Capacitation : Des élues locales renforcées en matière d’administration locale


Capacitation : Des élues locales renforcées en matière d’administration locale
Le Conseil national des femmes sénégalaises, pendant quatre jours, renforcent une trentaine de femmes élues locales (maires ou adjointes au maire, membre du bureau du conseil ou alors présidente de commission), pour une meilleure connaissance de l’administration locale, ceci pour promouvoir l’impulsion de leur participation à tous les niveaux.
Aby N'doye, membre du bureau national du COSEF et de la commission scientifique, de rappeler que cette activité de formation de ces élues locales est un processus enclenché depuis les élections locales « pour qu’elles puissent se positionner et pouvoir travailler efficacement au bénéficie de la communauté » a-t-elle dit.
Au vu de résultats, ajoutera t-elle, que nous avons eu, « il faut maintenant les former pour que leurs positions dans ces conseils locaux soient efficaces et qu’elles sachent de quoi il s’agit. Il faut qu’elles comprennent l’environnement institutionnel des collectivités et elles aussi sachent ce qu’on attend d’elle. C’est pour cela que l’on insiste sur le budget participatif qui est une directive qui est dans le code général des collectivités locales, et à travers ce budget, comment prendre en compte le genre ».
Seynabou Mbaye, SG du COSEF, sur la même lancée, dira que leur organisme essaie « de combler le gap qu’il y a en terme de compétence et amener les changements qualitatifs qui sont attendus ». Il ne s’agit pas d’être « en politique pour occuper des places, mais d’être là au service de la communauté » martèlera-t-elle.
Selon elle, il faut rompre avec un certain nombre de pratiques dans l’administration locale et faire remonter les besoins prioritaires des populations. « Avec l’acte 3, on a un très fort renouvellement des collectivités avec un taux de 75 à 80% et le COSEF est décidé d’accompagner aussi bien les femmes que les hommes dans le travail qu’ils doivent faire. Nous devons aider ces  femmes à mieux connaitre l’administration locale. Il y  a les pratiques et les gens ont tendance à penser que c’est la pratique qui est le droit.
Il faut que les gens rompent avec la pratique de s’enfermer pour élaborer un budget, il faut qu’un mécanisme participatif soit trouvé pour que l’on puisse remonter les besoins prioritaires des populations afin de faire un arbitrage avant d’élaborer un budget et prêter une oreille attentive aux couches les plus vulnérables de la société »
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A l’issue de ces 4 jours, le souhait est que ces participantes puissent faire la restitution au niveau de leur mairie pour que cette nouvelle dynamique soit intégrée et mise en œuvre, a-t-elle fini par dire.
Mardi 26 Mai 2015




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