas aussi parce que la justice a été fortement entachée par des affaires politiques ces derniers temps qui ont même eu à troubler l’ordre public et ce n’est pas conforme à un état démocratique. Nous sommes des professionnels au niveau de la justice et ce que nous voulons c’est que la justice puisse sauvegarder son indépendance et que les juges puissent travailler sans que le pouvoir exécutif et le politique puissent s’y insérer. Le procureur général reçoit des instructions directes du ministre mais il peut refuser de s’exécuter parce que c’est cela qui est en conformité avec l’indépendance de la magistrature... »
L’avocat d’expliquer par ailleurs les étapes de de la libération de leur client.
« Nous avions fait une demande de mise en liberté d’office et nous avions subsidiairement plaidé la mise en liberté provisoire selon les règle de loi commun, cela veut dire que sur tous les obstacles qui sont posés par les juges, aucun de ces critères ne se trouve caractérisé dans ce dossier. Sur ce principe c’est la liberté qu’ils devaient avoir sur le départ. La chambre d’accusation estimait qu’il n’y a pas lieu de les mettre en liberté d’office, la liberté d’office c’est parce que les délais tombaient de date et la chambre d’accusation ne pouvait que constater leur libération d’office, elle n’est pas de cet avis, nous ne commenterons pas cette décision, parce que tout ce qui nous intéressait c’est leur mise en liberté.
Mais la chambre s’est rabattue sur notre deuxième moyen qui est la mise en liberté compte tenu qu’il y a des garanties de représentation et elle a estimé que l’ensemble de ces critères n’existaient pas et que c’est à tort si on devait les retenir. Et nous prions pour que le parquet général ne vienne pas mettre du sable, s’il le faisait ce serait à tort »
« Le droit a triomphé et les magistrats ont été braves. Nous savons tous que c’était un dossier à relent foncièrement politique et que ce n’était pas des faits avec des éléments ou des indices devant permettre de poursuivre quiconque.
Le ministère public pourrait interjeter appel, mais je souhaite qu’il ne le fasse pas parce que ce serait grave et une erreur monumentale. Nous ne le souhaitons pas aussi parce que la justice a été fortement entachée par des affaires politiques ces derniers temps qui ont même eu à troubler l’ordre public et ce n’est pas conforme à un état démocratique. Nous sommes des professionnels au niveau de la justice et ce que nous voulons c’est que la justice puisse sauvegarder son indépendance et que les juges puissent travailler sans que le pouvoir exécutif et le politique puissent s’y insérer. Le procureur général reçoit des instructions directes du ministre mais il peut refuser de s’exécuter parce que c’est cela qui est en conformité avec l’indépendance de la magistrature... »
L’avocat d’expliquer par ailleurs les étapes de de la libération de leur client.
« Nous avions fait une demande de mise en liberté d’office et nous avions subsidiairement plaidé la mise en liberté provisoire selon les règle de loi commun, cela veut dire que sur tous les obstacles qui sont posés par les juges, aucun de ces critères ne se trouve caractérisé dans ce dossier. Sur ce principe c’est la liberté qu’ils devaient avoir sur le départ. La chambre d’accusation estimait qu’il n’y a pas lieu de les mettre en liberté d’office, la liberté d’office c’est parce que les délais tombaient de date et la chambre d’accusation ne pouvait que constater leur libération d’office, elle n’est pas de cet avis, nous ne commenterons pas cette décision, parce que tout ce qui nous intéressait c’est leur mise en liberté.
Mais la chambre s’est rabattue sur notre deuxième moyen qui est la mise en liberté compte tenu qu’il y a des garanties de représentation et elle a estimé que l’ensemble de ces critères n’existaient pas et que c’est à tort si on devait les retenir. Et nous prions pour que le parquet général ne vienne pas mettre du sable, s’il le faisait ce serait à tort »
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