Des vaccins qui ne garantissent pas l’immunité à jamais
Les études ou enquêtes sur l’efficacité et l’effectivité des vaccins anti-covid et la confection record de ces derniers ne cessent d’être rendu public. Si d’aucuns se préoccupent par exemple du variant Delta plus contagieux, d’autres s’intéressent de facto à leur durée de réaction des vaccins sur le corps humain.
Pour illustrer ces allégations, il faudrait mieux convoquer l’étude du Centre de lutte et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis. Dans cette étude le CDC informe que du : « 14 décembre 2020 au 10 avril 2021, les données des cohortes HEROES-RECOVER, un réseau de cohortes potentielles parmi les travailleurs de premier ligne, ont montré que les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna à ARNm COVID-19 étaient efficaces à environ 90 % pour prévenir l’infection symptomatiques et asymptomatiques par le SRAS-COV-2 dans de conditions réelles. »
Pour autant, AstraZeneca semble plus combatif que les vaccins Moderna, Pfizer-BioNTech. Il résiste tout de même mieux au variant selon l’université d’Oxford. Mais il baisse de 73 % au bout de quatre mois de vaccination.
Celui des américains à dose unique Johnson & Johnson reste pour plus d’un une version qui cache ses mystères. On assiste à une absence fulgurante de données disponibles permettant de prouver ou de confirmer son efficacité à long terme contre le variant le plus agressif, Delta. C’est ce qu’a, en tout cas, révélé la Haute autorité de santé de la France sur son site officiel.
Une autre étude de l’université de New York rendue publique en mi-juin pointe aussi du doigt une « diminution significative » de l’efficacité de ce vaccin face au variant Delta.
À quoi est dû cet amoindrissement de l'efficacité ?
Au Sénégal, le variant Delta continue de faire ses ravages avec une dizaine de morts par jour. Une situation qui avait poussé les autorités sanitaires à favoriser une vaccination de masse. Ainsi ces différents vaccins semblent moins costauds face à cette nouvelle mutation du SRAS-COV-2. Les scientifiques pointent du doigt l’apparition de ce variant comme l’une des causes de cette baisse d’intensité des vaccins. Une étude d’ailleurs publiée par le CDC américain démontre en effet que les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna baissent de 90 % à 66 % depuis que le variant Delta est devenu majoritaire dans le pays.
La durée de vie de la covid-19 en question est aussi un des facteurs majeurs de cette résistance du virus dans le temps. En effet, les personnes vaccinées sont aussi de plus en plus exposées quelques mois après leur deux doses de vaccin. En Israël, médecins et chercheurs, en binôme ont réussi à démontrer, à travers une étude sur plus de 33 000 personnes vaccinées et prépubliée au mois d'août que « la probabilité d’être infecté augmente significativement à partir de 146 jours après la vaccination complète ».
Cette chute du taux de protection des vaccins peut être aussi ressentie chez les personnes âgées. Nombreuses sont les personnes du troisième âge qui ont chopé le virus après s’être vaccinées. Dans ce cas de figure, la réponse immunitaire générée reste faible du fait que les vieux ont une faible capacité de fabriquer des anticorps pour se protéger contre tout corps étranger.
Quelles mesures préconise-t-on face à cet obstacle ?
La situation semble plus que préoccupante pour les laboratoires, autorités politiques et sanitaires face à cet embarras peut-être mésestimé. Pourtant le continent africain peine à faire vacciner ses occupants dont sa majeure partie reste réticente face aux vaccins.
Face à cette troisième vague plus meurtrière, de nombreux pays ont d’ores et déjà prévue une troisième dose supplémentaire en guise de rappel malgré les réserves de l’OMS. « Nous pensons clairement que les données actuelles n’indiquent pas que les rappels sont nécessaires », a déclaré la scientifique en chef de l’OMS, Soumya Swaminathan, lors d’une conférence de presse à Genève
Depuis le mois de mars 2020, le monde, particulièrement le Sénégal a fait face à de nombreuses mutations du virus le SARS-Cov-2. Le variant Delta, considéré comme le plus contagieux, est à l’origine de la quasi-totalité des personnes décédées à travers le monde. C’est celui aussi qui a causé le plus de tort aux différents vaccins. Ainsi certains attisent à long terme une mise à jour de ses vaccins qui n’assurent pas aujourd’hui une totale immunité. Un avis d’ailleurs de Ugur Sahin, cofondateur et dirigeant de BioNTech. « Une mise à jour des vaccins pourrait être envisagée, mais seulement si un autre variant la justifie », expliquait ce dernier au mois d'août.
Dans tous les cas, les meilleures mesures de prévention qui ont jusque-là sauvé le monde face à cette pandémie reste le respect strict des mesures barrières. Le lavage régulier des mains ou l’utilisation des gels hydro alcooliques et surtout le port systématique de masque.
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