Campagne de commercialisation de l’arachide La SUNEOR invitée à payer la dette due à certains opérateurs


Campagne de commercialisation de l’arachide La SUNEOR invitée à payer la dette due à certains opérateurs
DAKARACTU.COM - La dette de la SUNEOR due à certains opérateurs pourrait permettre de relancer la campagne arachidière, selon Mamadou Guèye dit Parisien, coordonnateur de la Fédération des opérateurs privés stockeurs d'arachide (FOPSA), s’exprimant mardi à Dakar, au cours d'une conférence de presse relayée par l’APS.
Selon lui à la date du mardi 21 janvier, 84.000 tonnes d’arachide ont été collectées pour une valeur de 19,8 milliards de francs CFA. Il a souligné que la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) a injecté 9 milliards de francs CFA et les opérateurs plus de 10 milliards Francs CFA.
Le coordinateur de la FOPSA a affirmé que, ''si la SUNEOR paie la dette de 2,8 milliards de francs due à certains producteurs, la campagne peut atteindre sa vitesse de croisière''.
Il a aussi indiqué que sur les 12.000 points de collecte, seuls 200 ou 300 sont fonctionnels.
‘’Il faudra qu’on remette de l’ordre dans cette filière. Les sols sont lessivés et très pauvres’’, a-t-il soutenu.
Les opérateurs n’avaient pas jusque-là démarré la collecte, estimant qu’ils ne pourraient pas tirer leur épingle du marché avec un kilogramme à 200 francs CFA. Ils souhaitaient du coup une subvention du prix au producteur à raison de 70 francs par kilogramme d’arachide vendu.
Mardi 21 Janvier 2014
Dakar actu




1.Posté par ndoye le 22/01/2014 10:04
Le déroulement de la campagne de commercialisation des arachides de cette année a, des semaines durant, défrayé la chronique et tout le monde s’attendait à son échec retentissant aux conséquences dramatiques pour le monde rural.



Heureusement, les mesures correctives prises par l’Etat en mettant en place un fond de soutien permettra certainement de redresser la situation.



Mais il faut avouer que la campagne n’est pas pour autant sauvée et sa réussite dépendra grandement de la capacité du principal opérateur huilier qu’est SUNEOR de remplir ses engagements.



On se souvient des péripéties de sa privatisation qui demeure un des gros scandales du régime de Wade qui tarde à être élucidé.



Mais tout le monde sait ce qu’est devenue ce fleuron d’antan qui, comme les ICS, était crée par l’Etat et faisait la fierté de tout un peuple.



Cette société est devenue aujourd’hui un grand malade à qui il convient d’administrer un traitement de choc pour la sauver. Elle est quasiment en faillite.


Elle nage dans des difficultés quasi insurmontables qui font qu’il lui sera extrêmement difficile de mobiliser rapidement les fonds nécessaires à l’achat des graines.



Son principal handicap cette année n’est pas le prix fixé par le CNIA mais sa situation financière catastrophique qui résulte d’un pillage orchestré depuis sa privatisation en 2005.



Comme indiqué dernièrement par des documents provenant de cette société, ses pertes cumulées atteignent plus de 50 milliards et son endettement court terme plus de 70 milliards



Elle doit aujourd’hui à tout le monde, aux banques, à ses assureurs, à ses fournisseurs, à l’Etat, aux OPS et même à ses clients.



En l’espace de sept ans le repreneur abas jaber a fait de cet ancien fleuron qui lui avait été bradée une société moribonde avec les faits saillants suivants :



- La perte de la totalité de son capital social



- La perte d’importantes parts du marché intérieur qui passent de 80% à moins de 25 % entre 2005 et 2014



- La sortie totale du marché européen des huiles d’arachide d’origine sénégalaise.



- La perte de confiance du système bancaire local et off shore



- La perte de confiance de la majorité des fournisseurs locaux qui exigent des paiements comptants.



- L’incapacité notoire ces derniers temps d’assurer dans les usines une production continue et sans rupture pour approvisionner le marché.



- La détérioration avancée de l’outil industriel faute d’investissement de renouvellement.



