Ils étaient beaucoup de sénégalais dans cet hôtel de Radisson Blu de Bamako lors de la prise d'otages qui a viré à un bain de sang hier. Parmi eux se trouvaient des femmes.
Dès que la nouvelle de la prise d’otages a été rendue publique, l’Ambassadeur du Sénégal à Bamako, Assane Ndoye, s’est rendu sur place. Son travail n’a pas été du tout facile d’autant que les Sénégalais n’ont pas l’habitude de se signaler à l’Ambassade de notre pays au Mali lorsqu’ils sont dans cette localité. N’empêche, malgré la rapidité de l’intervention des forces de sécurité malienne appuyées par des éléments français et américains, il y a eu au moins 28 morts. Parmi eux, Assane Sall, Directeur commercial de Vivo Energy.
Selon des témoignages, ce dernier a eu la malchance de tomber sur les terroristes alors que ces derniers empruntaient un couloir de hôtel. Il sera criblé de balles avant de mourir sur le coup. Son collègue Gora Mboup a eu plus de chance puisque dès que les coups de feu ont commencé à se faire entendre, il a escaladé un mur pour se sauver.
Concernant Bocar Ndiaye, il sera contacté puis exfiltré par des éléments français.
Joint hier au téléphone, cet homme d’affaires aussi prospère que discret lève un coin du voile pour Libération : «Je prenais mon café quand j’ai entendu des tirs. Dans un premier temps, je croyais qu’il y avait des travaux. Puis, c’est parti dans tous les sens. Je suis resté dans ma chambre en suivant les événements sur France 24 (chaine française). C’est là que les éléments français m’ont trouvé. Ils m’ont demandé de rester dans ma chambre et c’est plus tard qu’ils sont venus m’exfiltrer. C’était un vrai cauchemar.»
Dès que la nouvelle de la prise d’otages a été rendue publique, l’Ambassadeur du Sénégal à Bamako, Assane Ndoye, s’est rendu sur place. Son travail n’a pas été du tout facile d’autant que les Sénégalais n’ont pas l’habitude de se signaler à l’Ambassade de notre pays au Mali lorsqu’ils sont dans cette localité. N’empêche, malgré la rapidité de l’intervention des forces de sécurité malienne appuyées par des éléments français et américains, il y a eu au moins 28 morts. Parmi eux, Assane Sall, Directeur commercial de Vivo Energy.
Selon des témoignages, ce dernier a eu la malchance de tomber sur les terroristes alors que ces derniers empruntaient un couloir de hôtel. Il sera criblé de balles avant de mourir sur le coup. Son collègue Gora Mboup a eu plus de chance puisque dès que les coups de feu ont commencé à se faire entendre, il a escaladé un mur pour se sauver.
Concernant Bocar Ndiaye, il sera contacté puis exfiltré par des éléments français.
Joint hier au téléphone, cet homme d’affaires aussi prospère que discret lève un coin du voile pour Libération : «Je prenais mon café quand j’ai entendu des tirs. Dans un premier temps, je croyais qu’il y avait des travaux. Puis, c’est parti dans tous les sens. Je suis resté dans ma chambre en suivant les événements sur France 24 (chaine française). C’est là que les éléments français m’ont trouvé. Ils m’ont demandé de rester dans ma chambre et c’est plus tard qu’ils sont venus m’exfiltrer. C’était un vrai cauchemar.»
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