Un sit-in a été tenu par les populations de Ndiafatte déterminées à en découdre avec ceux qu'elles qualifient « d'agresseurs ». Ces derniers sont identifiés comme étant la NSSS, le cadastre, le collectif de Kaolack, et leurs complices masqués.
CETTE CHALEUR DU SEL QUI BRÛLE LA TERRE !
Depuis 2010, Ndiafatte est sur le qui-vive. Une portion de ses terres est lorgnée par la Nouvelle Société des Salins du Sine Saloum (NSSS). La tension est désormais à son paroxysme. L’industriel est déterminé à atteindre son objectif, les populations aussi sont engagés atteindre le leur : l' empêcher de parvenir à ses fins. Ce bras de fer date, pourtant, depuis 1936. Une première tentative d’occuper cette portion avait échoué. Elle échouera une deuxième, puis une troisième fois respectivement en 1956 et 1973. L’histoire est claire à ce propos. Ndiafatte a toujours adopté la même conduite. Elle est restée intransigeante. « Point question de céder son patrimoine foncier ! » Le drapeau du refus était, jadis, entre les mains des paysans pères de famille qui tenaient à garder jalousement leurs champs. Aujourd’hui, il est entre les mains des femmes et des jeunes qui semblent montrer la même détermination. D’emblée, la tactique «de guerre» est modifiée par l’adversaire. Face à cette intransigeance des populations de céder les terres, une nouvelle stratégie est mise en œuvre. Il s’agit de modifier la géographie de Ndiafatte, de dénaturer son plan en modifiant ses limites. Voilà qui a été principalement dénoncé lors du sit-in de jeudi après-midi.
NDIAFATTE ISOLÉE
« Comme par enchantement, (ont dénoncé les populations de Ndiafatte) des éléments du service du Cadastre ont modifié les tracés pour faitre appartenir à la commune de Kaolack, cette portion de terre litigieuse. » Autrement dit, Ndiaffate est du coup écartée dans cette affaire. Elle n’a plus droit à la parole et aux revendications. « Une bien malicieuse idée », a constaté un des porte-parole du jour qui a tenu à rappeler que Ndiafatte est plus ancienne que Kaolack. Ils ajouteront à ce « manège », la sortie du Collectif pour la défense du territoire communal de Kaolack qui a eu droit à une volée de bois vert, pour avoir légitimé la «nouvelle délimitation géographique. » En se prononçant sur la question, le collectif en question, revendique les terres qu’ils ont « voulu astucieusement », imbriquer dans celles de la commune de Kaolack. D’emblée, le combat change de forme et de fond. Ndiafatte est désormais sur deux fronts.
CE PARFUM DE MBANE !
Au vu des communications faites lors de leur sit-in, il ressort clairement que la tension est vive. En effet, aux lendemains de la nouvelle délimitation, les populations ont eu la remarquable surprise de voir la NSSS déployer ses machines sur les terres. Autrement dit, tout semble avoir été entériné. Cette manière de faire qui frise « le coup de force » a provoqué chez les Ndiafattois une colère indescriptible. Nos sources de nous confier que les populations locales ont fini de se mobiliser et de mettre en place une structure chargée de combattre et « faire cesser cette injustice ». Le sel est chaud dans le Saloum.
CETTE CHALEUR DU SEL QUI BRÛLE LA TERRE !
Depuis 2010, Ndiafatte est sur le qui-vive. Une portion de ses terres est lorgnée par la Nouvelle Société des Salins du Sine Saloum (NSSS). La tension est désormais à son paroxysme. L’industriel est déterminé à atteindre son objectif, les populations aussi sont engagés atteindre le leur : l' empêcher de parvenir à ses fins. Ce bras de fer date, pourtant, depuis 1936. Une première tentative d’occuper cette portion avait échoué. Elle échouera une deuxième, puis une troisième fois respectivement en 1956 et 1973. L’histoire est claire à ce propos. Ndiafatte a toujours adopté la même conduite. Elle est restée intransigeante. « Point question de céder son patrimoine foncier ! » Le drapeau du refus était, jadis, entre les mains des paysans pères de famille qui tenaient à garder jalousement leurs champs. Aujourd’hui, il est entre les mains des femmes et des jeunes qui semblent montrer la même détermination. D’emblée, la tactique «de guerre» est modifiée par l’adversaire. Face à cette intransigeance des populations de céder les terres, une nouvelle stratégie est mise en œuvre. Il s’agit de modifier la géographie de Ndiafatte, de dénaturer son plan en modifiant ses limites. Voilà qui a été principalement dénoncé lors du sit-in de jeudi après-midi.
NDIAFATTE ISOLÉE
« Comme par enchantement, (ont dénoncé les populations de Ndiafatte) des éléments du service du Cadastre ont modifié les tracés pour faitre appartenir à la commune de Kaolack, cette portion de terre litigieuse. » Autrement dit, Ndiaffate est du coup écartée dans cette affaire. Elle n’a plus droit à la parole et aux revendications. « Une bien malicieuse idée », a constaté un des porte-parole du jour qui a tenu à rappeler que Ndiafatte est plus ancienne que Kaolack. Ils ajouteront à ce « manège », la sortie du Collectif pour la défense du territoire communal de Kaolack qui a eu droit à une volée de bois vert, pour avoir légitimé la «nouvelle délimitation géographique. » En se prononçant sur la question, le collectif en question, revendique les terres qu’ils ont « voulu astucieusement », imbriquer dans celles de la commune de Kaolack. D’emblée, le combat change de forme et de fond. Ndiafatte est désormais sur deux fronts.
CE PARFUM DE MBANE !
Au vu des communications faites lors de leur sit-in, il ressort clairement que la tension est vive. En effet, aux lendemains de la nouvelle délimitation, les populations ont eu la remarquable surprise de voir la NSSS déployer ses machines sur les terres. Autrement dit, tout semble avoir été entériné. Cette manière de faire qui frise « le coup de force » a provoqué chez les Ndiafattois une colère indescriptible. Nos sources de nous confier que les populations locales ont fini de se mobiliser et de mettre en place une structure chargée de combattre et « faire cesser cette injustice ». Le sel est chaud dans le Saloum.
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