- L’incapacité de payer à bonne date le salaire des employés



Ces contre performances ont été réalisées sans réaction de l’Etat qui reste actionnaire et surtout de ses représentants au Conseil d’Administration dont la proximité et la complicité avec le gang de jaber sont plus qu’inquiétantes.



Mais ce qui est le plus dramatique dans la gestion de jaber c’est aussi qu’il a réalisé la triste performance de priver les consommateurs européens de l’huile d’arachide sénégalaise à laquelle ils étaient habitués depuis des siècles. Aujourd’hui, le Sénégal n’a pratiquement plus de débouché européen pour son huile d’arachide, au client sérieux ne voulant prendre le risque de traiter avec jaber ou d’être son complice.



La situation dans laquelle se trouve cette société n’est pas surprenante pour les observateurs avertis qui ont dénoncé en vain depuis plusieurs années le système mafieux mis en place par l’actionnaire majoritaire ADVENS pour exploiter la SUNEOR en étant à la fois son seul client à l’export et son seul fournisseur d’huiles brutes végétales..



Il faut rappeler que le procédé mafieux et éhonté mis en place par jaber patron de ADVENS avec la complicité de l’équipe dirigeante de SUNEOR repose sur :



- L’achat des huiles brutes d’arachide de SUNEOR bien en deçà du cours mondial avec des super profits de 400 à 500 USD par tonne soit 15 à 20 milliards F CFA par an



- La vente des huiles brutes végétales à SUNEOR avec des marges de 40 000 à 50 000 F CFA sur chaque tonne avec des bénéfices pour ADVENS de l’ordre de 2 à 4 milliards par an.



A ces bénéfices indus résultant de sous facturations et de sous surfacturations, il convient d’ajouter les profits tirés de la vente de pièces détachées aux les usines de SUNEOR par la société M2A dirigée par le propre frère de jaber.



Au total, entre 2005 et 2013, ADVENS a dû engranger quelques 80 à 100 milliards pour une société pour laquelle elle n’a en réalité investi moins de 3 milliards



Si Jaber a pu faire prospérer un tel système, c’est certainement du fait de la complicité qui le liait à une famille anciennement bien placée au plus haut niveau de l’appareil d’Etat.



Il faut également rappeler que les engagements relevant du cahier de charges élaboré lors la privatisation ont été foulés du pied par jaber.



Il est d’ailleurs qui fort surprenant que les nouvelles ne mettent pas terme à un tel pillage.



Pour en revenir à la présente campagne de commercialisation, la situation désespérée de SUNEOR fait craindre le pire si on sait que ses deux usines de trituration de Lyndiane et de Ziguinchor sont dans un état de délabrement avancé faute d’entretien.



Il est de notoriété que les dispositions techniques habituelles n’ont pas été prises jusqu’à présent pour réceptionner et triturer les graines d’arachides dans les trois prochains mois.



Le bruit crée autour du prix de la graine a occulté ces derniers temps le véritable débat qui mérite d’être mené quant au sort du grand malade qu’est la SUNEOR.



Il appartient à l’Etat d’envisager dés à présent les mesures de sauvegarde pour faire face à la situation dés que la défaillance de SUNEOR sera constatée sur le terrain. Et cela ne va pas tarder compte tenu da la situation ci-dessus décrite.



L’unanimité se dégage aujourd’hui sur la nécessité absolue de sauver cette société, de la retirer des mains du déprédateur Jaber et de la confier à des patriotes nationaux.



L’actionnaire majoritaire n’a jamais respecté les engagements du cahier de charge de la privatisation en particulier ceux relatifs au renouvellement des investissements et au développement de la filière arachidière.



L’immense espoir suscité l’année dernière chez les paysans et au niveau de l’Etat par l’arrivée des chinois au niveau du marché traduisait sans nul doute l’échec patent de jaber et de sa bande quant au développement de cette filière.



Les compatriotes de Mao Tsé Toung avaient été considérés à tord ou à raison comme des messies sauveurs pour la filière.



Les mauvaises performances ci-dessus citées et la situation de faillite que connait SUNEOR militent largement en faveur du renvoi sans délai et sans dédommagement de Jaber. Il y va de l’avenir de cette importante filière et du sort de millions de paysans.



SUNEOR comme la filière ont besoin aujourd’hui d’un sauveur parmi les hommes d’expérience et patriotes sénégalais qu’il convient de dénicher rapidement pour leur éviter une faillite qui semble toute proche.



