CONTRIBUTION : « Idy encore victime de ses vices personnels ».

Le peuple sénégalais Seul Souverain, Seul délégant de pouvoir a réglé l’opposition politique entre Macky SALL et Idrissa SECK lors de la présidentielle de 2012. Celui qui  déclarait  sur son site, être Né pour Devenir Président(NDP) au tout début de sa carrière politique fort prometteuse, alla plus loin dans sa divination, dans ses utopies ou rêveries, en déclarant à travers d’ailleurs, une communication d’une rare perfection, qu’il sera le quatrième président ou IDY 4 PRESIDENT en 2012. IL débarqua au pays avec une charmante directrice de campagne venue des Etats Unis mais coupée des réalités sénégalaises. Après le protocole de Reubeuss qui le sortit de la prison sans que les 40 milliards de Thiès ne soient élucidés, après ses allers et retour du PDS ponctués d’échecs, convaincu que son jeu de yoyo lui portait préjudice face à un Macky SALL bien parti et un WADE finissant, il divertit alors des candidats sérieux à la présidentielle, Benno ak TANOR , Benno siggil Sénégal ak NIASSE, Cheikh Bamba DIEYE, Ibrahima FALL autour de la place de l’indépendance dans le but de compromettre la presidentielle2012 et de donner corps pour reprendre son mot, au énième deal entre WADE et LUI, pour une transition au terme de laquelle il obtiendrait par la combine et les arrangements politico-politiciens, le pouvoir pour lequel il est Né. Cette faute commise par ces mastodontes de la politique qui portait la marque du très rusé Idrissa SECK (la ruse étant la forme viciée de l’intelligence), sonna le glas de leur crédibilité et c’est de cette manière qu’il faudrait comprendre ce qui parait invraisemblable, la révolte des jeunes leaders comme Khalifa SALL au parti socialiste, Malick GAKOU à l’AFP et la fin pour les autres comme Ibrahima Fall ,qui  fit d’ailleurs au début bonne impression. Le futur président, intelligent, qui apprit des Grandes Maitres (l’intelligence étant la capacité à apprécier une situation et à prendre la bonne décision)  à comprendre le Langage du Monde et des peuples, ne tomba ni dans le piège de WADE, ni dans celui d’Idrissa SECK. IL déserta la place de l’indépendance et s’en remit au peuple, à travers ses tournées nationales entamées depuis 2008, date de la création de son parti. Le peuple sénégalais sanctionna positivement une nouvelle forme d’opposition responsable, faite de contributions et de propositions et peu de critiques, incarnée par Macky SALL. Au soir de l’élection de 2012 dont il connut à l’avance les résultats par un sondage à ses frais, Idrissa SECK fit semblant de tomber des nues. (Il quitta encore le pays pour se remettre de ce combat perdu contre lui-même, et faire les comptes du reste de l’argent devant financer la campagne de 2017, conformément au protocole de Rebeuss). Le candidat Macky SALL devint alors Son Excellence Monsieur Macky SALL, président de la République et le second est resté Monsieur Idrissa SECK, président du parti Rewmi. La messe fut dite et pourtant, le débat ne fut clos. Le peuple en décida ainsi et distribua les rôles selon Sa Seule Volonté, il confia son destin à celui qui se montra le plus digne et le plus prêt d’assumer cette HAUTE CHARGE. Tout démocrate se doit d’abord d’accepter ce fait et remplir sa mission conformément à la volonté du peuple. La critique facile et toute autre forme d’opposition à ce Nouvel Ordre Politique (NOP) n’y fera rien changer. La dernière sortie d’Idrissa SECK qualifiant le président SALL d’incapable et les sénégalais de laisser pour compte n’a rien de nouveau dans la communication de ce dernier, incapable de s’élever au rang d’un homme politique respectable dans ses prises de position et de mener le Bon Combat. De quel Sénégal Idy parle, lui qui ignore tout du pays ? Sur le chemin de Sa Légende Personnelle parsemée d’embuches de toutes sortes, d’humiliations, de remord, Idy retroussa ses manches et s’adressa au peuple après un long séjour dans les grandes palaces luxueuses d’Europe et d’Amérique(au lieu d’être à l’ombre ou sous le soleil de Notto Diobass, Medina dakar, Medina yero foulah, Seedo ou Sinthou Bamambee) par un torrent de chaudes larmes versées sur la table d’une télévision de la place, des larmes de crocodile selon la plupart du peuple convaincu que ce dernier en vrai metteur en scène, cherchait à passer pour une victime et qu’il ne méritait pas ce qui lui arrivait. Seigneur, pitié pour ceux qui ont pitié d’eux-mêmes et se jugent bons et considèrent que la vie les traite injustement, parce qu’ils ne méritaient pas ce qui leur est arrivé- car ceux- là jamais, ne réussiront à mener le Bon Combat. Parce que ceux-là ne connaissent pas Ta Loi qui dit : ʺ Même les cheveux de la tête sont comptésʺ Mais pitié encore parce que l’homme peut vaincre le Monde et ne jamais engager le combat envers lui-même. Et si Idy gagnait le combat envers lui-même…et comprenait le Langage du Monde…Si seulement ce peuple confiait son destin aux épris de la critique et de la controverse, Cher Idy, seul Me El Hadji DIOUF serait le président à vie du Sénégal.
