Budget insuffisant de l’Université Assane Seck de Ziguinchor : Cri du cœur des syndicats


Budget insuffisant de l’Université Assane Seck de Ziguinchor : Cri du cœur des syndicats
Les syndicats d’enseignants, les associations et les amicales d’étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) ont organisé ce jeudi, dans l’enceinte de leur institution, une conférence de presse conjointe pour pousser un cri du cœur en direction du Gouvernement, notamment du ministère des finances, à cause de son budget jugé « insuffisant » et qui est estimé à plus de 3,3 milliards de FCFA.
Au sortir du face-à-face avec la presse, les enseignants et les représentants des étudiants ont organisé une procession silencieuse dans les campus pédagogique et social de l’université pour sensibiliser les étudiants et l’administration.
Sur les raisons de leur cri du cœur, Oumar Sall, le secrétaire général de la coordination UASZ du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) a déclaré que cela faisait suite à leur sortie du mois de juin dernier, lors de laquelle ils dénonçaient déjà « l’insuffisance du budget de l’Université Assane Seck ».
Or, selon lui, « entre le mois de juin et maintenant, la situation ne s’est pas améliorée et pis encore, nous venons d’apprendre que le ministère des finances a rejeté la proposition du budget votée par le Conseil d’Administration de notre université ».
En conséquence, selon le secrétaire général de la coordination SAES de l’UASZ, « nous allons forcément vers des situations très compliquées et très difficiles qui vont s’ajouter à celles que nous endurons déjà dans cet établissement et qui nous ont valu beaucoup de sacrifices, de ponctions, de privations et de restrictions ».
A l’en croire, « l’Université Assane Seck de Ziguinchor fonctionne au ralenti puisque cette insuffisance du budget touche tous les secteurs : le volet pédagogique, l’offre de formation, les enseignements, la recherche avec des enseignants ne parvenant plus à faire des activités, la couverture sanitaire des enseignants qui est défaillante, la prise en charge sociale et médicale des étudiants qui ne fonctionne pas correctement, etc. »
Oumar Sall a déclaré qu’avec ce budget insuffisant, « l’agent comptable principal est tenu de n’exécuter que 25% des dépenses de fonctionnement en dehors des dépenses incompressibles ; cela nous amène vers des difficultés très sérieuses pour le reste de l’année ; donc toute la communauté de l’université ne pouvait que faire cet appel du fond du cœur pour inviter les autorités à nous accompagner ».
Dakaractu
Jeudi 3 Août 2017




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