Abas jaber est tout à fait disqualifié et doit être poursuivi à l’issue d’un audit de la SUNEOR. Simple courtier de son état, il n’a pas fait preuve ni de compétences, ni de hauteur de vue, ni d’intelligence et de sérieux pour manager une société de cette taille et fortiori mener à bien les destinées d’une filière aussi capitale pour tout un pays.



Le boubou qu’on lui avait fait porter était en réalité trop ample pour lui.



Avec la complicité des plus hautes autorités de l’ancien régime, il n’a agi depuis toujours que pour s’enrichir au plus vite et tirer le maximum de profits ce cette société qu’il aurait dû dénommer «SAMA OR », SONACOS s’étant avérée pour lui comme une véritable mine d’or.






2.Posté par ndoye le 22/01/2014 10:05
Le déroulement de la campagne de commercialisation des arachides de cette année a, des semaines durant, défrayé la chronique et tout le monde s’attendait à son échec retentissant aux conséquences dramatiques pour le monde rural.



Heureusement, les mesures correctives prises par l’Etat en mettant en place un fond de soutien permettra certainement de redresser la situation.



Mais il faut avouer que la campagne n’est pas pour autant sauvée et sa réussite dépendra grandement de la capacité du principal opérateur huilier qu’est SUNEOR de remplir ses engagements.



On se souvient des péripéties de sa privatisation qui demeure un des gros scandales du régime de Wade qui tarde à être élucidé.



Mais tout le monde sait ce qu’est devenue ce fleuron d’antan qui, comme les ICS, était crée par l’Etat et faisait la fierté de tout un peuple.



Cette société est devenue aujourd’hui un grand malade à qui il convient d’administrer un traitement de choc pour la sauver. Elle est quasiment en faillite.


Elle nage dans des difficultés quasi insurmontables qui font qu’il lui sera extrêmement difficile de mobiliser rapidement les fonds nécessaires à l’achat des graines.



Son principal handicap cette année n’est pas le prix fixé par le CNIA mais sa situation financière catastrophique qui résulte d’un pillage orchestré depuis sa privatisation en 2005.



Comme indiqué dernièrement par des documents provenant de cette société, ses pertes cumulées atteignent plus de 50 milliards et son endettement court terme plus de 70 milliards



Elle doit aujourd’hui à tout le monde, aux banques, à ses assureurs, à ses fournisseurs, à l’Etat, aux OPS et même à ses clients.



En l’espace de sept ans le repreneur abas jaber a fait de cet ancien fleuron qui lui avait été bradée une société moribonde avec les faits saillants suivants :



- La perte de la totalité de son capital social



- La perte d’importantes parts du marché intérieur qui passent de 80% à moins de 25 % entre 2005 et 2014



- La sortie totale du marché européen des huiles d’arachide d’origine sénégalaise.



- La perte de confiance du système bancaire local et off shore



- La perte de confiance de la majorité des fournisseurs locaux qui exigent des paiements comptants.



- L’incapacité notoire ces derniers temps d’assurer dans les usines une production continue et sans rupture pour approvisionner le marché.



- La détérioration avancée de l’outil industriel faute d’investissement de renouvellement.



- L’incapacité de payer à bonne date le salaire des employés



Ces contre performances ont été réalisées sans réaction de l’Etat qui reste actionnaire et surtout de ses représentants au Conseil d’Administration dont la proximité et la complicité avec le gang de jaber sont plus qu’inquiétantes.



Mais ce qui est le plus dramatique dans la gestion de jaber c’est aussi qu’il a réalisé la triste performance de priver les consommateurs européens de l’huile d’arachide sénégalaise à laquelle ils étaient habitués depuis des siècles. Aujourd’hui, le Sénégal n’a pratiquement plus de débouché européen pour son huile d’arachide, au client sérieux ne voulant prendre le risque de traiter avec jaber ou d’être son complice.



La situation dans laquelle se trouve cette société n’est pas surprenante pour les observateurs avertis qui ont dénoncé en vain depuis plusieurs années le système mafieux mis en place par l’actionnaire majoritaire ADVENS pour exploiter la SUNEOR en étant à la fois son seul client à l’export et son seul fournisseur d’huiles brutes végétales..