Après un long silence que d’aucuns qualifient d’assourdissant en suivant la démarche de celui qui apparait dès lors comme son maître, le président Macky SALL, après quelques hameaux traversés, Idrissa SECK tomba encore là où tout le monde l’attendait, une déclaration incendiaire sur la gestion du président SALL. Il aurait fallu seulement continuer le travail de terrain, être à coté des sénégalais, partager avec eux le calvaire qu’il décrit, et mesurer l’ampleur de sa part de responsabilité dans la dégradation des conditions de vie des Sénégalais pour comprendre l’attitude la meilleure à adopter pour recouvrer sa crédibilité perdue. Il aurait fallu pour lui de séjourner sur la cote de joal non loin de Thiès ou celle de Mbour pour apprécier l’impact négatif des licences de pêche, il aurait fallu qu’il se rappela de son passage catastrophique au ministère du commerce pour l’économie du pays pour comprendre la posture à avoir quand il dit que le pays n’avance pas. Il aurait fallu qu’il se rappelle des milliards qu’il mit en lieu sûr quand Karim WADE eut des problèmes avec cet argent à Paris, il aurait fallu qu’il restitue ces milliards ,il aurait fallu qu’il restitue l’argent du protocole de Rebeuss dont une partie devait financer la présidentielle 2012 et le reste celle de 2017, il aurait fallu qu’il utilisa les 40 milliards des chantiers de Thiès pour l’atteinte des objectifs pour lesquels ils étaient mobilisés, il aurait même accepter de bouffer son argent au Sénégal et avec les sénégalais pour que le Sénégal marche, que sunugal dox. Il aurait compris en définitive que la forme de communication qu’il adopte l’éloigne à pas de géant de son rêve, transformant ses espoirs de nuit en cauchemar le jour. Il oublie qu’il est grandement responsable de la misère qu’il décrit. Misère que le président a vu et qu’il s’évertue à juguler à travers sa politique sociale dont la dimension économique et la portée échappe à Idrissa SECK, fort et expert dans l’accumulation et la jouissance des ressources nationales dans les hôtels parisiens et newyorkais. Vous aurez rendu tout l’argent que vous avez pris, le Sénégal ne s’en porterait que mieux et vous aurez recouvré ce qui vous manque pour être président, la CREDIBILITE (c’est une valeur, ce n’est pas de l’argent, du xaliss dé Idy, c’est immatériel. En prenant le président Macky SALL comme cible, vous vous trompez d’adversaire, luttez plutôt contre vos vices personnels. Au passage, il parait que vous allez retourner à l’intérieur du pays ! Alors de grâce ! Pour chaque village ou commune traversé, appelez les populations et donnez 10 milliards ou 10.000 millions. J’espère que ce n’est pas trop pour Vous qui déclariez être immensément riche. Et au retour si la misère demeure, alors là, interpelez le Président SALL !
Aussi comment celui qui n’a jamais aidé ce pays à surmonter ses différences dans une diversité positive (c’est lui qui avait brisé l’espoir du peuple construit autour du duo WADE-NIASSE, c’est aussi lui qui a été le premier à tenter de casser la coalition Benno bokk Yaakaar) peut –il organiser et donner toutes les chances de réussite à une coalition ? Avec Idy et autour d’Idy, il n’y a que pour sa personne, que pour son projet, que pour son destin. Après avoir détruit ton pays, construis-le, Idy !
Cheikh NDIAYE Porte-parole APR GRAND YOFF