« Blaise Compaoré a été mis en accusation pour haute trahison et attentat à la Constitution ; or ces deux infractions ne sont pas prévues dans le droit positif burkinabè (…) Aucune loi ne dit en quoi consiste la Haute trahison et l’attentat à la Constitution », a expliqué le procureur Armand Ouédraogo lors d’une conférence de presse.
« Ce dossier ne peut être exécuté parce qu’il n’y a pas de loi (…) Il y a un problème d’achèvement des lois. Les lois ont été faites à moitié », a-t-il ajouté.
L’ancien président burkinabé avait en effet été mis en accusation par les députés de la transition pour avoir tenté de se maintenir au pouvoir et de modifier la constitution dès 2013. Un projet qui a marqué le début du soulèvement populaire qui l’a finalement chassé du pouvoir en octobre 2014.
Répression de l’insurrection populaire
L’ex-homme fort du Burkina reste toutefois poursuivi dans d’autres affaires. Notamment en tant que ministre de la Défense, une fonction qu’il exerçait en même temps que celle de chef de l’État, pour la répression de ces journées d’insurrection d’octobre 2014 . Il a également affaire à la justice dans le cadre du dossier de la mort de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara, tué en 1987 lors d’un coup d’État qui le porta au pouvoir.
Le procureur a rappelé que 24 ministres, dont l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao, actuellement emprisonné, ont été inculpés dans le cadre de la répression de l’insurrection.
« La semaine prochaine, on commence les auditions au fond. Nous prévoyons de terminer toutes les auditions d’ici à fin octobre. Nous pensons que dans un délai de trois mois, c’est-à-dire d’ici à décembre, nous pourrons juger ce dossier concernant les ministres », a déclaré Armand Ouedraogo.
« Ce dossier ne peut être exécuté parce qu’il n’y a pas de loi (…) Il y a un problème d’achèvement des lois. Les lois ont été faites à moitié », a-t-il ajouté.
L’ancien président burkinabé avait en effet été mis en accusation par les députés de la transition pour avoir tenté de se maintenir au pouvoir et de modifier la constitution dès 2013. Un projet qui a marqué le début du soulèvement populaire qui l’a finalement chassé du pouvoir en octobre 2014.
Répression de l’insurrection populaire
L’ex-homme fort du Burkina reste toutefois poursuivi dans d’autres affaires. Notamment en tant que ministre de la Défense, une fonction qu’il exerçait en même temps que celle de chef de l’État, pour la répression de ces journées d’insurrection d’octobre 2014 . Il a également affaire à la justice dans le cadre du dossier de la mort de l’ancien président burkinabè Thomas Sankara, tué en 1987 lors d’un coup d’État qui le porta au pouvoir.
Le procureur a rappelé que 24 ministres, dont l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao, actuellement emprisonné, ont été inculpés dans le cadre de la répression de l’insurrection.
« La semaine prochaine, on commence les auditions au fond. Nous prévoyons de terminer toutes les auditions d’ici à fin octobre. Nous pensons que dans un délai de trois mois, c’est-à-dire d’ici à décembre, nous pourrons juger ce dossier concernant les ministres », a déclaré Armand Ouedraogo.
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