Campagne de commercialisation de l’arachide : Le ministre de l’agriculture Moussa Baldé tire un bilan satisfaisant.


Le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural, Moussa Baldé,  tire un bilan satisfaisant de la campagne de commercialisation de l’arachide en cours. Il a annoncé cette nouvelle lors d’un point de presse tenu ce dimanche 02 février 2020 à Kolda. Au cours de cet échange avec la presse, il a évoqué la situation de la campagne de commercialisation, mais également  les incompréhensions qu'en sont nées, avant de s'appesantir sur l’atteinte des objectifs.

À en croire ce dernier, « les exportateurs ont injecté plus de 100 milliards dans le monde rural cette année. Et à ce jour, on peut retenir que la collecte s'élève aux environs de 500 mille tonnes », avant  de poursuivre avec assurance : « les chinois ont permis aux producteurs de vendre le kg d’arachide à un prix jamais atteint. C’est ça qu’il faut dire, jamais les producteurs n’avaient vendu à 250, 280 ou 300 f/kg leur arachide. Donc c’est de cela qu’il faut se féliciter. Cette année,  le prix plancher comme on a dit est de 250 f/kg et c’est pour cela que la Sonacos s’est alignée sur un minimum de 250 f. La campagne de commercialisation de l’arachide a démarré le 03 décembre 2019 et nous sommes à 60 jours, c’est-à-dire deux mois de commercialisation».

Au cours de cette rencontre, le ministre est revenu largement sur les points les plus importants à savoir la collecte, la coopération chinoise et le capital semencier. Selon lui, il est impératif d’avoir un capital semencier : «la reconstitution du capital semencier est primordiale. J’avais réuni tous les acteurs du secteur qui sont tombés d’accord sur ce point qu’il faut avoir un capital semencier  pour être sécurisé éventuellement. Aujourd’hui par rapport aux objectifs de stocks de semences que s’était fixé le ministère au 31 janvier, celui-ci est couvert à 83%, ce qui veut dire que sur les 60 mille tonnes de semences certifiées, plus de 50 mille sont déjà stockées».

Répondant aux allégations de ceux qui parlent d’échec de la campagne, il dira : « les gens parlent d’échec de  la campagne. Je pense que quand on parle d’échec ou de réussite on doit connaitre les objectifs d’abord. Cette année, dans tout le Sénégal il n' y a pas de bons impayés. »

Ensuite, selon lui toujours, la présence des chinois dans le marché s’explique par la signature de protocole entre l’État du Sénégal et la Chine. Cependant, il a souligné : « j’ai décidé dès maintenant de suspendre les exportations puisque cette année, le niveau de collecte d’exportation que nous avons atteint au 31 janvier est le même que celui que nous avions le 30 avril dernier ».

Quant à la Sonacos, sur un objectif fixé à 150 mille tonnes, elle doit combler son gap avant la fin du mois de février, car elle est la seule à acheter actuellement sur le marché.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Dimanche 2 Février 2020




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