Il faut rappeler que le procédé mafieux et éhonté mis en place par jaber patron de ADVENS avec la complicité de l’équipe dirigeante de SUNEOR repose sur :



- L’achat des huiles brutes d’arachide de SUNEOR bien en deçà du cours mondial avec des super profits de 400 à 500 USD par tonne soit 15 à 20 milliards F CFA par an



- La vente des huiles brutes végétales à SUNEOR avec des marges de 40 000 à 50 000 F CFA sur chaque tonne avec des bénéfices pour ADVENS de l’ordre de 2 à 4 milliards par an.



A ces bénéfices indus résultant de sous facturations et de sous surfacturations, il convient d’ajouter les profits tirés de la vente de pièces détachées aux les usines de SUNEOR par la société M2A dirigée par le propre frère de jaber.



Au total, entre 2005 et 2013, ADVENS a dû engranger quelques 80 à 100 milliards pour une société pour laquelle elle n’a en réalité investi moins de 3 milliards



Si Jaber a pu faire prospérer un tel système, c’est certainement du fait de la complicité qui le liait à une famille anciennement bien placée au plus haut niveau de l’appareil d’Etat.



Il faut également rappeler que les engagements relevant du cahier de charges élaboré lors la privatisation ont été foulés du pied par jaber.



Il est d’ailleurs qui fort surprenant que les nouvelles ne mettent pas terme à un tel pillage.



Pour en revenir à la présente campagne de commercialisation, la situation désespérée de SUNEOR fait craindre le pire si on sait que ses deux usines de trituration de Lyndiane et de Ziguinchor sont dans un état de délabrement avancé faute d’entretien.



Il est de notoriété que les dispositions techniques habituelles n’ont pas été prises jusqu’à présent pour réceptionner et triturer les graines d’arachides dans les trois prochains mois.



Le bruit crée autour du prix de la graine a occulté ces derniers temps le véritable débat qui mérite d’être mené quant au sort du grand malade qu’est la SUNEOR.



Il appartient à l’Etat d’envisager dés à présent les mesures de sauvegarde pour faire face à la situation dés que la défaillance de SUNEOR sera constatée sur le terrain. Et cela ne va pas tarder compte tenu da la situation ci-dessus décrite.



L’unanimité se dégage aujourd’hui sur la nécessité absolue de sauver cette société, de la retirer des mains du déprédateur Jaber et de la confier à des patriotes nationaux.



L’actionnaire majoritaire n’a jamais respecté les engagements du cahier de charge de la privatisation en particulier ceux relatifs au renouvellement des investissements et au développement de la filière arachidière.



L’immense espoir suscité l’année dernière chez les paysans et au niveau de l’Etat par l’arrivée des chinois au niveau du marché traduisait sans nul doute l’échec patent de jaber et de sa bande quant au développement de cette filière.



Les compatriotes de Mao Tsé Toung avaient été considérés à tord ou à raison comme des messies sauveurs pour la filière.



Les mauvaises performances ci-dessus citées et la situation de faillite que connait SUNEOR militent largement en faveur du renvoi sans délai et sans dédommagement de Jaber. Il y va de l’avenir de cette importante filière et du sort de millions de paysans.



SUNEOR comme la filière ont besoin aujourd’hui d’un sauveur parmi les hommes d’expérience et patriotes sénégalais qu’il convient de dénicher rapidement pour leur éviter une faillite qui semble toute proche.



Abas jaber est tout à fait disqualifié et doit être poursuivi à l’issue d’un audit de la SUNEOR. Simple courtier de son état, il n’a pas fait preuve ni de compétences, ni de hauteur de vue, ni d’intelligence et de sérieux pour manager une société de cette taille et fortiori mener à bien les destinées d’une filière aussi capitale pour tout un pays.



Le boubou qu’on lui avait fait porter était en réalité trop ample pour lui.



Avec la complicité des plus hautes autorités de l’ancien régime, il n’a agi depuis toujours que pour s’enrichir au plus vite et tirer le maximum de profits ce cette société qu’il aurait dû dénommer «SAMA OR », SONACOS s’étant avérée pour lui comme une véritable mine d’or.



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