Après sa démission fin octobre suite à un vaste mouvement populaire, l’ancien président burkinabè s’était réfugié en Côte d’Ivoire avant de s’installer au Maroc.
Selon les autorités ivoiriennes, Blaise Compaoré doit désormais quitter le royaume pour revenir en Côte d’Ivoire, où il bénéficie des soutiens de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara. L'ancien président du Burkina Faso avait élu domicile pendant un peu plus de trois semaines dans une villa officielle de luxe à Yamoussoukro, la capitale administrative du pays.
Un séjour marocain à durée déterminée
Il avait ensuite quitté le pays le 21 novembre pour le Maroc. Le président déchu était alors "accompagné de cinq personnes" pour son "séjour à durée déterminée", avait précisé le ministère marocain des Affaires étrangères.
Le Premier ministre intérimaire burkinabè avait annoncé que le Burkina demanderait au Maroc de "mettre le président Compaoré à la disposition de la justice burkinabè", "si une plainte est déposée" contre lui, "bien qu'il n'y ait pas d'accord de justice" entre les deux pays.
Ses 27 années passées à la tête de l’Etat ont été entachées par de nombreuses affaires, et la société civile burkinabè réclame désormais justice. La mort du président Thomas Sankara lors du coup d’Etat de 1987, qui porta Blaise Compaoré au pouvoir, et l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, qui enquêtait sur la mort d’un chauffeur du frère du président déchu, sont notamment imputées au régime de Blaise Compaoré.
huffpostmaghreb.com
Selon les autorités ivoiriennes, Blaise Compaoré doit désormais quitter le royaume pour revenir en Côte d’Ivoire, où il bénéficie des soutiens de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara. L'ancien président du Burkina Faso avait élu domicile pendant un peu plus de trois semaines dans une villa officielle de luxe à Yamoussoukro, la capitale administrative du pays.
Un séjour marocain à durée déterminée
Il avait ensuite quitté le pays le 21 novembre pour le Maroc. Le président déchu était alors "accompagné de cinq personnes" pour son "séjour à durée déterminée", avait précisé le ministère marocain des Affaires étrangères.
Le Premier ministre intérimaire burkinabè avait annoncé que le Burkina demanderait au Maroc de "mettre le président Compaoré à la disposition de la justice burkinabè", "si une plainte est déposée" contre lui, "bien qu'il n'y ait pas d'accord de justice" entre les deux pays.
Ses 27 années passées à la tête de l’Etat ont été entachées par de nombreuses affaires, et la société civile burkinabè réclame désormais justice. La mort du président Thomas Sankara lors du coup d’Etat de 1987, qui porta Blaise Compaoré au pouvoir, et l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, qui enquêtait sur la mort d’un chauffeur du frère du président déchu, sont notamment imputées au régime de Blaise Compaoré.
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