CLIMAT : une forte variabilité des pluies avec des phénomènes extrêmes de plus en plus fréquents pour le Sénegal


CLIMAT : une forte variabilité des pluies avec des phénomènes extrêmes de plus en plus fréquents pour le Sénegal
Lors de la réunion de partage des résultats du 5ème rapport du Groupe Intergouvernemental des experts sur l’Evolution du Climat (GIEC) et des conclusions du sommet de New York sur le climat, Ousmane N'diaye expert à l’ANACIM a indiqué que du fait des variabilités climatiques, une forte variabilité des pluies avec des phénomènes extrêmes de plus en plus fréquents est attendue pour le Sénégal. « Le climat a un impact certain pour notre économie. Le signal est très clair il y aura un impact sur l’agriculture et l’agriculture et il y aura une compétition au niveau des plantes mais aussi sur les précipitations on s’attend à une forte variabilité des pluies avec des phénomènes extrêmes de plus en plus fréquent on s’attend à avoir des pauses sèches qui peuvent affecter le rendement agricole. » dira t-il. Ajoutant qu’ « il est clair qu’à l’échelle de nos Etats, les changements climatiques peuvent constituer un obstacle majeur  à l’atteinte des objectifs de développement, durables en particulier. »
Le Secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable indiquera que le rapport souligne la nécessité et l’urgence d’une mobilisation accrue de tous les pays en faveur de la lutte contre le changement climatique.  « Le rapport du GIEC lance un nouvel appel à l’action. Il montre qu’il n’est pas trop tard pour agir et qu’une inversion de la trajectoire des émissions globales de CO2 reste encore possible.».
 La conférence de Paris sur le climat de 2015 sera une étape essentielle de cette mobilisation notera-t-elle.
Citant notre pays, elle notera qu’il est engagé dans cette démarche à travers sa contribution de réduire ses émissions de gaz à effet de serre par des Mesures d’Atténuations Appropriées au niveau National plus connues sous l’acronyme de NAMA. « Notre pays est en train de développer des NAMA dans les sous-secteurs du solaire photovoltaïque, du biogaz, de l’éclairage, en plus de la mise en place du cadre propice pour l’élaboration d’une stratégie de développement sobre en carbone.  Cet engagement de notre Pays à « l’effort de guerre », est un début de participation à l’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre ».
Tout en souhaitant que les échanges permettent  à la fois, d’optimiser les moyens et stratégies nationaux d’adaptation et d’atténuation elle a pour finir souhaité qu’elles marquent un pas important pour leur participation à la Conférence de Lima.
Vendredi 21 Novembre 2014




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